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Publication d’un rapport
26 septembre 2019
Les océans ont absorbé environ un quart des émissions de gaz à effet de serre générés par les humains, avec des conséquences palpables : un niveau des mers et des océans qui monte deux fois plus vite, tout en se réchauffant, selon un nouveau rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) publié mercredi à Monaco.
Pour l’élaboration du rapport, plus de 100 auteurs issus de 36 pays ont évalué les publications scientifiques les plus récentes liées à l’océan et à la cryosphère (toutes les portions de la surface des mers ou terres émergées où l’eau est présente à l’état solide) dans le contexte du changement climatique, référençant quelques 7.000 d’entre elles.
Ils ont ainsi épluché une longue liste d’impacts dévastateurs, à commencer par le sort des populations vivant dans l’ensemble des zones côtières basses de la planète. L’augmentation du niveau moyen et extrême de la mer, parallèlement au réchauffement de l’océan et à l’acidification, devrait exacerber les risques pour les habitants de ces zones.
Aujourd’hui, 680 millions de personnes vivent dans des régions côtières à basse altitude, ce qui représente près de 10% de la population du globe. Ce chiffre devrait atteindre le milliard en 2050. 670 millions de personnes habitent dans des régions de haute montagne, là encore, près de 10% de l’humanité. Leur nombre devrait atteindre entre 740 et 840 millions d’ici à 2050.
A côté de cela, il faut ajouter les 65 millions d’habitants des petits Etats insulaires et les 4 millions des régions arctiques. Toutes ces personnes vont être touchées par le réchauffement des océans et de la cryosphère, à des degrés divers.
De plus, le changement climatique pèse déjà lourd sur les océans et les glaces. Les deux calottes glaciaires de la planète, en Antarctique et au Groenland, ont perdu en moyenne 430 milliards de tonnes chaque année depuis 2006, devenant la principale source de la hausse du niveau des océans. Dans le même temps, les glaciers, dont dépendent plus de deux milliards de personnes pour l’eau douce, rétrécissent aussi.
« Les glaciers et les calottes glaciaires des régions polaires et montagneuses perdent de la masse, ce qui contribue à l’accélération de l’élévation du niveau de la mer, ainsi qu’à l’expansion de l’océan qui se réchauffe », ont estimé les experts du GIEC.
La hausse du niveau des mers 2,5 fois plus rapide qu’au XXe siècle
Selon le rapport, le niveau des mers a augmenté 2,5 fois plus vite au début du XXIe siècle qu’au XXe, et va continuer à s’accroître principalement en raison du rétrécissement des calottes glaciaires.
Cette hausse pourrait atteindre 30 à 60 cm environ d’ici 2100 et ce, même si les émissions de gaz à effet de serre sont fortement réduites et si le réchauffement planétaire est limité à une valeur bien en dessous de 2 degrés Celsius, mais environ 60 à 110 cm si ces émissions continuent d’augmenter fortement.
« Quel que soit le réchauffement supplémentaire, des événements qui se produisaient précédemment une fois par siècle se produiront chaque année d’ici 2050 dans de nombreuses régions, augmentant les risques auxquels sont confrontées de nombreuses villes côtières et petites îles de faible élévation », mettent en garde les experts.
Sans investissements majeurs dans l’adaptation, ces zones seraient exposées à des risques croissants d’inondation. Selon le rapport, tout semble indiquer que certains États insulaires deviendront inhabitables en raison des changements liés au climat subis par l’océan et la cryosphère, mais les seuils d’habitabilité demeurent très difficiles à évaluer.
L’intensification des vents et de la pluie associés aux cyclones tropicaux exacerbe les valeurs extrêmes du niveau de la mer et les aléas côtiers. L’intensité des aléas sera encore plus grande en raison d’une augmentation de l’intensité des cyclones tropicaux, de l’amplitude des ondes de tempête et de la pluviométrie qui y sont associées, en particulier si les émissions de gaz à effet de serre demeurent élevées.
La fréquence des vagues de chaleur marines a doublé depuis 1982 et leur intensité augmente. Or selon les projections, ces vagues caniculaires seront 20 fois plus fréquentes si le réchauffement est de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et 50 fois plus fréquentes si les émissions continuent d’augmenter fortement.
Malgré cet état alarmant de la planète, les experts estiment qu’il est encore temps de réagir.
Pour « maintenir le réchauffement planétaire nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels », ils plaident donc pour « des transitions sans précédent dans tous les secteurs de la société » et surtout l’adoption de politiques climatiques ambitieuses indispensables à la concrétisation de l’Accord de Paris signé en 2015.
« Plus nous agirons rapidement et de manière décisive, plus nous serons en mesure de faire face aux changements inévitables, de gérer les risques, d’améliorer nos vies et d’assurer la durabilité des écosystèmes et des populations du monde entier – aujourd’hui comme demain », a prévenu Debra Roberts, co-présidente du Groupe de travail II du GIEC.
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