
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le 5 mars : Marche réunionnaise pour le climat
27 février 2023
Dans le cadre de l’augmentation des risques dus au changement climatique, le Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement a lancé une étude sur les impacts à La Réunion. La restitution de la première partie de cette étude a eu lieu le 17 février. Voici quelques extraits concernant notre région du sud-ouest de l’océan Indien.
« Dans les îles du bassin sud-ouest de l’océan Indien, depuis 50 ans, un réchauffement moyen de la température de l’air des basses couches de près de 1 °C est observé. Ce réchauffement s’est accéléré au cours de la dernière décennie. En outre, des épisodes de pluies soudaines et intenses affectent déjà régulièrement les îles au relief escarpé comme Madagascar, La Réunion, Maurice, Les Seychelles, Mayotte et Les Comores. Ces pluies sont notamment amenées par les tempêtes et les cyclones qui, une dizaine de fois par an, traversent le bassin. Les intensités de ces pluies torrentielles sont comparables, voire supérieures, aux pluies diluviennes observées à l’automne dans le Sud de la France.
En octobre 2018 et 2020, des inondations catastrophiques ont touché l’Aude puis les Alpes Maritimes avec des cumuls supérieurs à 300 mm sur la journée (1 mm d’eau = 1 litre d’eau par m² au sol), soit près de la moitié de la pluie moyenne qui tombe sur Paris en un an. À contrario, de ces évènements fortement précipitants, une baisse moyenne des précipitations annuelles et une augmentation des périodes de sécheresse ont été observées ces 50 dernières années sur plusieurs territoires insulaires. À certaines périodes de l’année, le manque d’eau est déjà critique, comme à Rodrigues, aux Comores, à Mayotte et au Sud de Madagascar.
En matière de température moyenne, les données BRIO (Building Resilience in Indian Ocean) prévoient une augmentation en fin de siècle de +1,5 °C à +2 °C pour le scénario d’émission de GES optimiste (SSP126) et de +3 °C à +5 °C pour le scénario pessimiste (SSP585) selon les localités (le continent Africain et Madagascar se réchauffant davantage que les petites îles).
Le nombre de jours annuels de fortes chaleurs devrait aussi être en nette augmentation par rapport à ce que l’on a connu depuis 1981. En fin de siècle par exemple, la température maximale devrait dépasser 31 °C à Gillot (Réunion) et 32 °C à Pamandzi (Mayotte) plus de la moitié de l’année en scénario pessimiste (SSP585) contre une dizaine de jours par an jusqu’ici.
Selon un rapport produit par une équipe de chercheurs de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) sur les effets du changement climatiques dans l’Ouest de l’Océan Indien, l’augmentation de température devrait être plus importante à l’intérieur des terres que sur les littoraux. Il semblerait également que la hausse des températures sera plus élevée lors des saisons chaudes provoquant des épisodes de fortes chaleurs de plus en plus fréquents.
Madagascar devrait être particulièrement touché par les hausses de températures. Pourtant, le territoire malgache est parmi les plus pauvres du monde et n’est pas à l’origine de ces changements climatiques.
Le niveau de la mer sera quant à lui sujet à une augmentation de l’ordre de 56 cm à l’horizon 2090. Les données concernant l’évolution du niveau marin sont cependant à nuancer car au vu de la forte variabilité interannuelle naturelle, les prévisions sont fragiles.
Durant la fin de la première moitié du 21e siècle et la seconde, des tendances sont prévisibles. En effet, un contraste fort entre les précipitations des saisons devrait se faire ressentir. La saison sèche sera plus encline à connaître de fréquentes sécheresses et la saison des pluies sera jalonnée de forts épisodes pluvieux extrêmes. Lors de ces phénomènes de précipitations extrêmes, les risques d’inondation seront accrus, pourtant le total annuel devrait montrer une baisse des précipitations.
Depuis 1975, la proportion des épisodes climatiques atteignant le stade de cyclone, c’est-à-dire des évènements dont les vents possèdent une vitesse supérieure à 165 km/h est en hausse. Cette tendance devrait s’intensifier avec l’horizon 2040 puis, avec l’horizon de la fin du siècle, l’intensité des cyclones devrait augmenter mais le nombre de cyclones pourraient diminuer. Enfin, une migration au Nord des zones touchées par les cyclones devrait avoir lieu. Ainsi, le Nord de Madagascar et les Seychelles, régions où la menace d’un cyclone n’était pas réellement d’actualité devrait subir dans les décennies à venir ces catastrophes naturelles de ce type. Avec un contexte social déjà extrêmement tendu (pauvreté, insécurité alimentaire, etc.), ces régions devraient connaître des difficultés plus importantes encore du fait du changement climatique.
Les sécheresses et perturbations climatiques (élévation des températures, inondations) auront des impacts sur l’agriculture déjà fragile dans les petites régions insulaires de l’Océan Indien. Les inondations et la montée du niveau d’eau devraient engendrer l’érosion de terres arables et réduire la surface cultivable. L’agriculture de ces régions deviendra donc un point critique dans les années à venir. »
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
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