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Sommet de Copenhague
9 décembre 2009
Dans la lettre de l’Onerc, Jean-Louis Borloo évoque le rendez-vous de Copenhague… et souligne le travail effectué par l’’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique et son président, Paul Vergès.
Quels sont les objectifs de limitation du réchauffement climatique ?
- L’objectif aujourd’hui est de limiter la hausse des températures à 2°C, seuil au-delà duquel le monde entrerait dans une période de très fortes incertitudes. J’en profite pour saluer le travail remarquable effectué par l’Onerc et son président Paul Vergès dans son 3ème rapport sur les conséquences du changement climatique en France. Grâce à la détermination du président de la République et de ses homologues européens, cet objectif de 2°C a été repris par l’ensemble des grandes puissances lors du G8 de l’Aquila, en juillet 2009. Mais pour y parvenir, nous devons également prévoir des objectifs précis de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre à court, moyen et long termes. Ainsi la France milite, sur la base du diagnostic établi par les scientifiques du GIEC, pour une réduction des émissions des pays développés comprise entre 25% et 40% à l’horizon 2020 et une baisse de 50% des émissions mondiales à l’horizon 2050. Nous souhaitons également que les grandes économies émergentes s’engagent à réduire leur intensité carbone, c’est-à-dire leur niveau d’émissions de CO2 par rapport à leur taux de croissance. C’est une question de responsabilité, d’efficacité et de crédibilité, notamment vis-à-vis des pays les plus vulnérables.
Quel rôle la France entend-elle jouer à Copenhague et après ?
- Grâce au Grenelle de l’Environnement et à l’adoption par l’Europe, sous la présidence française, du “paquet énergie-climat”, la France joue un rôle clef dans les négociations climatiques. Ce que nous recherchons, c’est un accord simple, réel et précis. Nous avons ainsi formulé plusieurs principes pouvant servir de base à un futur accord à Copenhague : la fixation claire d’objectifs de réduction différenciés en fonction des caractéristiques historiques, économiques et géographiques de chaque pays ; l’élaboration d’un plan de lutte contre la déforestation, l’une des principales causes du changement climatique ; le lancement d’un “plan justice climat” en faveur des pays les plus vulnérables, à commencer par l’Afrique, et la mise en place de financements publics et innovants.
Nous proposons aussi la création rapide d’une Organisation mondiale de l’Environnement (OME) afin de veiller à la stricte application des engagements pris par les États. Un accord ne sera possible que s’il constitue une victoire pour chacun.
Quel engagement la France peut-elle prendre pour les pays du Sud ?
- Pour la France, Copenhague doit être l’occasion de proposer un projet politique fondé sur une véritable solidarité climatique internationale. Le “plan justice climat” que nous proposons vise à aider les pays les plus vulnérables à s’adapter aux conséquences du changement climatique, tout en accélérant leur développement économique grâce notamment aux énergies renouvelables. Élaboré en étroite concertation avec les pays concernés, ce plan prévoit un financement mondial, prévisible et stable dans le temps, de l’ordre de 30 milliards de dollars par an, issu par exemple d’un prélèvement de 0,01% sur les transactions financières. Les fonds, gérés par une structure très légère, seront concentrés sur quelques grandes priorités : la reforestation, la construction ou la réparation de digues, le développement des énergies renouvelables… Je suis convaincu que face à l’urgence, l’Homme est capable de se ressaisir et d’être enfin solidaire.
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