Le changement climatique noie les îles du Pacifique.

Kausea Natano, Premier ministre des Tuvalu lance une pétition sur Avaaz

9 novembre 2022

Le Premier ministre des Tuvalu a lancé un appel aux dirigeants et au monde pour alerter de l’avenir de son pays. Dans un message d’urgence, il a indiqué que "mes îles se noient ! Mon pays pourrait être l’un des tout premiers territoires intégralement rayés de la carte par le changement climatique". Trouvez ci-dessous la lettre qu’il a envoyé aux dirigeants et que chacun peut signer sur Avaaz.

Moi, Premier ministre des Tuvalu, je vous écris aujourd’hui avec ce message urgent : mes îles se noient ! Mon pays pourrait être l’un des tout premiers territoires intégralement rayés de la carte par le changement climatique.

Mais nous ne lâcherons rien. Nous allons nous battre. Dans quelques heures, je demanderai à la COP27 en Égypte un nouveau traité mondial pour sortir des combustibles fossiles et aider les pays vulnérables face aux catastrophes climatiques.

Signez ma lettre aux dirigeants du monde entier sans attendre !

https://secure.avaaz.org/campaign/fr/tuvalu_loc/?bjKZDeb&v=143477&cl=19892538667&_checksum=eef2fb145633bdcbf7a58c41e9d7490220e05520debbc0e27d9201f839433b4d

Retrouvez ci-dessous la lettre du Premier ministre des Tuvalu aux dirigeants présents à la COP27 en Égypte :

Aux dirigeants du monde entier présents à la COP27 : Le changement climatique noie les îles du Pacifique.

La dépendance des humains au pétrole, au gaz et au charbon menace d’engloutir nos terres, centimètre après centimètre.

Mais nous ne resterons pas sans rien faire tandis que notre foyer se fait rayer de la carte !

Aux côtés d’une centaine de lauréats et lauréates du Prix Nobel et de milliers de scientifiques, nous demandons aux dirigeants du monde de rejoindre le traité de non-prolifération des combustibles fossiles pour une transition juste.

L’heure est venue enfin de faire la paix avec la planète. Les pays les plus vulnérables ont besoin de fonds pour réparer les pertes et les dommages qui résultent des catastrophes climatiques, mais cette aide se fait toujours attendre : il est temps que ces financements se concrétisent. Il est temps de faire payer les pollueurs.

Ils disent qu’un jour, l’océan submergera le dernier centimètre de cette terre que nous habitons. Mais je vous promets une chose : jusqu’à la dernière seconde, nous continuerons de nous battre.

Car si nous pouvons sauver nos îles, nous pouvons sauver la planète.

Tuvalu mo te Atua

Kausea Natano
Premier ministre des Tuvalu


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