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Tremblement de terre au Japon
12 mars 2011, par
Le Japon vient d’être touché par un séisme très violent, le plus important depuis 140 ans dans ce pays. Ce tremblement a fait malheureusement des victimes. Leur nombre est plusieurs milliers de fois moins élevé que celui des Haïtiens, alors que l’intensité du tremblement de terre d’hier est plus forte que celui qui a ravagé plusieurs grandes villes d’Haïti l’année dernière. Ce n’est pas la fatalité, mais le niveau de développement qui détermine les conditions de survie. De ce niveau dépend la faculté d’adaptation.
C’est un tremblement de terre d’une violence inouïe qui a frappé le Japon dans la nuit de jeudi à vendredi. C’est un séisme de force 8,9 sur l’échelle de Richter qui a touché l’archipel, et il a été suivi d’un tsunami qui a tout emporté sur son passage. Au cours de ces dernières années, seul le tremblement de terre du tsunami du 26 décembre 2004 peut surpasser ce phénomène. C’est d’ailleurs la plus forte secousse ressentie au Japon depuis 140 ans.
Tout l’archipel a été ébranlé. La capitale Tokyo est éloignée de 380 kilomètres de l’épicentre. Les immeubles ont tangué pendant deux minutes, mais ils ne se sont pas effondrés. Le raz-de-marée a provoqué de nombreux dégâts, heureusement l’alerte avait été donnée. Hier soir, les dernières estimations faisaient état de 88.000 personnes n’ayant pas donné signe de vie à leur famille. Toutes les communications sont coupées dans de nombreux secteurs, c’est l’inquiétude.. C’est un bilan sans commune mesure avec d’autres séismes bien moins violents, mais se situant dans des pays qui n’ont pas les moyens financiers d’anticiper. Les constructions répondent à des normes antisismiques. C’est bien l’anticipation qui permet au Japon de sauver la vie de centaines de milliers de personnes, et d’éviter l’effondrement politique du pays.
Plus de 200.000 morts à Haïti, beaucoup moins au Japon
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre d’une intensité de 7,3 sur l’échelle de Richter a lieu à proximité de la capitale Port-au-Prince. En quelques minutes, plus de 200.000 personnes sont tuées. Et c’est un État qui s’effondre, toutes ses structures ont en effet disparu dans les décombres. Un an plus tard, le chantier de la reconstruction est loin d’être terminé. Cette catastrophe a en effet touché le pays le plus pauvre des Amériques, et les moyens financiers très limités dont dispose Haïti n’ont pas permis d’anticiper un tel phénomène.
Cinq ans auparavant, le tremblement de terre au large de Sumatra a emporté plus de 200.000 personnes dans tout l’océan Indien. Là aussi, le manque de moyen financier est à l’origine d’un manque d’anticipation.
Nombreuses sont les vies qui peuvent être sauvées lors d’une catastrophe naturelle, c’est ce que vient de rappeler le tremblement de terre au Japon. Tout réside dans l’anticipation, car la violence de ces phénomènes est prévisible. Il est donc possible de construire des infrastructures qui peuvent y résister.
Réduisons les inégalités
Se pose alors le problème de l’inégalité à l’échelle du monde, car cette capacité d’anticipation dépend du niveau de développement du pays. Un des plus importants tremblements de terre de l’Histoire dans la 3ème puissance économique du monde ne met pas le pays à genou et ne provoque pas des centaines de milliers de victimes.
C’est ce droit à l’adaptation qui est revendiqué par la majorité des peuples du monde. Il s’inscrit dans une bataille globale pour l’égalité des peuples du monde. Cette revendication concerne non seulement des transferts financiers et technologiques pour construire des maisons en dur résistant aux tremblements de terre, mais aussi et surtout l’adaptation au changement climatique.
Manuel Marchal
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