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L’Inde affirme sa stratégie face au réchauffement
22 mars 2006
Dans son édition du 16 mars dernier, “le Figaro” explique comment l’Inde se prépare à affronter l’impact des changements climatiques.
Pour ce pays d’un milliard d’habitants en pleine croissance économique, la priorité est de s’adapter aux conséquences de la hausse mondiale des températures.
La question du réchauffement climatique dû aux émissions des gaz à effet de serre (GES) ne se pose pas du tout de la même façon en Occident que dans les pays en développement. Le dossier que l’excellente revue scientifique indienne “Current Science” consacre à ce problème permet de mesurer le fossé qui les sépare.
Tandis que les Européens se focalisent sur la réduction des émissions des GES dans le cadre du protocole de Kyoto, les Indiens considèrent l’adaptation aux conséquences du changement climatique comme une priorité. "Dans le débat sur le changement climatique, le problème crucial pour les pays en développement est de réduire la vulnérabilité de leurs systèmes naturels et socio-économiques. Leurs principales préoccupations visent à renforcer la sécurité alimentaire, à limiter les pénuries d’eau, à assurer les moyens d’existence des populations vivant dans les forêts et les régions arides, à protéger les zones côtières et à réduire les risques sanitaires", expliquent Priyadarshi Shukla, de l’Indian Institute of Management, et ses collègues.
Les experts indiens déplorent que, dans les réunions internationales, l’adaptation passe toujours à l’arrière-plan, loin derrière la réduction des émissions. Le prochain rapport de l’IPCC prévu en 2007 devrait faire pour la première fois une très large place à cette problématique. On sait déjà que l’efficacité du protocole de Kyoto est très limitée. Les pays en développement, parmi lesquels l’Inde joue un rôle très actif, l’ont fait émerger lors de la conférence des parties de Marrakech (2001), qui institua un fonds pour l’adaptation, et celle de Buenos Aires (2004). "Mais tout ce qui a pu être fait dans ce domaine jusqu’à aujourd’hui reste très mince", constate Nathalie Rousset, doctorante en économie de l’énergie et environnement au CNRS à Grenoble.
Des moussons perturbées
L’adaptation constitue un enjeu immédiat pour l’Inde. Pas seulement parce que l’impact du changement climatique devrait être plus marqué dans les régions tropicales qu’ailleurs, mais surtout parce que la majorité de la population indienne (700 millions de ruraux sur un total dépassant le milliard d’habitants) dépend directement des conditions climatiques pour assurer sa subsistance. Autrement dit, les stratégies susceptibles de limiter les risques du réchauffement relèvent en fait d’une politique de développement. Mais une contrainte supplémentaire pèse sur les autorités indiennes, car le développement à venir doit se faire en évitant d’augmenter de manière inconsidérée les émissions de CO2 (voir encadré) .
Toute politique d’adaptation se heurte d’emblée à une difficulté : comment parvenir à prévoir les conséquences du réchauffement en fonction des différents scénarios retenus par l’IPCC (entre +1,40°C et 5,8°C d’ici à 2100, par rapport au niveau de 1990) ?. À partir du modèle climatique régional Precis, mis au point par les Anglais, les experts indiens avancent néanmoins plusieurs scénarios. Les changements climatiques pourraient conduire ainsi à de graves perturbations du système de la mousson et se traduire par une accentuation des extrêmes climatiques. Ces phénomènes devraient être accentués dans le Nord du pays, qui constitue aujourd’hui le grenier à céréales de l’Inde. Autre exemple, le paludisme. Actuellement endémique dans le centre-Est du pays, il pourrait gagner le Sud-Ouest du pays, et la période d’infection au cours de l’année pourrait s’étendre. "La vulnérabilité ne dépendra pas seulement de l’évolution du climat, mais aussi des voies de développement choisies par le pays", soulignent Sumana Bhattacharya et son équipe.
Un “protocole de l’adaptation”
La prise en compte de l’adaptation au niveau mondial, et non plus au seul niveau local, pourrait voir le jour avant 2012 et le début de la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto. Un "protocole de l’adaptation" pourrait amener les pays industriels, responsables de 83% des émissions des GES depuis 1800, à financer l’adaptation que les pays en développement vont devoir mettre en place. Ces mesures seront d’autant plus lourdes que les émissions mondiales de GES n’auront pas été limitées fortement.
"La problématique de l’adaptation a moins d’ampleur qu’en Inde, mais elle va se structurer en Europe durant les prochaines années", estime Nathalie Rousset. "En matière d’adaptation au réchauffement, si on excepte les mesures qui ont été prises après la canicule de l’été 2003, force est de constater que rien n’existe aujourd’hui", reconnaissait il y a peu l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC). La mission parlementaire sur l’effet de serre est actuellement en mission en Inde.
Le réchauffement des océans nourrit les cyclones
L’augmentation de la surface des océans est la principale cause de l’intensification des cyclones depuis 35 ans, selon une nouvelle étude publiée le 17 mars 2006 dans la revue “Science”. La saison record qui a touché l’Atlantique Nord en 2005, avec 27 tempêtes enregistrées dont 13 ouragans, a placé au premier plan ce débat sur le lien entre réchauffement climatique et cyclones.
Le lien entre température de l’eau et intensité d’une tempête est a priori évident puisque l’eau chaude alimente la tempête. Cependant, d’autres éléments importants contribuent à la formation d’une tempête tropicale et à son évolution. Tous les experts se sont donc pas d’accord pour établir un lien de cause à effet entre réchauffement des températures et intensification des cyclones.
L’équipe de Carlos Hoyos et Judith Curry, du Georgia Institute of Technology d’Atlanta, a tenté d’isoler le facteur influençant le plus l’intensité des cyclones. Pour cela, les chercheurs ont analysé des données concernant l’Atlantique, le Pacifique et l’océan Indien de 1970 à 2004. Plusieurs facteurs étant en concurrence : la température de l’eau, l’humidité dans les couches basses de l’atmosphère ou encore les cisaillements verticaux du vent, des changements brusques de direction ou de vitesse du vent qui affecte la convection à l’intérieur du cyclone.
Des facteurs comme les cisaillements du vent jouent un rôle important à l’échelle d’un cyclone, expliquent Hoyos et Curry, mais sur la durée, c’est la température de l’eau qui est corrélée à l’intensité des cyclones. Ils publient ces résultats dans l’édition électronique avancée de la revue “Science”.
Dans une étude publiée en septembre dernier, l’équipe de Peter Webster (Institute of Technology, Atlanta) constatait que le nombre de tempêtes de catégorie 4 et 5 avait presque doublé en 35 ans sur l’ensemble du globe : elles représentaient 20% des cyclones dans les années 70 contre 35% ces 10 dernières années.
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