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Conférence sur le changement climatique et le développement de l’Afrique
2 novembre 2015
Dr Fatima Denton, coordonnatrice du programme ClimDev Afrique a fait un vif réquisitoire de la situation de l’Afrique à l’ouverture de la cinquième Conférence sur le changement climatique et le développement de l’Afrique (CCDA-V) la semaine dernière à Victoria Falls, ville balnéaire du Zimbabwe.
De mercredi à vendredi dernier a eu lieu au Zimbabwe la conférence sur le changement climatique et le développement de l’Afrique (CCDA-V). C’est la plus grande rencontre africaine sur le climat.
Elle regroupe chaque année des spécialistes et des leaders sur les défis du changement climatique qui se posent au continent africain et leurs impacts sur le développement. Elle est organisée par ClimDev Afrique, un programme de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, de la Commission de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement.
Intervenant dans le cadre de cette rencontre dont le thème porte sur « L’Afrique, le changement climatique et le développement durable : l’enjeu à Paris et au-delà », Mme Denton, coordonnatrice du programme ClimDev Afrique, a fait remarquer que 2015 a été une année de transitions en cascades. Tandis que ces transitions peuvent être perçues comme la fin des Objectifs du millénaire, l’inauguration des objectifs de développement durable ou d’un traité destiné à succéder à Kyoto à Paris en décembre montrent qu’en réalité, l’Afrique s’apprête à affronter un autre nouvel ordre mondial.
Elle s’insurge qu’il y ait un ordre qui veuille que le sixième de l’humanité aille au lit, chaque jour, la faim au ventre pendant que le reste d’entre nous continue de célébrer notre plus grand appétit pour les biens de consommation.
Elle fustige l’ordre selon lequel l’un de nos capitaux les plus sacrés, notre capital naturel, soit soumis à une exploitation plus accrue, sans un processus de renouvellement.
Pour Mme Denton, il est temps qu’une nouvelle aube s’installe pour marquer l’importance d’un développement inclusif des personnes et envoyer des messages clairs à nous-mêmes et aux autres que : « nous ne pouvons pas continuer à tolérer » la destruction de nos terres avec des systèmes dévastateurs des biens et services écologiques et que nos enfants devraient ne pas en profiter si nous continuons à sur-utiliser nos ressources naturelles rares.
Elle invite les acteurs du changement climatique à se poser la question de savoir : « si nous faisons assez pour arrêter l’hémorragie actuelle des ressources naturelles de nos terres ? ».
Pour Mme Denton, l’année 2015 est également une année importante pour célébrer des initiatives continentales, telles que ClimDev Afrique et de s’interroger si nous avons fait avancer l’ambition audacieuse qui a donné à nos leaders le droit de rêver d’un avenir meilleur et d’envisager une stratégie qui va ouvrir la voie à la réponse de l’Afrique aux impacts des changements climatiques.
Poursuivant son appel à la réaction, Mme Denton s’interroge : « Sommes-nous en mesure de reconstituer, de régénérer nos sols pour assurer que les personnes les plus dépendantes de notre capital naturel ne se retrouvent pas dans une situation sans issue ?".
Le plus urgent maintenant, souligne-t-elle, est de savoir à quelle vitesse nous pouvons courir à réparer et à répondre à la cascade de défis critiques dont nous sommes témoins. Ces défis vont d’un taux alarmant de la dégradation de nos ressources en eau, des sols, du système alimentaire, de la terre, des arbres et forêts et même de l’air que nous respirons sans oublier les précipitations et les températures, indique-t-elle.
La question aujourd’hui est de savoir ce que l’Afrique peut faire pour elle-même et avec les autres au sein d’un nouvel ordre mondial où elle est capable d’agir comme le principal pourvoyeur de services de développement résilient au changement climatique.
Comment changer le cycle actuel d’un système agricole qui se bat pour nourrir sa population et passer à un développement intelligent au plan climatique qui rime avec des produits négociables et de nouveaux marchés ?, s’est-elle interrogée.
« Aujourd’hui, il nous faut une Afrique confiante, une Afrique capable de donner un nouveau sens à son histoire de la croissance ; en mesure d’utiliser l’argument sur les émissions historiques et de dire au reste du monde : vous n’avez plus le droit d’émettre en notre nom et nous sommes prêts à investir dans le développement intelligent en utilisant notre espace atmosphérique actuel, nos économies et à construire des infrastructures résilientes au changement climatique », a-t-elle martelé.
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