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Conférence météo Amcomet au Cap Vert
18 février 2015, par
Les pays africains, présents lors de la troisième réunion de la conférence ministérielle africaine sur la météorologie (Amcomet) à Praia, ont décidé samedi 14 février, qu’ils allaient renforcer leurs services météorologiques afin de réduire les conséquences des phénomènes extrêmes.
Après cinq jours de réunion, une déclaration ministérielle adoptée par l’ensemble des pays africains reconnaît que « les investissements dans les services météorologiques et climatiques permettent de sauver des vies et des biens, de réduire au minimum les pertes économiques et de préserver l’environnement ». Cette annonce survient après des pluies diluviennes tombées sur le Cap Vert en Afrique.
Les échanges lors de l’Amcomet se sont principalement portés sur les récentes catastrophes naturelles sur le continent, comme les inondations meurtrières de janvier au Malawi et au Mozambique, la sécheresse et les vagues de chaleur.
« Cette année et les années qui viennent sont des années critiques pour la planète en général, et plus spécifiquement pour l’Afrique », a déclaré Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui a participé à la création d’Amcomet, conjointement avec la Commission de l’Union africaine (UA).
En effet, « depuis 1950, neuf parmi les dix années les plus chaudes sont les années 2000, donc le réchauffement global est visible en Afrique » a expliqué André Kamga Foamouhoue, chef du département Climat et environnement au Centre africain des applications de la météorologie pour le développement (Acmad), à Niamey.
Un fait avéré par l’ensemble des scientifiques, comme Michel Jarraud, qui a indiqué lors de la clôture de la réunion que « l’Afrique est très vulnérable aux événements météorologiques extrêmes, l’Afrique est très vulnérable à la variabilité climatique ».
Le réchauffement climatique en Afrique « est beaucoup plus important que le réchauffement global moyen », parce qu’au cours des années 2000, « il y a beaucoup d’années où le réchauffement dépasse un degré », alors que le continent n’est pas plus exposé que les autres aux phénomènes climatiques.
Michel Jarraud a indiqué que « les maisons qu’on construit en Afrique utilisent du matériau de très faible résistance parce qu’il n’y a pas beaucoup d’argent, et les gens vont construire dans des zones inondables puisque ça coûte moins cher ». Raison pour laquelle, l’adaptation au changement climatique est un enjeu majeur pour le continent et ses populations.
« Cette adaptation devra passer par l’élaboration d’un certain nombre de produits spécifiques », a-t-il expliqué, prenant pour exemple le projet de centre régional climatique pour l’Afrique centrale, qui ne bénéficie pas d’un volet adaptation. Pour Olushola Olayide, représentant de la commissaire africaine à l’Economie rurale et à l’Agriculture, Rhoda Peace Tumusiime, « l’adaptation est une priorité pour l’Afrique. C’est l’Afrique qui a le plus besoin de s’adapter » au changement climatique, d’autant plus que les phénomènes climatiques extrêmes devraient s’intensifier par leur force et leur nombre.
Malgré un constat alarmant, les participants ont réalisé de nombreuses avancées, et désormais ce sera « à l’Afrique de parler d’une seule voix dans les prochaines négociations en 2015 », lors du Sommet mondial sur le Climat à Paris et durant les phases de négociations. Parmi les mesures sur l’adaptation évoquées, les participants ont proposé le renforcement de leurs services météorologiques.
Les pluies diluviennes en Afrique du Sud ont mit en exergue la nécessité de changer rapidement les habitudes. Jolamu Nkhokwe, directeur du département du changement climatique et des services météorologiques au Malawi, a expliqué à l’Agence France Presse que « certains usagers, agriculteurs ou pêcheurs ne prennent pas au sérieux les messages de prévention et s’installent dans les lits des fleuves ».
Ce dernier a d’ailleurs ajouté qu’il y a « des chefs de village qui, par crainte que le terrain ne soit accaparé par d’autres, s’accrochent à des zones inondables plutôt que de se déplacer en fonction des informations que nous leur donnons ».
En janvier, certaines stations d’observation ont enregistré des records de presque 400 mm de pluie en une journée. Malgré ces données alarmantes, « il faut faire comprendre aux gens qu’il y a un changement climatique et que nous devons nous attendre à davantage de précipitations extrêmes et ne plus habiter dans des zones inondables », a expliqué Jolamu Nkhokwe.
« Le message sur le changement climatique est très important », a ajouté Atanasio Joao Manhique, directeur de l’Institut national de météorologie, pour qui « les gens ont l’habitude de vivre à un endroit, ils y sont depuis dix ans et ils n’ont jamais vu ça ». D’ailleurs, « quand ils reçoivent l’alerte, ils disent : Non, l’eau n’est jamais montée jusqu’ici et cela n’arrivera pas », a-t-il précisé.
Selon Ousmane Ndiaye, chef du département Recherche et développement à l’Agence nationale sénégalaise de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), la sensibilisation est essentielle, car « il y a le problème d’incertitude dans la prévision. Quand on donne une information à quelqu’un, la première question qu’il a en tête, même s’il ne le dit pas, c’est : Est-ce que tu es sûr, est-ce que l’information est fiable ? Parce qu’il doit prendre une décision avec ça ».
« Quand on leur dit qu’il y a une probabilité de 70 % que ça arrive, les gens ne parviennent pas à comprendre, donc il faut leur expliquer en langage clair », a admis ce dernier. Le météorologue a travaillé sur la réception des messages parmi les agriculteurs, son étude révèle que les radios rurales et les SMS sont plus efficaces.
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