
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Des objectifs décevants pour beaucoup
12 août 2015, par
En vue de la conférence mondiale sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre, l’Australie a annoncé mardi 11 août son intention de baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28 % d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2005.
Pour de nombreuses personnalités politiques et associatives, les objectifs présentés hier par l’Australie sont « trop modestes par rapport à ceux déjà dévoilés par d’autres économies développées ». Le chiffre annoncé par Tony Abbott se situe en dessous des recommandations de l’Autorité australienne sur le changement climatique.
Ces taux s’expliquent par le scepticisme du Premier ministre vis-à-vis des questions climatiques. Pour lui, les changements climatiques sont des « foutaises absolues ». Pourtant, l’Autorité australienne sur le changement climatique, composée d’experts indépendants, a recommandé en juillet une réduction des émissions de GES par l’Australie de 40 à 60 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2000.
Ces chiffres permettraient de réellement contribuer à l’objectif mondial d’une limitation de la hausse de 2 degrés Celsius de la température moyenne mondiale par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le pays compte réduire de 5 % ses émissions d’ici 2020 par rapport aux niveaux de 2000. « Nous devons être responsables sur le plan environnemental, mais nous devons l’être aussi sur le plan économique," a assuré Tony Abbott. Raison pour laquelle, il a fixé des objectifs peu élevés : « nous devons réduire nos émissions d’une manière qui soit compatible avec la poursuite de la croissance. »
« Nous sommes parvenus à la décision que notre objectif pour 2030 se situera dans la fourchette de 26 à 28 %", a déclaré Tony Abbott. Mais, il ne programmera pas sur une « fermeture massive » de l’activité charbon dont le pays est un grand exportateur. Pour ce dernier, cet engagement est « un bon objectif, solide, responsable du point de vue économique, responsable du point de vue environnemental ».
Premier exportateur mondial de charbon et de minerai de fer, l’Australie est l’un des plus gros émetteurs de carbone par habitant. D’ailleurs, une grande partie de l’électricité du pays est produite par des centrales à charbon. Tony Abbott est un ardent défenseur de l’industrie houillère, il a d’ailleurs supprimé l’an dernier une taxe sur le carbone et un plan visant à mettre en place un marché de crédits carbone.
L’opposition accuse, selon Reuters, Tony Abbott d’avoir truqué la donne en changeant l’année de référence, 2005, qui a marqué un pic d’émissions dans le monde. De leur côté, les travaillistes se sont engagés le mois dernier à réinstaller un marché des crédits carbone et à augmenter la part du renouvelable dans le mix énergétique à 50 % d’ici 2030.
Le Parti Vert a dénoncé l’“archaïsme” du Premier ministre. « Tony Abbott est bloqué dans les schémas économiques du XIXe siècle, dépossédant ce pays de son potentiel », a indiqué Larrisa Water, sénatrice du parti écologiste, dans un communiqué.
Pour l’Australian Conservation Foundation (ACF), il s’agit d’"un objectif défaitiste qui ne démontre aucune foi dans la capacité des Australiens à s’adapter, à innover et à effectuer une transition vers une économie propre ».
Selon un sondage réalisé la semaine dernière par le groupe d’études Climate Institute, 63 % des Australiens veulent davantage d’actes sur cette question, soit une hausse de six points de pourcentage par rapport à 2014.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)