
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Retour sur le 8e Forum Mondial de l’Eau de Brasilia
17 avril 2018
Dans une déclaration publiée hier, les Alliances mondiales pour l’eau et le climat tirent les enseignements du Forum mondial de l’eau qui s’est tenu à Brasilia et rappelle qu’une des principales conséquences du changement climatique est de restreindre l’accès à l’eau douce.
Les Alliances Mondiales pour l’Eau et le Climat (AMEC) et leurs nombreux partenaires, notamment le Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB), l’Alliance des Mégapoles pour l’Eau et le Climat, l’Alliance des Entreprises pour l’Eau et le Climat (BAFWAC), l’Alliance Mondiale du Dessalement Durable (GCWDA), l’Université du Texas, l’UNECE, le Conseil Mondial de l’eau, en particuliers, se sont vus confier la coordination, des sessions du Thème (Topic) "Eau et adaptation au changement climatique", qui ont fait l’objet d’une large mobilisation préparatoire internationale depuis plus d’un an, ainsi que d’une forte participation durant le Forum.
Même s’il subsiste des sensibilités différentes, en particulier avec certains Pays sur la gestion des eaux transfrontalières, une très large majorité des participants a convergé sur l’intérêt que présentent les approches par bassin, nationales et transfrontalières, pour faire face aux grands défis mondiaux de la gestion des ressources en eau et d’abord à l’adaptation au changement climatique, qui est reconnu par tous comme une priorité pour les eaux douces continentales.
Les principales recommandations peuvent être résumées comme suit en ce qui concerne l’adaptation au changement climatique.
Une mobilisation est indispensable au niveau mondial, afin de mettre en place, de façon urgente, des programmes indispensables pour prévenir et s’adapter aux effets du réchauffement global sur les ressources en eaux douce.
Le "Pacte de Paris sur l’adaptation au changement climatique dans les bassins des fleuves, des lacs et des aquifères", lancé lors de la COP21, propose un ensemble d’actions ayant fait la preuve de leur efficacité et immédiatement applicables.
L’eau douce doit être véritablement reconnue comme une priorité officielle des négociations des COP de la CCNUCC, notamment en insistant sur l’importance des mesures d’adaptation à côté des mesures d’atténuation. L’attention des Parties à la CCNUC est appelée sur l’importance stratégique de l’eau douce dans tous les domaines économiques, sociaux et environnementaux, et elle devrait figurer dans les premières priorités des volets sur l’adaptation de leurs Contributions Nationales (NDC) et l’urgence d’assurer une meilleure intégration de l’eau avec les autres secteurs stratégiques concernés, tels que la ville durable, l’agriculture et l’alimentation, la santé, les transports fluviaux, les forêts, la pêche, les mines ou l’énergie, notamment.
Les acteurs sont encouragés à tous les niveaux à inclure des Solutions Fondées sur la Nature de manière ambitieuse dans leurs politiques et stratégies de lutte contre le changement climatique, d’aménagement du territoire et de gestion des ressources en eau.
La réalisation des ODD à l’horizon 2030 et la mise en œuvre de l’Accord de Paris requièrent d’accélérer et d’augmenter significativement les financements, provenant de toutes les sources, de l’action climatique dans le secteur de l’eau.
Les institutions financières doivent clarifier les orientations de leurs financements climatiques et leurs modalités d’application : Leurs financements doivent soutenir non seulement les projets d’infrastructures, mais aussi servir à améliorer la connaissance des ressources et des impacts du changement climatique, le développement des capacités, la gouvernance, le monitoring et l’évaluation des politiques. Il est souhaitable aussi qu’elles reconnaissent et renforcent le rôle essentiel des organismes de bassin dans la gestion durable des ressources en eau, notamment transfrontalières, en soutenant financièrement les projets conjoints pour faire face au changement climatique.
Il faut assurer l’organisation et l’amélioration dans chaque pays et chaque bassin, de la production, la collecte, la conservation et l’échange des données, dans le cadre de véritables Systèmes Intégrés d’Information sur l’Eau (SIE) qui doivent être renforcés et adaptés en tenant compte du changement climatique. Des systèmes d’alerte précoce des inondations et des sècheresses doivent être développés partout où cela sera nécessaire.
La participation effective et la mobilisation de la société civile dans son ensemble, (Autorités locales, acteurs économiques , associations...) doit être assurée dans les processus de décision et de gestion. L’accès de tous ces partenaires à l’information, à la formation et à l’éducation environnementale doit être amélioré.
Ces recommandations ont été présentées aux ministres présents, qui ont salué les nombreuses contributions et les efforts réalisés pour la préparation des différents processus.
La déclaration ministérielle du Forum, bien que restant très générale, comme pour chaque Forum, encourage les gouvernements à établir ou renforcer les politiques et plans nationaux de gestion intégrée des ressources en eau, y compris les stratégies d’adaptation au changement climatique, en vue d’un accès universel et équitable à une eau potable sûre et abordable, à un assainissement adéquat et équitable, à protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau, conformément à l’ODD6.
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