
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Rapport « Égalité des sexes dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 »
22 février 2018
Les femmes et les filles jouent un rôle capital dans la lutte contre le changement climatique, et il est essentiel de veiller à ce que ce rôle soit non seulement pleinement reconnu, mais intégré dans les Objectifs de développement durable, indique un nouveau rapport de l’ONU.
De l’élévation du niveau de la mer à la baisse des rendements agricoles en passant par les inondations urbaines, les répercussions du changement climatique sont durement ressenties par les femmes. Elles représentent au niveau mondial une large proportion des communautés pauvres qui dépendent des ressources naturelles pour gagner leur vie.
« Il faut mettre à profit le potentiel transformateur du Programme de développement durable à l’horizon 2030 pour la vie des femmes et des filles, partout dans le monde, même si les défis sont énormes. L’extraction à grande échelle des ressources naturelles, le changement climatique et la dégradation de l’environnement progressent à un rythme sans précédent, menaçant les moyens de subsistance de millions de femmes et d’hommes, en particulier dans les pays en développement », affirment les auteurs.
Une action réussie sur le changement climatique dépend de l’engagement des femmes en tant que parties prenantes, et responsables de la planification, pour s’assurer que tout le monde ait accès aux ressources dont elles ont besoin afin de s’adapter et d’atténuer le changement climatique.
Des exemples qui illustrent cette implication sont décrits dans le rapport d’ONU Femmes et vont de leur rôle dans le renforcement de la résilience face aux catastrophes naturelles à celui d’agents essentiels pour soutenir le développement à faibles émissions.
« Bien que des millions aient accès aux services d’eau et d’assainissement depuis 2000, les progrès sont inégaux et certains des acquis sont de plus en plus fragiles à cause du changement climatique, des modes de consommation non durables et de l’intensification des activités agricoles ainsi que de la dégradation des sols », déplorent les auteurs.
Le rapport constate que le changement climatique ne peut pas être entièrement pris en charge par les différents pays, mais nécessite une coopération mondiale renforcée conjointe, de la part des décideurs et des entités non-parties, afin de faire entendre la voix des femmes et de répondre à leurs besoins spécifiques.
Ce rapport « Égalité des sexes dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 » met l’accent sur la question de l’énergie propre, notamment dans la cuisson des aliments.
La préparation des repas - qui, dans l’ensemble des pays, est largement prise en charge par les femmes - nécessite de l’énergie domestique. Dans la plupart des pays en développement et des économies émergentes, les femmes utilisent des cuisinières fonctionnant avec des combustibles solides comme la biomasse (bois, charbon de bois, résidus agricoles et bouses d’animaux) et le charbon comme source principale.
L’utilisation de ces combustibles solides polluants contribue aux émissions nocives de dioxyde de carbone et de carbone noir (suie), agents destructeurs qui entretiennent le changement climatique.
L’investissement dans des cuisinières à bon rendement énergétique qui fonctionnent avec des combustibles plus propres - par exemple, l’énergie solaire renouvelable - est une solution à ce statu quo à forte intensité de carbone, à la fois non sexiste et durable sur le plan environnemental.
En plus des effets néfastes sur le climat, la dépendance aux combustibles solides signifie que les femmes et les filles passent beaucoup de temps à collecter du carburant. « Les effets sur la santé et l’environnement des carburants polluants et des technologies inefficaces peuvent être dévastateurs pour les femmes et les enfants, qui passent généralement plus de temps à la maison », affirment les auteurs.
Le rôle des femmes dans l’agriculture est également souligné dans le rapport. A l’échelle mondiale, un quart de toutes les femmes économiquement actives sont engagées dans le secteur agricole.
Parmi les répercussions du changement climatique figurent la réduction des rendements des cultures et des forêts ainsi que l’acidification de l’océan qui a une incidence négative sur l’exploitation des ressources marines.
Selon le rapport, d’ici à 2050, le changement climatique aura réduit la production de riz de 15%, du blé de 49% en Asie du Sud et respectivement de 15% et 36% en Afrique subsaharienne, entraînant une hausse des prix des denrées alimentaires et aggravant l’insécurité alimentaire.
De nombreuses travailleuses agricoles sont également confrontées à de graves inégalités dans l’accès à la terre, au crédit et aux intrants essentiels tels que les engrais, l’irrigation, la technologie, l’information et les marchés.
Pour cette raison, les technologies d’adaptation des variétés de cultures telles que la résistance à la chaleur et la conservation de l’eau sont particulièrement importantes pour les femmes.
L’un des piliers de cette solidarité internationale contre l’accélération du changement climatique est l’Accord de Paris, dont l’objectif est de limiter l’élévation de la température moyenne mondiale bien au-dessous de 2°C et aussi près que possible de 1,5°C.
« Pour que l’Accord de Paris réussisse, les femmes et les filles doivent être pleinement impliquées dans la politique climatique. Lorsque nous intégrons les femmes dans les solutions climatiques, nous constatons une accélération de la croissance économique et les résultats sont plus durables », a déclaré Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de l’ONU Changements climatiques.
L’action sur le genre et le climat sous l’égide de l’ONU gagne en ampleur et en rapidité. Lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Bonn en novembre l’année dernière, les pays ont adopté une nouvelle feuille de route pour incorporer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le discours et les actions sur le changement climatique.
Le Plan d’action pour l’égalité des sexes définit, dans cinq domaines prioritaires, les activités qui aideront à atteindre cet objectif.
Elles vont du renforcement des connaissances et des capacités des femmes et des hommes à des ateliers et des échanges d’informations, afin qu’ils puissent systématiquement intégrer la problématique hommes-femmes dans tous les domaines de leur travail, à la participation pleine et égale des femmes dans les délégations nationales.
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