
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Catastrophes naturelles
13 novembre 2013, par
Le typhon Haiyan qui a frappé les Philippines vendredi 8 novembre plane sur les échanges de la 19ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques à Varsovie. Une conférence destinée à donner un nouvel élan à la lutte contre le changement climatique et poser les bases de l’accord prévu en 2015.
Naderev Sano, représentant philippin, s’est indigné du « monde qui n’a pas trouvé la volonté politique d’agir contre le changement climatique comme il devrait », alors que son pays est dévasté par le typhon Haiyan.
Des réticences affichées
En parallèle à la conférence sur le climat, la Pologne a organisé un "Congrès mondial charbon", afin de notifier aux pays membres son intention de continuer à utiliser le charbon comme énergie. En effet, les approvisionnements du pays dépendent à 95% du charbon, qui est l’énergie la plus polluante au monde. Pour le Premier ministre polonais, Donald Tusk, il n’est pas question de remettre en question l’utilisation de houille, lignite et gaz de schiste par son pays, car il s’agit pour eux « des principales sources d’énergie ».
Une position vivement critiquée par certains représentants, dont Jamie Henn, porte-parole de la campagne internationale 350 ppm : « C’est comme s’ils lançaient une invitation à une manifestation de l’industrie du tabac à côté d’un congrès mondial sur le cancer ».
De son côté, l’Union européenne a tenté de minimiser les déclarations des autorités polonaises, affirmant que le pays « ne peut pas faire n’importe quoi. Ils sont tenus de respecter la position de l’Union ».
Vers des catastrophes naturelles plus extrêmes
La communauté internationale a pour objectif de limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Cependant, si aucune mesure concrète n’est prise par l’ensemble des participants, la température pourrait encore croître de près de 5°C d’ici à la fin du siècle, et des événements extrêmes devraient se multiplier, ont rappelé en septembre les experts du climat du GIEC. Des catastrophes naturelles pouvant être plus fortes que le typhon Haiyan, classé catégorie 5 et qui pose aujourd’hui un nouveau problème : celle de la classification des cyclones.
Les effets du réchauffement climatique ont renforcé sans aucun doute pour les experts et politiques « le potentiel destructeur des tempêtes, comme des vents de plus en plus violents, des inondations plus importantes, des houles plus hautes et fortes. Certains météorologues souhaitent créer une catégorie 6 et une nouvelle couleur — violet — sur les cartes de températures pour rendre compte des dernières mesures à plus de 50°C ». Il s’agirait là d’un nouvel avertissement.
Avec ou sans modification de classification, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a estimé que les incertitudes de mesure et le manque de recul sont trop importants pour pouvoir attribuer au changement climatique la tendance de l’histoire récente, a noté “Le Monde”.
Le typhon conséquence du changement climatique
En dépit d’un manque de données sur le récent typhon Haiyan, Jean Jouzel, vice-président du GIEC, a estimé qu’il y a « un lien » entre les changements climatiques et le typhon. Pour ce dernier, la multitude de catastrophes naturelles, allant des tornades aux inondations, est une certitude, d’autant plus qu’elles se succèdent à un rythme inédit depuis trente ans.
Selon l’étude de “Munich Re”, publié en octobre 2012, le nombre de catastrophes a été multiplié par 5 en Amérique du Nord au cours des trois dernières années, par 1,5 en Amérique du Sud, par 4 en Asie, 2,5 en Afrique et 2 en Europe.
Jean Jouzel a expliqué à “Libération” que « plus encore que le nombre de typhons, on peut craindre que leur violence, et donc leur impact en termes de destructions et de coûts associés, augmente avec le réchauffement ».
Pour le climatologue danois Aslak Grinsted, les années chaudes ont été marquées par une activité cyclonique plus intense que les années plus froides. Une année plus chaude a jusqu’à 7 fois plus de risques de voir déferler des ouragans comme Haiyan qu’une année froide.
De son côté, Jean Jouzel craint que « dans le climat plus chaud vers lequel on va si rien n’est fait, les risques de cyclones plus intenses deviennent plus importants » . Ce dernier a ajouté : « Ce sont des évènements extrêmes qui sensibilisent le citoyen aux problèmes climatiques, mais il faut bien se rendre compte que même en l’absence de réchauffement climatique, nous aurions de telles catastrophes. Simplement, elles risquent de se multiplier, d’être plus fréquentes, plus intenses » .
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