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Déclaration du Conseil de Sécurité des Nations Unies
22 juillet 2011
À cinq mois de la Conférence de Durban sur le Climat, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a été mercredi le lieu d’un débat sur les effets du changement climatique. Instance chargée de la prévention des conflits et de leur résolution, le Conseil de Sécurité « exprime sa préoccupation devant les répercussions que la perte de territoire de certains États par suite de l’élévation du niveau de la mer pourrait avoir sur la sécurité ». Au moment où les experts du GIEC se réunissent à Brest pour travailler sur les prévisions, le Conseil de Sécurité soulève la gravité de la situation et l’urgence d’agir. Voici le texte de la déclaration du Conseil de Sécurité.
« Le Conseil de sécurité réaffirme la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies. Le Conseil souligne qu’il importe de mettre en place des stratégies de prévention des conflits.
Le Conseil est conscient de la responsabilité qui incombe à l’Assemblée générale et au Conseil économique et social pour ce qui a trait au développement durable et notamment aux changements climatiques.
Le Conseil souligne la résolution 63/281 de l’Assemblée générale en date du 3 juin 2009, qui réaffirme que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques est l’instrument clef de la recherche d’une solution aux changements climatiques, rappelle les dispositions de cet instrument, notamment la reconnaissance que le caractère planétaire des changements climatiques requiert de tous les pays qu’ils coopèrent le plus possible et participent à une action internationale efficace et appropriée, selon leurs responsabilités communes, mais différenciées, leurs capacités respectives et leur situation économique et sociale, et invite les organes concernés de l’Organisation des Nations Unies à redoubler d’efforts, selon qu’il conviendra, et dans le cadre de leurs mandats respectifs, pour s’intéresser et faire face aux changements climatiques, notamment aux répercussions que ceux-ci pourraient avoir sur la sécurité.
Le Conseil prend note de la résolution 65/159 adoptée par l’Assemblée générale le 20 décembre 2010 et intitulée « Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures ».
Le Conseil note qu’en réponse à la demande formulée par l’Assemblée générale dans sa résolution 63/281, le Secrétaire général a présenté à cette dernière un rapport intitulé « Les changements climatiques et leurs répercussions éventuelles sur la sécurité » (A/64/350).
Le Conseil craint que les effets préjudiciables éventuels des changements climatiques puissent, à long terme, aggraver les menaces existantes à la paix et la sécurité internationales.
Le Conseil exprime sa préoccupation devant les répercussions que la perte de territoire de certains États par suite de l’élévation du niveau de la mer pourrait avoir sur la sécurité, en particulier dans les petits États insulaires de faible altitude.
Le Conseil note que, pour les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationales dont il est saisi, l’analyse des conflits et l’information contextualisée concernant, entre autres, les répercussions des changements climatiques sur la sécurité sont importantes lorsque de tels vecteurs de conflit rendent difficile la mise en œuvre du mandat du Conseil ou compromettent la consolidation de la paix. À cet égard, il demande au Secrétaire général de veiller à ce que les rapports qu’il lui présente contiennent cette information contextualisée. »
Ne ratons pas le rendez-vous de Durban
De son côté, le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, dont l’allocution a ouvert ce débat public présidé par l’Allemagne, a assuré que les changements climatiques constituaient une « menace à la paix et à la sécurité internationales ».
Il a appelé les pays développés à assumer leur rôle de chef de file dans ce domaine, tout en soulignant la part de responsabilité qui incombe aux pays émergents.
Le Secrétaire général a demandé à la communauté internationale de prendre des mesures importantes et des engagements clairs concernant l’atténuation des effets du réchauffement climatique lors de la prochaine Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC), qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, au mois de décembre.
Pour le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), M. Achim Steiner, « notre capacité à gérer les conséquences les plus dangereuses des changements climatiques dépendra d’une stratégie définie par des plateformes, mécanismes et institutions internationaux réformés ou nouveaux et capables d’anticiper les problèmes et de faciliter la coopération ».
La question de la dette climatique
• Cuba : aux pays développés de solder leur dette historique
M. Rodolfo Eliseo Benítez Versón (Cuba) a affirmé que les changements climatiques représentaient l’un des plus graves dangers auxquels doit faire face l’humanité pour sa survie. Il appartient aux pays développés de solder leur dette historique à l’égard de l’écologie de la planète, a-t-il déclaré. Le Conseil de sécurité devrait, s’il veut être sérieux sur cette question, commencer à faire une déclaration en mettant l’accent sur le principe de responsabilité commune, mais différenciée. C’est la pierre angulaire, a-t-il précisé, d’une solution juste et durable. De même, le Conseil devrait, a estimé le représentant de Cuba, demander aux pays industrialisés d’assumer une seconde période d’engagement au titre du Protocole de Kyoto avec des objectifs mesurables et plus ambitieux concernant la réduction de gaz à effet de serre.
• Singapour : la responsabilité historique claire des pays développés
M. Vanu Gopala Menon (Singapour) a affirmé que seuls des efforts concertés de la part de tous les États membres avec des acteurs non étatiques pertinents peuvent relever le plus grand défi de l’époque. Les changements climatiques, a-t-il dit, représentent un problème mondial qui exige des solutions mondiales durables dans un cadre inclusif multilatéral. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a-t-il dit, reste et restera l’instance principale pour les négociations sur les changements climatiques.
Il a également estimé que les pays développés avaient une responsabilité historique claire pour résoudre les problèmes que posent les effets des changements climatiques. La participation de l’ensemble des pays, développés et en développement, est nécessaire pour régler cette question, a-t-il souligné.
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Messages
30 juillet 2011, 18:30, par pancrace Mbala
les changements climatiques dùs au rechauffement planetaire constituent bel et bien une menace pour la paix partout sur la planete terre.
Pour ne parler que de l’afrique où le desert s’elargit ; plusieurs populations du sud et du nord migreront vers le centre "bassin du Congo",car l’eau douce et la terre fertile seront au centre des conflits, de guerres et d’insecurité. En plus de cela , il y aura proliferation des maladiese et des famines sur fond de pauvreté
C’est vraiment triste de voir que l’on puisse encore tatonner sur un accord mondial jusqu’à ce jour,alors que le temps passe et que la terre se rechauffe d’avantage.
Par ailleurs ;il est à retenir que la pire des consequences a eviter serait la destruction totale de la couche d’Ozone qui s’accompagnera de la destruction totale de la planete terre et toutes ses vies.Il nous faut donc acquerrir plus de responsabilité au niveau mondial, et l’humanité a besoin d’un eveil ecologique pour sauver la terre et se sauver elle meme.
Soulignons cependant, qu’ il y a urgence de "recadrer le debat climatique", car la terre s’échauffe d’abord (par effet joule) avant de se ré- échauffer (par effet de serre). D’ où la lutte contre l’effet joule est une lutte prioritaire en lieu et place de la lutte contre l’effet de serre qui ne serait qu’une lutte secondaire.
pour ce faire , le monde a urgemment besoin d’une nouvelle ONU : l’Organisation verte des Nations unies.