
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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6 janvier 2009, par
Une de nos préoccupations est de vous éclairer sur le changement climatique et des actions menées pour préserver notre environnement en péril. Une série d’articles publiée depuis plus d’une semaine a mis l’accent sur la prise en compte chaque jour plus importante des changements climatiques dans les politiques, à l’instar du mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025 lancé en 1999 par le Conseil régional de La Réunion.
C’est l’une des priorités de Barack Obama -Président des Etats-Unis- qui souhaite la prise de mesures immédiates ; ce sont les pertes de vies humaines dues aux catastrophes naturelles -220.000 morts en 2008 ; c’est la part importante des énergies renouvelables à La Réunion dans la production électrique -soit 40% ; ce sont les aides accordées aux pays en voie de développement pour freiner l’augmentation des Émissions de Gaz à Effet de Serre et les conséquences du changement climatique sur les cours d’eau. Aujourd’hui, coup de projecteur sur les conséquences économiques prévisibles du réchauffement climatique.
L’ancien chef économiste de la Banque mondiale, Nicholas Stern, a présenté au gouvernement britannique une étude révélant que le réchauffement climatique pourrait coûter à l’économie mondiale jusqu’à 5.500 milliards d’euros en l’absence de mesures réglementaires d’ici 10 ans. Le changement climatique affectera les éléments fondamentaux de la vie sur Terre tels que l’accès des populations à l’eau, la production alimentaire, la santé et les grands équilibres naturels. Le rapport a intégré les risques de pénuries d’eau, de famine et surtout de l’engloutissement des zones côtières.
5.500 milliards d’euros est le prix que coûtera l’inaction face aux bouleversements climatiques qui s’annoncent. Ce chiffre est le résultat de l’étude réalisée sous la responsabilité de Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale. Commandée début 2005 par le gouvernement britannique de Tony Blair, cette étude avait pour but d’évaluer les conséquences économiques du réchauffement climatique pour le Royaume-Uni et le monde d’ici 2100. Le rapport Stern a passé en revue l’éventail des faits avérés sur les incidences du changement climatique et sur son coût économique. Il a pour cela fait appel à différentes techniques d’évaluation des coûts et des risques pour chaque impact du réchauffement de la planète. Puisque le changement climatique affectera les éléments fondamentaux de la vie sur Terre tels que l’accès des populations à l’eau, la production alimentaire, la santé et les grands équilibres naturels, le rapport a intégré les risques de pénuries d’eau, de famine et surtout de l’engloutissement des zones côtières.
Jusqu’à 20% du PIB mondial
Résultats : en se basant sur les modèles économiques actuels, l’étude démontre que si rien n’est fait, les conséquences du changement climatique pourraient coûter 5% du PIB mondial chaque année, dès maintenant et indéfiniment, et que les dommages collatéraux pourraient même porter ce coût à 20% du PIB mondial, voire plus. L’activité humaine d’aujourd’hui et des décennies à venir risque d’avoir des répercussions majeures sur la vie économique et sociale, du même ordre que celles qu’ont eues les deux guerres mondiales et la dépression économique des années 1930. Autrement dit, le changement climatique serait la plus grande faillite de l’économie de marché que le monde n’ait jamais connue.
Lutter énergiquement et dès à présent contre ce phénomène coûtera beaucoup moins cher que ne rien faire
Ces chiffres rappellent donc qu’il est urgent d’agir. Selon le rapport, « le changement climatique étant un problème mondial, la parade doit être internationale, assise sur des objectifs communs sur le long terme, adossée à des accords-cadres de nature à accélérer l’effort dans les dix années à venir et mettant en œuvre les synergies entre les actions à mener à l’échelle régionale, nationale et internationale ». Et à ceux qui estiment que ces efforts coûteront trop cher et mettront en péril la croissance économique de leur pays, comme ne cesse de le crier le président américain Gorges W. Bush, réticent au Protocole de Kyoto, le rapport répond que « lutter énergiquement et dès à présent contre ce phénomène coûtera beaucoup moins cher que ne rien faire ». En effet, selon l’étude, agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre supposera une dépense de l’ordre de 1% du PIB mondial chaque année à condition d’agir dès maintenant. Stabiliser le climat aujourd’hui aura donc, certes, un coût élevé, mais abordable. Différer l’effort se révélera dangereux et bien plus onéreux.
Parmi les menaces, on peut citer l’extinction de 40% des espèces animales, 250 millions de réfugiés, effets climatiques majeurs (ouragans dévastateurs, inondations en série, désertification accélérée, hausse du niveau des mers, recul des terres). On peut parler aussi de l’accroissement des maladies tropicales, de la pauvreté, de la recrudescence de toutes les formes de désordres politiques, de terrorismes et de conflits de survivance les plus sauvages.
Pour ne pas dépasser un accroissement de température de 2°C par rapport au niveau préindustriel, c’est-à-dire rester dans les limites acceptables de l’infernal phénomène de hausse des températures lié à l’effet de serre, les pays devraient consacrer 1% du PIB mondial par an, soit 275 milliards d’euros/an. Le PIB mondial est de l’ordre de 1.500 milliards d’euros. Il faut aussi noter les impacts socio-économiques positifs de ces investissements : créations d’emplois, promotion de l’efficacité et de la lutte contre le gaspillage, recherche de nouvelles technologies.
Par contre, si l’on continue à ne rien faire, le phénomène se traduira par une charge financière mondiale comprise entre 5% et 20% du PIB, c’est-à-dire entre 1.500 et 5.500 milliards d’euros par an ! De plus, dans cette hypothèse la plus pessimiste, il semble qu’il n’a pas été tenu compte du risque possible d’emballement apocalyptique climatique.
Risham Badroudine
Le coût des intempéries 2008 évalué à 200 milliards de dollars
Le numéro 1 mondial de la réassurance par le chiffre d’affaires indique, selon un extrait de son rapport annuel sur les catastrophes naturelles, que les pertes totales de 2008 seront de deux fois plus lourdes qu’en 2007.
Deux seules années auront été plus coûteuses, 2005 avec une facture record de 232 milliards de dollars, et 1995, année du tremblement de terre de Kobé, au Japon.
Le bilan économique des catastrophes de ces deux années-là est ajusté de l’inflation.
Les pertes assurées - couvertes par les compagnies d’assurance et de réassurance - ont grimpé quant à elles en 2008, selon les estimations de Munich Re, de 50% environ par rapport à 2007 pour atteindre 45 milliards de dollars, juste en dessous des 50 milliards déboursés par le secteur en 2005.
Pour les pertes assurées, l’ouragan Ike a été l’évènement le plus coûteux de l’année qui s’achève.
En ce qui concerne le bilan humain, l’Asie est restée cette année le continent le plus frappé, avec au moins 200.000 morts à cause du cyclone Nargis qui a balayé la Birmanie, tandis qu’au moins 70.000 personnes ont perdu la vie dans le tremblement de terre du Sichuan, en Chine.
Munich Re a ajouté que l’année 2008 n’avait pas échappé à la tendance long terme observée actuellement, à savoir des aléas climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, suivis de catastrophes naturelles de plus en plus destructrices.
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