
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un lien entre les tempêtes de neige en Europe et le réchauffement global
24 décembre 2010, par
2010 est encore une des années les plus chaudes, mais paradoxalement l’Europe de l’Ouest connaît un hiver très rigoureux, du jamais vu depuis les années 1980. Selon une étude scientifique, c’est précisément le réchauffement de la planète qui est responsable de cette situation. La fonte des glaces du Pôle Nord entraîne une modification de la circulation des courants atmosphériques. L’air froid est rabattu vers l’Europe.
Depuis déjà plusieurs semaines, les scènes de pagaille se succèdent en Europe. Des milliers de personnes doivent dormir dans des aéroports, des automobilistes sont pris dans des embouteillages, des trains bondés arrivent en retard… tous les transports sont désorganisés. C’est la conséquence d’un phénomène climatique : d’importantes chutes de neige.
Depuis les années 1980, l’Europe de l’Ouest n’avait pas connu un tel épisode. Dans le passé, ce type d’événement n’était pas exceptionnel. Mais peu à peu le souvenir de ces hivers s’est estompé, avec la hausse des températures.
Paradoxalement, c’est au moment où l’Europe de l’Ouest renoue avec les abondantes chutes de neige que les météorologues annoncent que 2010 est une des années les plus chaudes jamais observées. Pour plusieurs scientifiques, la hausse des températures et les chutes de neige sont liées.
Un effet du réchauffement
C’est notamment la thèse de Stefan Rahmstorf, spécialiste du climat à l’Institut Potsdam en Allemagne. Ce retour de la neige est lié à la fonte progressive de la banquise du Pôle Nord. C’est ce qu’indique également le "Journal of Geophysical Research-Atmospheres", publication de l’Union géophysique d’Amérique dans une étude publiée le 5 novembre dernier, par Vladimir Petoukhov, chercheur à l’Institut Potsdam, et Vladimir Semenov de l’Institut Leibnitz de l’Université de Kiel en Allemagne.
Cette étude fait un lien entre l’évolution de la calotte glaciaire de la mer de Barents, et la présence anormale d’un anti-cyclone dans la région polaire. Cette zone de haute pression rabat l’air froid vers l’Europe, et provoque donc une chute des températures. Autrement dit, des scientifiques arrivent à démontrer que les chutes de neige qualifiées aujourd’hui d’exceptionnelles sont liées au réchauffement climatique.
Mais si ce type de tempête devenait plus tard la norme, alors il ne reste que peu de temps pour anticiper. Les chutes de neige ont en effet rappelé la très grande inadaptation des infrastructures de transport en Europe dans ce cas. La plupart des marchandises sont aujourd’hui convoyées par camion, or ces véhicules ne peuvent pas rouler en cas de neige abondante, car ils sont susceptibles de bloquer la circulation.
Lançons le chantier de l’adaptation
Au cours de ces deux dernières décennies, le transport aérien s’est considérablement développé pour les liaisons internationales. Mais la neige et le froid empêchent les avions de décoller. Quelle alternative est-il possible de proposer ?
Quant au train, les lignes internationales sont prises d’assaut à un point tel que l’Eurostar qui relie la Grande-Bretagne à plusieurs pays européens a dû geler les réservations pour plusieurs jours.
C’est comme si durant plus de 20 ans, les politiques de gestion des transports avaient été menées en oubliant totalement l’existence des hivers neigeux.
Cette réalité est brutalement rappelée pour les Européens.
Pour ce qui concerne La Réunion, ce qui se passe en Europe fait également réfléchir. Car la réalité du climat de notre île, ce sont les cyclones. Or, avec le réchauffement climatique, notre île est encore plus vulnérable à ces phénomènes qui pourront être encore plus puissants. En effet, la barrière de corail se fragilise, et jouera de moins en moins son rôle de protection de la zone la plus densément peuplée du pays. Pour ne pas être pris au dépourvu comme le sont les Européens, le chantier de l’adaptation au changement climatique ne doit souffir d’aucun retard. C’est une urgence de ce siècle.
Manuel Marchal
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