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Paul Vergès et la lutte contre le changement climatique : contribution d’un Réunionnais à une cause mondiale
22 décembre 2016, par
Le 13 décembre 2016, plusieurs personnalités étaient invité à l’hommage rendu par le Sénat à Paul Vergès. Le sénateur de La Réunion est le créateur de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique, prévue dans la proposition de loi qu’il a fait adopter à l’unanimité du Sénat et de l’Assemblée nationale en 2001. C’est pourquoi plusieurs représentants de la communauté scientifique étaient présents à l’hommage. Paul Vergès était en effet un Réunionnais qui a fait progresser la lutte concernant une cause mondiale : le changement climatique.
Marc Gillet était le premier directeur de l’ONERC, jusqu’en 2009. Il a participé en 2003 à la fondation de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique. En 2007, lorsque le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été honoré du Prix Nobel de la Paix, il a été concerné par cette distinction au titre de sa participation aux travaux du GIEC, lorsqu’il était directeur de l’ONERC. Ce scientifique évoque les débuts de cette institution présidée par Paul Vergès depuis sa fondation jusqu’au décès du sénateur de La Réunion.
Comment s’est construit l’ONERC ?
- Marc Gillet : Paul Vergès était sénateur à Paris, et il est venu me voir au ministère avec son idée de faire un observatoire sur le changement climatique.
L’idée venait de lui et de son entourage. Il y avait notamment Younous Omarjee qui travaillait avec lui. On a eu une première séance de travail avec le ministère. On a essayé de cerner ce que peut être un tel observatoire sur le changement climatique. Il y a eu ensuite des contacts ultérieurs, à haut niveau également. La fonction de l’Observatoire a été définie. À l’époque c’était encore une décision assez prémonitoire de la part de Paul Vergès, c’était d’orienter cela vers les effets du changement climatique, et de la lutte contre ses effets, c’est-à-dire l’adaptation au changement climatique.
On a contribué avec Paul Vergès, Younous Omarjee et un grand nombre de personnes à définir ce que pourrait être l’Observatoire qui ensuite a été mis en place et fonctionne, je pense, très bien, notamment en termes de liens avec le Groupe international d’experts sur le climat (GIEC) et puis avec toute la communauté scientifique française et internationale sur le changement climatique.
Il a aussi mis en place toute la politique d’adaptation française tout au long des années qui se sont écoulées depuis.
Au moment de la création de l’ONERC, existait-il un équivalent dans le monde ?
- Marc Gillet : Absolument pas. Il y avait en Angleterre des choses un peu similaires, et je dirais essentiellement en Angleterre, peut être un peu en Finlande où il y avait eu effectivement un organisme, mais qui n’avait pas été un organisme totalement public. Il avait été mis en place par le gouvernement anglais sur des questions d’adaptation, cela s’appelait le UK Climate Impact Program. En France, il y avait eu des études sur les impacts du changement climatique, mais il n’y avait pas un organisme central qui pouvait consacrer les travaux.
L’ONERC a-t-il permis à la France d’être dans le peloton de tête dans la lutte contre le changement climatique ?
- Marc Gillet : Dans les tous premiers, tout à fait.
Cela-a-t-il contribué à confier à la France l’organisation de la COP21 ?
- Marc Gillet : Je pense que oui. L’ONERC était un peu le représentant de la France au GIEC. Il a contribué à bien assurer la présence française puisque nous avons toujours réussi à avoir un représentant français dans le bureau du GIEC, qui était d’abord Michel Petit, il y a eu Jean Jouzel. Cela permettait d’être très bien représentée au GIEC. Cela venant en appui des interventions politiques qui ont eu lieu ensuite à très haut niveau.
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