
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Notre région
8 octobre 2019
Au terme d’une mission de trois jours à Djibouti, la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Ursula Mueller, a appelé vendredi la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour faire face à la crise climatique qui sévit dans ce pays et dans l’ensemble de la Corne de l’Afrique et à maintenir son appui à la réponse humanitaire.
Dans toute la région, les sécheresses récurrentes, la pénurie d’eau et d’autres chocs climatiques ont provoqué des niveaux élevés de malnutrition, d’épidémies, d’insécurité alimentaire et de déplacements, ce qui a entraîné une augmentation des besoins humanitaires.
« Le changement climatique est réel et j’ai pu le voir ici. J’ai vu la sécheresse généralisée et j’ai rencontré des communautés qui peuvent difficilement avoir accès à de l’eau salubre. Elles m’ont expliqué l’impact de cette situation sur leur vie. Djibouti n’a [pratiquement] pas contribué à l’urgence climatique mondiale, mais sa population en subit les conséquences au quotidien », a dénoncé Mme Mueller, qui est également Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence.
De vastes zones de Djibouti sont exposées à des conditions climatiques extrêmes, affectant la disponibilité de l’eau et les conditions d’hygiène, augmentant le risque d’épidémies. A cela s’ajoutent des niveaux élevés de pauvreté et de chômage, ce qui fait que plus de 280.000 personnes – soit un Djiboutien sur trois - sont victimes d’insécurité alimentaire chronique.
« Les taux de malnutrition aiguë sévère sont alarmants et considérés comme une urgence selon les normes mondiales. Dans le village de Bondara, des femmes m’ont raconté qu’elles faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour nourrir la famille, mais les sécheresses fréquentes les en empêchent », a déclaré Mme Mueller.
En se rendant dans le village de Bondara, touché par la sécheresse, au sud de Djibouti, Mme Mueller a rencontré un groupe de jeunes migrants de la région éthiopienne d’Oromia qui effectuait un dangereux voyage vers la péninsule arabique à la recherche d’opportunités. « C’était déchirant d’entendre une jeune femme de 20 ans affirmer que son rêve était de trouver un emploi de femme de ménage en Arabie saoudite et qu’elle risquait sa vie à la recherche de meilleures opportunités », a dit la cheffe adjointe de l’humanitaire de l’ONU.
Djibouti est une importante voie de migrations avec 400 à 600 migrants qui traversent le pays quotidiennement, fuyant l’impact des conflits, de l’instabilité et du climat rigoureux dans les pays voisins. Djibouti accueille aussi quelque 30.000 réfugiés et demandeurs d’asile et environ 100.000 migrants.
Mme Mueller a visité l’un des villages de réfugiés, à Ali Addeh, à quelques kilomètres de la frontière avec l’Ethiopie et la Somalie. Lors de sa rencontre avec des représentants de la communauté et un groupe de femmes pour en savoir plus sur leurs besoins particuliers, certaines réfugiées ont souligné la nécessité de solutions à long terme.
« Les besoins les plus fondamentaux sont satisfaits. Cependant, il existe peu de moyens de subsistance permettant aux réfugiés de devenir autonomes. Une femme a déclaré que, plutôt que de recevoir de la nourriture, elle préférerait travailler pour nourrir sa famille. Ce genre d’opportunités doit être créé », a expliqué la responsable onusienne.
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre de Djibouti, Abdoulkader Kamil Mohamed, et plusieurs ministres, Mme Mueller a salué les initiatives prises par le gouvernement pour aider les personnes qui ont le plus besoin d’aide.
« Les efforts déployés par le gouvernement pour soutenir les réfugiés ici sont remarquables », a déclaré Mme Mueller. « Mais le gouvernement a besoin d’un soutien supplémentaire pour aider les communautés à renforcer leur résilience et à être autonomes afin que les chocs récurrents ne conduisent pas à davantage de souffrances et de crises plus coûteuses ».
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)