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Les obligations ’vertes’ : première levée de fonds
Changement climatique : une préoccupation mondiale
12 janvier 2009
Les obligations vertes soutiendront les projets de la Banque liés au changement climatique (atténuation des effets et adaptation). C’est une nouvelle illustration de la prise en compte de la dimension environnementale dans les budgets des pouvoirs publics. La proposition d’un budget vert à la Région est la contribution de La Réunion à ce vaste élan mondial
La Banque mondiale lance un produit financier pour le climat, avec les premières obligations vertes qui permettent aux investisseurs de soutenir les projets visant à lutter contre les effets du changement climatique.
La Banque mondiale lance ses premières "obligations vertes" pour combattre le changement climatique. Cette initiative répond à la volonté croissante que manifestent les investisseurs de soutenir des projets liés au changement climatique dans les pays en développement.
Les obligations vertes soutiendront les projets de la Banque liés au changement climatique (atténuation des effets et adaptation). Ces obligations vertes pour combattre le changement climatique sont un exemple des innovations que la Banque mondiale essaie de promouvoir afin d’encourager les secteurs public et privé à prendre part au financement des mesures prises face au changement climatique.
La nécessité d’innover
L’émission d’obligations vertes est un exemple du type d’innovation que la Banque essaie de promouvoir par le biais de son Cadre stratégique pour le développement et le changement climatique, approuvé par le Comité de développement lors des dernières Assemblées annuelles organisées en octobre. L’un des objectifs de ce Cadre est de contribuer à stimuler et à coordonner les nouveaux fonds alloués par les secteurs public et privé pour financer les mesures prises face au changement climatique. C’est la première fois que la Banque propose des obligations visant à lever des fonds destinés à un programme spécifique.
La première émission d’obligations vertes, libellée en couronnes suédoises (SEK), a atteint un montant total de 350 millions de dollars, la durée de vie de ces obligations étant de six ans. Au moment de l’émission, le taux d’intérêt annuel était de 0,25 % supérieur à celui des obligations émises par le gouvernement suédois, ce qui représentait un rendement de 3,15 % par an pour les investisseurs. Le groupe SEB, qui est le seul chef de file, a proposé les obligations aux investisseurs par le biais de son réseau de distribution.
Les obligations vertes sont un soutien aux mesures visant à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter, assure la Banque mondiale. Les obligations vertes soutiennent en effet les projets de la Banque destinés à faire face au changement climatique (en atténuant ses effets et en s’y adaptant).
Promotion des transports collectifs
Exemples de projets soutenus par ces obligations visant à atténuer les effets du changement climatique : Recherche d’une plus grande efficacité du transport, incluant la commutation de combustible et le transport de masse ; Traitement des déchets (émission de méthane) et construction de logements permettant une utilisation rationnelle de l’énergie ; Réduction du CO² en encourageant la reforestation et en évitant la déforestation, ...
Un "compte vert" spécial sera utilisé pour gérer les fonds provenant des obligations vertes. À la fin de chaque trimestre, les fonds seront déduits de ce compte et ajoutés au pool de prêt de la Banque mondiale. Le montant sera égal aux nouveaux décaissements "verts" du trimestre en question destinés à soutenir les projets éligibles.
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