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par le Dr Raymond Vergès

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La CGPER demande un recadrage de la loi d’avenir de l’agriculture

Pour une prise en compte de notre île

lundi 14 octobre 2013


La CGPER est inquiète, les propositions des Réunionnais n’ont pas été retenues dans le projet de loi sur l’avenir de l’agriculture. Quant à la sécheresse, elle fait des ravages dans le Nord et l’Est.


Sécheresse à La Réunion.
Photo Toniox

À quelques jours de la venue de Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer, la CGPER a rencontré la presse hier à Beaufonds. Une cinquantaine d’agriculteurs de la région se sont réunis à cette occasion.

La CGPER a donné son analyse du projet de loi sur l’avenir de l’agriculture. Ce texte doit être présenté en Conseil des ministres avant la fin du mois. Jean-Yves Minatchy rappelle que la CGPER avait adressé des propositions pour le volet réunionnais de cette loi. Rien n’a été retenu contrairement à ce qui avait été annoncé aux syndicalistes.

Or, la CGPER constate que ses revendications répondent à des besoins exprimés de longue date. « Comment accepter que des agriculteurs n’aient que 360 euros de retraite ? », s’indigne Jean-Yves Minatchy. Le président de la CGPER estime que 30 ans de travail sur une exploitation à La Réunion valent 40 années en France à cause des conditions climatiques et du relief accidenté.

L’autre revendication manquante est la question de la représentativité du syndicat agricole majoritaire à la CGSS, à la CAF, à la SAFER et au CESER. Jean-Yves Minatchy rappelle que depuis 1983, la CGPER a toujours été majoritaire, mais qu’elle n’a jamais eu aucun représentant à la CAF. Le président du syndicat revendique également l’exonération de la taxe foncière sur le non bâti pour les agriculteurs. Il rappelle que c’est le cas depuis 1991 en Corse. La CGPER demande aussi que la loi prenne en compte l’importance pour l’agriculteur d’avoir son habitation sur l’exploitation, et constate que c’est autorisé en Guadeloupe.

Enfin, la CGPER demande que les jeunes qui s’installent en agriculture soient mieux soutenus.

Autant de points qui montrent que la loi doit être recadrée.


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