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Conférence internationale des Nations unies sur les Petits Etats insulaires en développement (PEID)
6 septembre 2014
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, la Commission de l’océan Indien rend compte de sa participation à la 3e conférence internationale des Petits Etats insulaires en développement.
Le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), Jean Claude de l’Estrac, a présenté devant la session plénière des chefs d’Etat et des gouvernements de la troisième conférence internationale des Nations unies, le plaidoyer de ses PEID membres. « L’heure n’est plus aux débats, elle est à l’action. La COI et ses PEID membres demandent à la communauté internationale d’instaurer un traitement spécifique et différencié pour les PEID », résume Jean Claude de l’Estrac.
Afin de favoriser le développement durable de nos îles, quatre principales doléances ressortent du plaidoyer :
- La COI demande, premièrement, à ce qu’une liste crédible soit agréée. En effet, plusieurs listes existent mais certains PEID ne sont ni des îles, ni en développement ni petit ;
- De même, l’organisation supporte le renforcement d’une diplomatie des PEID pour les PEID en vue d’une juste prise en compte des intérêts spécifiques des PEID dans les fora internationaux. Cette action prend toute son importance dans l’optique de la définition de l’agenda pour le développement post-2015 ;
- La facilitation de l’accès aux nouvelles sources de financement multilatéral tient aussi une place importante pour les PEID. Elle permettra entre autres à ce que notre région puisse mettre en œuvre des programmes disposant des financements alloués sous le Fonds d’adaptation ;
- Enfin, il a été demandé qu’un nombre raisonnable de mesures d’appui dédiées aux PEID soient prises à la suite de la Conférence. Elles devraient viser prioritairement les domaines du commerce international et de la finance, des technologies et de l’énergie, du changement climatique et de la pêche.
Ce plaidoyer complète les actions de la COI, à la Conférence internationale des Nations unies pour les PEID. Sa délégation a en effet participé à plus de vingt évènements pour mettre en valeur l’Indianocéanie afin de lui ouvrir d’autres opportunités pour le développement.
Jean Claude de l’Estrac a rencontré son homologue de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Cette agence des Nations unies soutient le plaidoyer de la COI. Une collaboration rapprochée est souhaitée par les deux organisations.
Dans le domaine de la résilience face au changement climatique, l’organisation a eu plusieurs rencontres et évènements avec le Secrétariat du Pacifique et son Programme régional pour l’environnement (SPREP), la Communauté Caribéenne et son Centre régional sur le changement climatique (CCCCC), le Commonwealth, le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (UNDESA), l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) ainsi que le partenariat insulaire (GLISPA).
Suite à ces activités, les jalons pour les échanges d’informations et d’expériences interrégionales avec le SPREP et le CCCCC ont été déterminés.
Avec le GLISPA, le « Western Indian Ocean Coastal Challenge » a été officiellement lancé. En signant un protocole d’accord avec le TNC, la COI a confirmé son engagement pour cette initiative visant à mobiliser les pays de l’océan Indien et d’Afrique orientale autour des actions concrètes en vue de renforcer leur résilience.
Un autre protocole d’accord a été signé entre la COI et l’OMM afin de faciliter le renforcement des compétences météorologiques pour une meilleure prévision, recherche et préparation contre les aléas climatiques dans l’Indianocéanie.
En ce qui concerne le secteur privé, la COI est intervenue lors d’un dialogue de haut niveau organisé par le Bureau du Haut Représentant des Nations unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (OHRLLS). Le Secrétaire général de la COI a insisté sur la responsabilité politique dans l’amélioration de la connectivité aérienne, maritime et numérique qui est un outil de facilitation indispensable des activités du secteur privé et touristiques pour le développement.
Dans le domaine du tourisme, la COI a participé à des discussions ministérielles initiées par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Lors de cette rencontre, le Secrétaire général a réitéré l’importance qu’il accorde à la langue française à Annick Girardin, Secrétaire d’État chargée du Développement et de la Francophonie.
En matière de culture, cinq traditions de l’Indianocéanie ont été mises en valeur dans un film réalisé avec le concours de l’UNESCO : le Grand Mariage des Comores, le Famadiana de Madagascar, le Divali de Maurice, la Fèt Kaf du 20 décembre à La Réunion et le Festival Kreol des Seychelles. « Ces traditions font partie de notre identité indianocéanique : notre héritage. Cette conscience collective de héritage commun nous pousse à collaborer plus étroitement parce que nous savons de ce fait que nous formons une communauté de destin » explique Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI.
Une réunion de travail particulière avec le Secrétariat du Commonwealth a permis aux deux entités d’identifier plusieurs axes de coopération, notamment pour renforcer les capacités d’adaptation au changement climatique et pour faciliter l’accès aux fonds pour le développement durable. Dans ce contexte, la COI collaborera avec le Secrétariat du Commonwealth pour la mise en place d’un centre sur le changement climatique à Maurice.
La délégation a finalement animé un évènement intitulé « la coopération régionale : passerelle pour le développement de partenariats dans la région océan Indien ». Cette opportunité fut l’occasion de célébrer les réussites de la COI et faire valoir son expertise.
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