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Journée mondiale de l’humanitaire
20 août 2016
Hier à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, la Commission de l’océan Indien a appelé à un investissement plus accru dans la gestion des risques de catastrophes dans la région Sud-Ouest de l’océan Indien. Les catastrophes naturelles ont causé des dommages estimés à plus de 17,2 milliards de dollars en termes d’infrastructures agricoles et économiques en Union des Comores, à Madagascar, à Maurice, aux Seychelles et à Zanzibar depuis 1980. Ceci équivaut à une perte moyenne annuelle estimée à 430 millions de dollars sur la base des catastrophes naturelles enregistrées.
L’Indianocéanie est la troisième région du monde la plus touchée par les catastrophes naturelles. Compte tenu de sa situation géographique et de sa superficie, Madagascar figure parmi les pays du monde les plus exposés aux catastrophes naturelles et les plus impactés économiquement. En avril dernier, le cyclone tropical ’Fantala’, l’un des plus violents cyclones tropicaux jamais enregistrés dans le bassin du Sud-Ouest de l’océan Indien, a dévasté l’atoll de Farquhar aux Seychelles, causant des dommages importants aux infrastructures et à l’environnement.
« Les catastrophes naturelles feront toujours partie intégrante de notre vie dans l’océan Indien. Nous ne pouvons pas empêcher les cyclones, les sécheresses et les inondations de se produire, d’autant que le changement climatique accroît les dégâts causés à nos communautés. Toutefois, grâce à nos décisions et nos actions, nous pouvons jouer un rôle crucial pour éviter que ces risques ne se transforment en catastrophes meurtrières et économiquement dévastatrices », a déclaré Mme Gina Bonne, chargée de mission « Environnement durable et changement climatique » de la Comm
ission de l’océan Indien.
Dans le but d’appuyer les décideurs de la région à se concentrer sur des stratégies proactives de réduction des risques, la Commission de l’océan Indien, à travers son projet ISLANDS financé par l’Union européenne, a mis en œuvre, conjointement avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR), un programme novateur, appelé le Programme ISLANDS de Protection Financière (IFPP), qui fournit des outils visant à améliorer la résilience des pays de la région et à réduire leur vulnérabilité face aux risques de catastrophes.
« La réduction des risques n’est pas nouvelle en soi. Ce qui a changé, c’est l’approche globale de la réduction de ces risques, aujourd’hui basée sur les nouvelles technologies. Ces technologies ont abouti à la création d’outils nouveaux et puissants qui peuvent mesurer les risques avec une plus grande précision. Il est important pour les gouvernements d’acquérir les connaissances et le savoir-faire nécessaires pour utiliser ces outils, car une évaluation plus précise de la nature et de l’étendue des risques leur permettra de mieux anticiper les dommages futurs. En connaissant mieux les risques qu’ils encourent, les pays peuvent déterminer les investissements nécessaires pour couvrir l’impact financier des catastrophes rencontrées », poursuit Mme Bonne.
A travers l’IFPP, les connaissances et les compétences nécessaires sont transférées aux techniciens nationaux, afin que chaque pays soit suffisamment équipé pour répondre à ses propres défis. Ainsi, une partie importante du programme, déjà mis en œuvre par UNISDR, s’est focalisée sur la formation du personnel local et de points focaux nationaux pour assurer toute la coordination.
Grâce au programme, un total de 220 personnels locaux a été formé au cours des dernières années. Plus de 3.200 données cartographiques sur les catastrophes ont été recueillies dans la région. Enfin, les îles participantes (Union des Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles et Zanzibar) ont mis en œuvre leur revue budgétaire qui leur a permis d’estimer les investissements nécessaires dans la gestion et la réduction des risques.
« Les gouvernements de la région sont conscients des risques de catastrophes toujours croissants et de la vulnérabilité des pays de la région. Cependant, il est difficile pour eux de justifier l’augmentation des investissements si elles ne peuvent pas fournir des preuves tangibles et mesurables de l’impact positif de ces investissements. »
Au cours des dernières années, les investissements dans la gestion des risques de catastrophe identifiés dans les budgets nationaux sont passés de 2 à 16% du total des montants budgétaires annuels. Ce qui équivaut à une somme combinée de 457 millions de dollars chaque année dans la région.
« Le programme a permis de jeter les bases techniques pour la définition de politiques plus efficaces de réduction des risques de catastrophes. Cependant, il reste beaucoup à faire pour consolider ces acquis et rendre les outils pleinement opérationnels. Il est important de se rappeler que la décision relative à l’augmentation des investissements en matière de politiques publiques reste entre les mains des gouvernements », a conclu Mme Bonne.
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