La Conférence de Bali prépare l’après-Kyoto, et se penche sur la déforestation de l’Amazonie

10 décembre 2007

L’importance des forêts dans les changements climatiques est indéniable. Ces poumons verts, comme l’Amazonie sont de véritables puits de carbone. Mais la Conférence Internationale de Bali sur le climat, organisée sous l’égide de l’ONU, qui se réunit depuis le 3 décembre jusqu’au 14, traite également des conséquences de le déforestation sur les émissions de gaz à effet de serre. Les bois des forêts abattues sont brûlés et dégagent du dioxyde de carbone. D’où la mise en place souhaitée de mécanismes de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation tropicale (REDD).

L’Assemblée générale pourrait proclamer la décennie 2010-2020 “Décennie des Nations-Unies pour les déserts et la lutte contre la désertification”, et préparer les dispositions qui s’appliqueraient en 2012 après le Protocole de Kyoto.

Une dizaine de ministres du Commerce, réunis samedi à Bali dans le cadre de la Conférence onusienne sur le changement climatique, a discuté des politiques commerciales permettant de faciliter le financement de la prise de mesures face au changement climatique.
Les solutions au changement climatique ouvrent la porte à de nombreuses opportunités pour les emplois et le commerce, a indiqué le ministre australien du Commerce, Simon Crean.
« L’intention est d’entamer un dialogue. C’est la première fois que les ministres du Commerce se réunissent pour discuter de ces questions », a déclaré le Ministre indonésien du Commerce, Mari Pangestu.
Pendant deux jours, les ministres devraient débattre d’un éventuel lien entre les politiques du commerce, de l’investissement et du climat et les façons d’élaborer un régime international plus solide permettant de développer les technologies propices au climat et les systèmes d’énergie propre.
En outre, les discussions devraient porter sur les mécanismes pour répondre aux défis institutionnels du changement climatique dans le régime commercial, notamment dans les pays en voie de développement.

La Chine et le changement climatique

La Chine fait ce qu’elle peut pour combattre le changement climatique, le gouvernement étant conscient des défis posés par les impacts du changement climatique, a déclaré vendredi un responsable de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
La réduction du changement climatique doit s’inscrire dans un contexte global et doit être « rationnelle et juste », a déclaré Rajendra Pachauri, président du Panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC) lors d’un événement en marge de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Bali.
« La Chine fait beaucoup pour rendre très efficace l’emploi d’énergie », a déclaré M. Pachauri lors de cet événement intitulé : « Les Nations Unies et la Chine : Connecter les Institutions, la Technologie et le Partenariat pour combattre le changement climatique ».
La Chine a réalisé des investissements majeurs dans des projets hydroélectriques pour atteindre de nouvelles sources d’énergie. Et la Chine a fait des avancées majeures en matière d’énergies renouvelables, a fait savoir M. Pachauri.
Le responsable de l’ONU a ajouté : « La Chine fait ce qu’elle peut et fait probablement encore plus et fera encore plus. Mais ceci doit s’inscrire dans des efforts globaux où le principe de “responsabilités communes mais différenciées” ne peut être oublié ».
La Chine a publié en juin son programme national pour résoudre le changement climatique, fixant des objectifs nationaux ambitieux, notamment la réduction de la consommation d’énergie par unité du PNB de 20% et en augmentant la part d’énergie renouvelable de 10% d’ici à 2010.


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