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Analyse d’un professeur du Centre de recherche sur le climat de l’Université de Beida
29 novembre 2012
Dans un article du “Quotidien du Peuple”, le professeur Zhang Haïbing explique les enjeux de la COP 18 vus de la Chine. Les intertitres sont de “Témoignages”.
La "18e Conférence des parties (COP 18) à la Convention-cadre de l’ONU sur le changement climatique" s’est ouverte le 26 novembre à Doha, au Qatar. Du fait que cette année marque la fin de la première période d’engagements du « Protocole de Kyoto » et le début de la plate-forme de Durban visant à discuter des mesures à prendre pour faire face au changement climatique après 2020, la présente conférence de Doha attire une attention générale.
En effet, elle a pour objectif de terminer les pourparlers sur les engagements de la deuxième période et de matérialiser les résultats des conférences de Cancún et de Durban.
Réduire les écarts dans trois domaines
Le professeur Zhang Haïbing, qui est chercheur au Centre de recherche sur le climat international relevant de l’Université de Beida, a souligné que le problème clé est de réduire les écarts dans trois domaines. Nous l’écoutons :
« Le premier écart se situe dans le respect des engagements, particulièrement ceux des pays développés dans le cadre du protocole de Kyoto. En effet leur mauvais comportement a compromis la réalisation des objectifs sur le contrôle de la température globale. Le deuxième écart concerne l’objectif financier : une grande différence existe toujours entre le montant trop faible du soutien financier des pays développés et la demande des pays en développement pour réduire les émissions carboniques. Le troisième écart porte sur l’objectif de la réduction d’émissions carboniques : lors de la conférence de Durban, les engagements des différents pays dans ce domaine ont beaucoup laissé à désirer. Je pense que la présente conférence doit mettre l’accent sur les moyens visant à réduire ces trois écarts ».
Une implication moindre des pays développés
Parmi ces trois écarts, deux concernent les pays développés. Il paraît que la volonté politique des pays développés de participer à la coopération internationale sur le changement climatique est moins forte qu’auparavant. Il s’agit d’un grand obstacle, dont il sera traité lors de la conférence de Doha, étroitement lié avec l’actuelle situation économique globale. Zhang Haïbing :
« Il y a naturellement plusieurs raisons. Par exemple, dans la présente situation économique mondiale, les pays développés affrontent des difficultés réelles qui les gênent dans leur rôle de meneur ou pour intensifier les efforts en vue de réduire les émissions. D’autre part, la structure internationale a connu un changement évident : les pays en développement se sont redressés en groupe, et cela inquiète les pays développés. Cela amène aussi ces derniers à encore moins assumer les responsabilités qui leur incombent ».
L’édification d’une belle Chine
Au bout de 30 années de réforme et d’ouverture, la Chine est rapidement devenue la deuxième unité économique mondiale. Lors du 18e congrès du PCC, on a lancé le plan d’édification d’une belle Chine tout en faisant progresser le développement écologique, le recyclage et la basse émission carbonique, et d’accorder la même importance à l’édification écologique qu’à l’édification économique, politique, culturelle et sociale. Zhang Haibing a fait remarquer que continuer à faire avancer les pourparlers sur le changement climatique favorise cette stratégie chinoise à long terme. La Chine y jouera un rôle actif. Il précise : « Je crois que la Chine, comme par le passé, continue à participer activement aux pourparlers susmentionnés. Amener les négociations vers un éventuel accord correspond à la stratégie nationale de développement chinois à long terme. Un accord efficace favorisera l’édification d’une belle Chine et correspond aux intérêts d’État de la Chine. De ce point de vue, la Chine veut sincèrement faire avancer le processus de négociation, et nous souhaitons jouer un rôle plus important pour réduire les divergences entre les pays développés et les pays en développement ».
Assumer ses responsabilités
En fait, les négociations sur le changement climatique constituent un processus de résolution des divergences et des contradictions. La Chine est attachée au principe de négocier en double rail, demandant aux pays développés comme à ceux en développement d’assumer respectivement leurs responsabilités. Selon le professeur Zhang, les négociations de Doha seront laborieuses, il faut avoir une patience suffisante. Les principales économies développées et les économies émergentes se chargeront respectivement de la responsabilité dans les négociations, intensifieront leurs efforts pour réduire les émissions carboniques en donnant un exemple à suivre aux autres.
Ces dernières années, le changement climatique a gravement compromis l’environnement global, de plus en plus nombreux sont les Chinois qui s’en rendent compte. M. Fan est un employé retraité ayant travaillé dans le domaine de l’écologie, il s’intéresse beaucoup à la conférence de Doha. Il a dit : « Que ce soit les pays développés ou les pays en développement, ils doivent tous réduire les émissions carboniques ; avec l’élévation de la quantité de gaz carbonique dans l’air, la température globale s’est élevée en même temps. On doit accorder une grande importance à la réduction des émissions carboniques ».
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