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20 ans après la première conférence de presse des communistes sur ce sujet
1er décembre 2015, par
Depuis hier, la France accueille le plus grand rassemblement de chefs d’État jamais organisé. Le thème de la rencontre est la lutte contre le changement climatique. L’ampleur donnée par les dirigeants du monde à cette cause confirme la justesse de l’engagement du PCR dans cette voie depuis une vingtaine d’années. Les communistes ont eu raison de persister dans leur analyse. Les discours des chefs d’État qui se succèdent à la tribune de la COP21 montre qu’elle est aujourd’hui largement partagée.
La Conférence des parties de la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, la COP, s’est ouverte hier au Bourget près de Paris en France. C’est la plus grande réunion de chefs d’État jamais organisée. Elle ouvre un sommet décisif, car au cours des discussions devra se dégager un accord juridiquement contraignant pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est une obligation pour éviter la catastrophe climatique qui peut remettre en cause l’existence de l’espèce humaine.
Cette COP est la 21e du nom, d’où son appellation de COP21. Son rythme est annuel, Paris marque donc le 20e anniversaire de la première rencontre de ce type.
20 années, c’est aussi la durée de l’engagement du Parti communiste réunionnais à faire de la lutte contre les effets du changement climatique une place centrale dans ses combats.
C’est en effet en 1996 que le PCR a lancé l’alerte publiquement. C’était lors d’une campagne électorale pour une législative partielle dans la seconde circonscription, qui regroupait alors les communes de La Possession, du Port, de Saint-Paul et de Trois-Bassins. Claude Hoarau était le candidat du Parti communiste réunionnais. Il avait notamment face à lui Margie Sudre, qui était alors secrétaire d’État à la Francophonie. La participation d’une membre du gouvernement à cette élection lui avait donné un écho médiatique important, ce qui expliquait l’intérêt des journaux de France.
Le Parti communiste réunionnais avait alors saisi cette occasion pour organiser une conférence de presse non pas sur les élections, mais sur un thème qui était alors loin d’être aussi couru qu’aujourd’hui : le changement climatique. Il s’agissait alors pour Paul Vergès et Philippe Berne de donner à ce sujet toute l’importance qu’il mérite.
Cet acte allait être une étape importante dans une politique qui a ensuite suivi cette ligne. Arrivé à la direction de la Région en 1998, Paul Vergès fixait l’objectif d’autonomie énergétique pour La Réunion en 2025. La Région allait ensuite créer les outils nécessaires pour atteindre ce but. C’est tout d’abord le soutien à l’équipement en chauffe-eau solaire. Jadis réservé aux familles fortunée, cet équipement s’est démocratisé et permet à plus de 130.000 foyers de gagner en pouvoir d’achat tout en protégeant l’environnement.
La feuille de route était le PRERURE, l’ARER était le lieu de proposition et d’expérimentation. Cela faisait de La Réunion un exemple qui était souligné jusqu’à ce qu’en 2010 Didier Robert et ses amis ont tout remis en cause.
Par ailleurs, Paul Vergès a utilisé son mandat de sénateur pour proposer une loi qui a fait de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre une priorité nationale. Le texte a aussi permis la création de l’ONERC, Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique, dont la présidence a été confiée depuis sa création au sénateur réunionnais.
Dans le monde, la prise de conscience s’est faite à un rythme plus lent que l’impulsion donnée par Paul Vergès à La Réunion. Cela explique pourquoi tant que l’Alliance était à la direction de la Région Réunion, notre île était considérée comme l’exemple à suivre. C’est pourquoi fort logiquement en 2008 elle a organisée un conférence internationale de l’Union européenne et de l’UICN sur le thème Climat et biodiversité dans les îles. Le ministre français de l’Environnement n’avait d’ailleurs pas hésité à dire que La Réunion avait « un siècle d’avance ».
La justesse de l’orientation des communistes réunionnais n’a cessé de se vérifier depuis. Elle est illustrée aujourd’hui par la plus importante rencontre de chefs d’État et de gouvernement jamais organisée en France.
Mais alors que cette vérification s’imposait au niveau international, elle n’a malheureusement pas été appropriée par la plupart des responsables politiques de La Réunion. C’est ce que démontrent les programmes de la plupart des candidats. Ils ne parlent pas du changement climatique et de ses conséquences, alors que c’est ce qui va peser sur les orientations de La Réunion au cours des prochaines décennies, notamment en termes d’aménagement du territoire.
La preuve la plus éclatante de ce manque, c’est le projet de route en mer lancé par Didier Robert et soutenu par Gilbert Annette. À l’heure où les études montrent qu’il faut arrêter d’investir sur le littoral et qu’il est nécessaire d’anticiper une relocalisation des équipements, le plus gros projet de La Réunion est précisément dans la zone de tous les dangers.
Depuis 20 ans, le PCR est engagé dans la lutte contre le changement climatique. La COP21 confirme la justesse de cette analyse au travers d’une prise de conscience des dirigeants du monde. La classe politique réunionnaise saura-t-elle faire preuve de responsabilité sur cette question en la plaçant au centre de tout ?
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