
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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19 novembre 2022
La conférence mondiale de l’ONU sur le climat, dont les négociations trainent notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres, sera prolongée jusqu’au 19 novembre, a annoncé ce 18 novembre le président égyptien de la conférence Sameh Choukri.
"Je suis déterminé à terminer cette conférence demain", samedi 19 novembre, a déclaré Sameh Choukri, appelant les parties à "passer la vitesse supérieure" dans les négociations, initialement prévues pour s’achever le 18 novembre.
"Je suis toujours préoccupé par le nombre de questions non-résolues, notamment sur les finances, l’atténuation (réduction des émissions de gaz à effet de serre, NDLR), les pertes et dommages (dégâts déjà causés par le changement climatique) et leurs liens", a poursuivi Sameh Choukri, qui est également ministre égyptien des Affaires étrangères.
"J’appelle les parties à travailler ensemble pour résoudre ces questions restantes aussi rapidement que possible", a-t-il ajouté.
Dans la soirée du 17 novembre, en séance plénière, l’Union européenne a proposé la mise en place rapide d’un fonds dédié aux pertes et préjudices, ciblant les pays les plus vulnérables et "reflétant les réalités financières de 2022".
L’UE souhaite ainsi impliquer dans le financement de ce fonds certains pays émergents dont les moyens sont importants, comme la Chine, mais qui ne font pas partie du club des pays riches.
La proposition européenne est conditionnée à un effort accru sur le plan de l’atténuation, c’est-à-dire de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit selon les représentants européens d’une proposition finale.
"L’Union européenne a fait d’énormes pas en avant" dans la recherche d’un accord, a indiqué Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne et leader de la délégation des Vingt-Sept. Ce dernier espére une réponse positive à cette proposition, et un engagement similaire de la part d’autres pays.
Il s’agit d’une ouverture des Occidentaux, car les Etats riches refusent la mise en place d’un tel fonds, demandé par les pays du Sud, les moins responsables du changement climatique et pourtant les plus touchés par ses terribles conséquences.
Les analystes attendent des réactions à cette proposition européenne par le groupe G77+la Chine, qui regroupe plus de 130 pays en développement. Le représentant du Pakistan, Nabil Munir, qui assure la présidence du G77+Chine a qualifié cette proposition européenne de "nouvelle positive". Il a toutefois estimé que "beaucoup de divergences demeuraient", selon des propos relayés par l’AFP.
De son côté, la mise en place rapide d’un fonds dédié aux pertes et préjudices dus aux changements climatiques, n’est pas en accord avec la position belge et flamande sur le sujet, a réagi la ministre Flamande de l’Environnement, Zuhal Demir.
Elle a fustigé la proposition de Frans Timmermans, "alors que plusieurs États membres dont la Belgique, l’Allemagne, la Suède, la Slovaquie et la Pologne n’y sont pas favorables". La question des pertes et préjudices, sujet brûlant des négociations à la COP27, "doit pour nous être abordée avec les instruments et mécanismes existants". Cette dernière a rappelé que l’Accord de Paris stipule que la reconnaissance de ces dégâts climatiques "ne peut donner lieu ni servir de fondement à aucune responsabilité ni indemnisation."
Le 18 novembre matin, un nouveau document de travail en vue d’une déclaration finale a été publié par la présidence égyptienne. Le texte met en avant l’objectif de contenir le réchauffement à +1,5°C et confirme l’appel lancé à Glasgow d’accélérer les efforts vers une réduction du recours au charbon sans systèmes de capture (de CO2) et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles. Cependant, le document ne contient pas d’avancée sur les autres grands sujets qui fâchent comme le financement climat.
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