
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une catastrophe quotidienne
22 septembre 2011, par
Le réchauffement climatique intensifie la désertification dans le monde, notamment en Afrique Subsaharienne, où les zones y sont classées « hyper aride », contre « sec » en Europe et aux États-Unis. L’Asie n’est pas sans reste, le Nord de l’Asie du Sud-Est est classé « aride » et « hyper aride ».
À l’heure où la Somalie voit près de la moitié de sa population mourir de faim, après une intense sécheresse qui a empêché la culture agricole, la communauté internationale se penche sur la question. La réunion de haut niveau sur la désertification, intitulée “La désertification tue non seulement les gens, mais aussi notre développement et notre avenir”, vient de se terminer avec pour objectif d’inciter les gouvernements à agir. « La désertification gagne du terrain dans le monde, mais elle n’est pas une fatalité et peut être combattue par l’intervention des gouvernements », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
Pousser les gouvernements à agir rapidement
Le communiqué de presse des Nations Unies publié, le 20 septembre met en avant l’appel du président de la soixante-sixième session de l’Assemblée générale, Nassir Adulaziz Al-Nasser, à la communauté internationale à mettre en œuvre avec efficacité et volonté la Convention contre la désertification.
Chaque année, 12 millions d’hectares de terres cultivables disparaissent, « soit l’équivalent, au bout de 10 ans, de la taille d’un pays comme l’Afrique du Sud ». D’ici 2020, ce sont plus de 50 millions de personnes qui pourraient être obligées de migrer à cause de l’appauvrissement de leurs terres. « Cette réalité est d’autant plus alarmante que les capacités globales de production alimentaire devront être augmentées de 70%, afin de nourrir les neuf milliards d’habitants que devrait compter la planète Terre en 2050 », a indiqué Nassir Adulaziz Al-Nasser.
Dans une interview accordée au journal “Le Monde”, Luc Gnacadja, secrétaire de la convention sur la désertification de l’ONU, a expliqué que « protéger les sols est un défi mondial ». Ce dernier a indiqué que pour conduire des politiques publiques, il fallait que les objectifs soient définis. « Je propose que la communauté internationale s’engage à ramener la dégradation des terres à zéro d’ici à 2030. J’aimerais que cela soit un des objectifs fixés lors de la conférence de Rio+20 en juin prochain », a proposé le Béninois.
L’Afrique principalement touchée
« Personne n’a tenu ses promesses », s’est indigné Luc Gnacadja. Plus de 12 millions de personnes sont touchées par la famine, après les sécheresses dans la Corne de l’Afrique, face à cette situation les « États occidentaux qui avaient promis transferts de connaissance et soutien financier n’ont pas non plus honoré leurs engagements ». L’Afrique est la seule région du monde où la moitié des terres sont en péril, d’autant plus que, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture), deux tiers des terres arables pourraient disparaître d’ici 2025.
Changement climatique, surpâturage et déforestation pour l’Asie sont les principaux facteurs de cette désertification. Face à cette urgence, de nombreux intervenants appellent à une aide financière et des transferts de connaissance pour développer l’agriculture en Afrique. Des représentants de 43 pays africains sont réunis lundi 5 septembre à Alger pour traiter de la question de l’alignement des programmes d’action, nationaux et sous-régionaux de lutte contre la désertification à la stratégie décennale de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification (UNCCD) qui s’étale de 2008 à 2018.
À cette occasion, plusieurs objectifs ont été définis à travers un (PAN), programme d’action nationale visant à améliorer les conditions de vie des populations et celles des écosystèmes affectés par la désertification, mis en œuvre de convention onusienne ainsi qu’un partenariat global devant soutenir les efforts des pays dans l’application de la convention. De plus, le PAN prendra en compte l’éducation, la sensibilisation et l’information des acteurs, et entre autres, le renforcement des capacités et la mobilisation des ressources financières et technologiques.
Céline Tabou
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