
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
7 milliards d’habitants dans le monde cette année, 10 milliards en 2050
24 août 2011, par
L’institut national d’études démographique a publié son rapport sur la hausse de la population du monde d’ici 2050. Ce document a mis en exergue le franchissement du cap des 7 milliards d’habitants cette année, et la perspective des 10 milliards en 2050 avec l’Inde, la Chine, le Nigéria, les États-Unis et le Pakistan en tête de liste.
Cette hausse démographique aura un impact sur les territoires concernés. En effet, les différentes catastrophes naturelles qu’ont subi ces pays et l’aménagement du territoire difficilement applicable, vont conduire à poser des problèmes de logements pour ces centaines de millions d’habitants supplémentaires. Trois exemples dans trois pays :
Chaque année, la Chine doit faire face à des précipitations torrentielles en été. En 2010, elles avaient causé la mort ou la disparition de plus de 4.300 personnes. Un an plus tard, la situation s’est aggravée par la sécheresse qui a précédé, augmentant le ruissellement et le danger de coulées de boue meurtrières. Le pays compte 1 milliard 394 millions d’habitants et devrait voir sa population augmenter. La sécheresse qui sévit conduit à un exode rural, et les inondations ont déjà détruit des centaines d’infrastructures réduisant les possibilités d’habitation de ces nouveaux venus.
Bien que le gouvernement ait mis en place une politique d’adaptation aux changements climatiques, les zones rurales au centre du pays subissent des inondations et glissements de terrain fréquents que les autorités locales ne parviennent pas à anticiper.
Le Pakistan a subi l’an dernier de graves inondations. C’est la pire catastrophe naturelle en terme de victimes depuis le séisme de 2005 et la plus grande par l’importance des dégâts de toute son histoire. L’ONU a estimé la mort d’environ 300.000 personnes. Les Nations unies comparent cette catastrophe à « un tsunami au ralenti dont les conséquences vont s’amplifier avec le temps », et la qualifie de la pire catastrophe naturelle que n’ait jamais connue le monde depuis la création de l’ONU en 1945. Les dégâts sont estimés à environ 43 milliards de dollars, soit l’équivalent de deux années des revenus de l’État pakistanais. D’ici 2050, le Pakistan abritera 314 millions de personnes, et avec ces pluies, une partie du pays est devenue inhabitable. Où 200 millions de Pakistanais supplémentaires pourront-ils loger ? Actuellement, la possibilité la plus sûre est la capitale et sa région, déjà surpeuplée et ayant des difficultés à loger, nourrir et éduquer sa population actuelle.
En 2050, la population du Bangladesh atteindra 226 millions d’habitants contre 150,7 millions cette année. Avec la montée des eaux, comment le pays va-t-il pouvoir donner un logement sécurisé aux dizaines de millions d’habitants des bidonvilles de Dacca ? Le Bangladesh est un immense delta où viennent se rejoindre le Gange et le Brahmapoutre, deux des plus grands fleuves du monde. Seuls 8% du territoire est en hauteur, en cas de montée des eaux, le pays devra faire face à une catastrophe naturelle sans précédent. D’autant que l’instabilité politique conduit à une absence de maitrise de son aménagement du territoire et de son adaptation aux changements climatiques.
Dans certains pays l’aménagement du territoire est difficilement applicable, notamment par l’absence de stabilité politique ou de prise en compte des conséquences des changements climatiques sur le climat.
De plus, certains pays n’ont pas encore décidé s’ils adopteront des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, bien que la situation devienne critique et que tous les experts appellent à une politique commune pour lutter contre les changements climatiques. Le rapport de l’INED met en évidence la nécessité d’anticiper tous ces changements qui ont pour conséquences des pluies diluviennes, sécheresse, ouragans, tsunami et séisme. Pour anticiper, la seule voie est l’adaptation.
Céline Tabou
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