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Témoignages de rescapés de Katrina
7 septembre 2005
Dans son édition de lundi, “L’Humanité” donne la parole à un réfugié de Katrina. Il raconte ces journées pendant lesquelles lui et sa famille se sont sentis abandonnés.
Tous les témoignages confirment le retard apporté aux premiers secours. Ainsi celui de Francis Adeola, Américain d’origine nigériane et spécialiste des catastrophes naturelles à l’Université de La Nouvelle-Orléans. "Au début, nous pensions que ce serait l’affaire d’une heure ou deux", raconte-t-il à l’AFP, avant de décrire les 5 jours de cauchemar vécus avec sa femme et ses 5 enfants dans l’attente des secours. "Le cyclone est arrivé le lundi matin. À la fin de la journée, il y avait 2 mètres d’eau dans la maison. Je suis sorti sur le balcon pour atteindre le toit et j’ai agité un drapeau blanc. Je pensais que des hélicoptères des secours ne tarderaient pas. Aucun n’est venu... Mardi, j’agitais toujours mon drapeau. Des traces d’essence et de produits chimiques affleuraient à la surface de l’eau. Mes enfants étaient paralysés de terreur. Nous avions particulièrement peur pour notre bébé de 7 mois. Je suis resté sur le toit. Mercredi, aucun hélicoptère. C’est seulement par la grâce de Dieu qu’un secouriste bénévole s’est approché en bateau. Il nous a recueillis, emmenés vers un endroit non inondé où un camion nous a conduits au Convention Center. Là, on nous a dit qu’un autobus allait venir pour nous emmener au Texas. Nous pensions que ce serait l’affaire d’une heure ou deux. Mais l’autobus n’est pas arrivé.
Des tirs dans la nuit
La nuit a été incroyable. Des fous, des gens livrés à eux-mêmes qui ne respectaient aucune règle. Des tirs... Jeudi, on nous a dit que des autobus étaient disponibles. Nous nous sommes mis en file indienne durant des heures au soleil, mais aucun autobus n’est venu. Pas de distribution d’eau ou de nourriture non plus. Des gens partageaient ce qu’ils avaient. Brigitte [le bébé] était dans un état épouvantable, couverte de boutons de chaleur. Nous avons essayé d’affréter des taxis et demandé à des amis de nous tirer de là, mais personne n’avait le droit d’entrer en ville... Vendredi, une rumeur enfle. Des autobus arrivent. Il y avait des vieillards, des gens malades, diabétiques. La réponse des autorités à tous les niveaux a été un désastre total. Quel chagrin. Dans un pays comme les États-Unis, nous espérions au moins une réaction aussi rapide que pour le tsunami".
Asie
Le typhon Nabi frappe le Sud du Japon
21 personnes auraient été tuées ou sont portées disparues et plus de 100.000 habitants ont dû fuir leurs maisons mardi dans le Sud du Japon, balayé par le typhon Nabi qui a déversé des trombes d’eau accompagnées de violentes bourrasques.
Après avoir fait plusieurs blessés lundi dans l’archipel méridional d’Okinawa, le typhon Nabi (mot coréen signifiant "papillon") s’est abattu sur les côtes de la grande île de Kyushu mardi en début d’après-midi.
Se déplaçant à la faible vitesse de 30 km/h, la dépression se dirigeait vers la mer du Japon et devait en principe quitter la terre ferme dans le courant de la nuit de mardi à mercredi, selon l’Agence météorologique japonaise.
Les préfectures de Miyazaki et Kagoshima, au Sud de l’île de Kyushu, ont reçu plus de 1.000 millimètres de pluie depuis dimanche, accompagnées de rafales atteignant 126 km/h, provoquant glissements de terrain et inondations.
Les autorités locales de Kyushu ont ordonné l’évacuation de plus de 100.000 personnes, et ont requis l’aide de l’armée.
"Nous sommes touchés par des pluies torrentielles, et la lenteur avec laquelle se déplace le typhon aggrave la situation. Nous avons lancé un appel à la plus grande vigilance", a déclaré un responsable local à Kagoshima.
Les rafales du typhon, plus faibles que l’ouragan Katrina, balaient néanmoins un rayon de près de 300 km, plus large que celui du cyclone qui vient de dévaster le Sud des États-Unis (140 à 220 km).
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