
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Trois jours après la Conférence de Durban, la réalité s’impose
15 décembre 2011, par
Le colloque sur le réchauffement climatique tenu à Tahiti mardi 13 décembre a réuni des scientifiques de plusieurs pays, dont la région Pacifique, de France et de l’Union européenne.
Certains représentants politiques des îles de Polynésie étaient également présents pour alerter de la disparition prochaine par la montée des eaux de certaines des 118 îles de Polynésie française. L’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC) et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont participé à cet évènement en marge de la Conférence mondiale sur le Climat, à Durban.
Montée inquiétante des eaux
Les 118 îles de Polynésie, dont 67 habitées, sont réparties sur une surface d’environ 4.167 km carrés, dans le Sud de l’océan Pacifique. Les experts estiment que la montée des eaux devrait toucher directement les 270.000 habitants d’ici la fin du siècle. Celle-ci est évaluée à environ 50 centimètres d’ici à 2100, en estimation basse, si le réchauffement climatique ne s’accélère pas, a indiqué l’“Agence France Presse”.
L’inquiétude se pose sur les îles hautes, telles que Tahiti, Moorea, Raiatea ou Bora Bora, qui sont les plus peuplées et devraient être sévèrement affectées par une hausse du niveau de l’océan de plusieurs dizaines de centimètres. L’aménagement du territoire fait que les principales infrastructures, comme les ports, les aéroports, les routes et les bâtiments scolaires, sont situées sur le littoral, et très urbanisées.
« La sécurité civile et la sécurité alimentaire sont en jeu, et nous préparons un plan climatique, que nous déposerons au Sommet Rio +20 en juin 2012 », a déclaré Jacky Bryant, le ministre de l’Environnement de la Polynésie française. « Le déplacement des populations est une piste tout à fait sérieuse de ce plan », a ajouté ce dernier. Face à l’absence de mesures concrètes et précises sur l’environnement, les dirigeants des territoires insulaires et les plus touchés sont soucieux de l’avenir.
Petits États contre gros pollueurs
« Ce que je reproche aux grands pays industrialisés, c’est qu’ils ont les moyens et qu’ils ne font rien, alors qu’ils sont la cause majeure du changement climatique », a exprimé Félix Barsinas, maire de Tahuata, petite île de l’archipel des Marquises, à l’“AFP”. Certains spécialistes restent optimistes et admettent qu’avec des politiques volontaristes répondant à l’urgence de la situation, puis sur le long terme, « il est encore temps d’agir sur le développement du littoral », a indiqué Alexandre Magnan, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDRI).
« Le vrai problème, c’est que ces questions de changement climatique se posent sur des temps assez longs, alors que les politiques d’aménagement, elles, sont des questions d’aujourd’hui », a ajouté ce dernier. L’accord mitigé signé à Durban a certes donné un espoir aux hauts dirigeants, mais les représentants des zones les plus touchées restent toujours dans l’incertitude face aux politiques menées ou à mener. L’an dernier, l’ONERC avait rendu un rapport mettant en avant plus de 200 propositions pour éviter le pire des scénarios et permettre à toutes les régions françaises de se développer durablement.
Céline Tabou
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)