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Illustration de la crise climatique causée par le capitalisme
16 janvier, par
Selon un communiqué de Météo France publié le 14 janvier 2025, depuis le début de 2025, La Réunion fait face à des températures exceptionnellement élevées et à une sécheresse sévère. Des records ont été enregistrés, avec 34 degrés Celsius à Pierrefonds et 29 degrés Celsius à la Plaine des Cafres. Le déficit de pluie en décembre 2024 atteint -80 %, laissant des zones comme Salazie ou Pont Mathurin presque sans précipitations. La crise climatique aggrave cette situation en prolongeant la durée des vagues de chaleur, qui deviennent plus fréquentes et plus intenses, passant d’environ 15 jours par an au-dessus de 31 degrés Celsius dans les années 1980-2010 à plus de 35 jours aujourd’hui. D’ici la fin du siècle, ces fortes chaleurs pourraient s’étendre sur 2 à 6 mois par an, accentuant ainsi les périodes de sécheresse prolongée.
Depuis le début de l’année 2025, La Réunion est confrontée à des températures très élevées et à un épisode de sécheresse marqué. Le mois de janvier est habituellement chaud, mais cette année, les températures dépassent largement les normales de saison.
Les températures observées ces derniers jours sont bien supérieures aux moyennes habituelles. À cause d’un soleil plus présent que d’habitude, les températures ont grimpé :
- À Pierrefonds, 34 degrés le 10 janvier et 26,3 degrés le lendemain matin.
- À Gillot, 33,1 degrés le 10 janvier et 26,5 degrés le 11 janvier.
- À la Plaine des Cafres, 29 degrés le 9 janvier, un record pour ce mois.
Ces températures sont de 2 à 3 degrés au-dessus des normales sur les côtes et de 3 à 6 degrés dans les Hauts. À la Plaine des Cafres, le précédent record était de 28 degrés en janvier 2024.
La Réunion souffre aussi d’un important manque de pluie depuis plusieurs mois. Malgré des pluies importantes avec les cyclones Belal et Candice en janvier 2024, la saison des pluies 2023-2024 a été plus sèche que prévu. De mai à novembre 2024, les précipitations ont été inférieures de 20 % à la normale.
Décembre 2024 a été l’un des mois les plus secs en plus de 50 ans, avec un déficit de -80 % :
- À Salazie : 16 mm de pluie au lieu de 281 mm.
- À Ilet-à-Cordes : 4 mm contre 107 mm.
- Au Chaudron : 8 mm contre 150 mm.
- À Takamaka : 85 mm contre 611 mm.
- À Pont Mathurin : aucune pluie enregistrée.
Janvier 2025 suit la même tendance, avec moins de 10 % des pluies habituelles.
Selon Météo France, dans les prochains jours, le temps restera chaud et sec. Le soleil continuera de briller fortement, surtout dans les Hauts, au moins jusqu’à la fin du mois. Plus tard, un retour des pluies est possible, mais rien n’est encore certain.
L’impact de la crise climatique : vers 2 à 6 mois de chaleur intense par an
Les effets de la crise climatique sont déjà visibles à La Réunion. En 55 ans, la température moyenne a augmenté de +0,9 degrés, soit +0,18 degré par décennie. Selon les projections, d’ici la fin du siècle, la température pourrait encore monter de 1 à 4 degrés.
Les journées très chaudes deviennent plus fréquentes. Dans les années 1980-2010, il y avait environ 15 jours par an au-dessus de 31 degrés. Aujourd’hui, ce nombre est passé à plus de 35 jours. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, ce nombre pourrait atteindre 2 à 6 mois de chaleur intense par an.
La ressource en eau est aussi menacée. Bien que les précipitations n’aient pas beaucoup changé globalement, certaines régions comme le sud-ouest ont vu leurs pluies diminuer de 35 % en 60 ans. Pour la fin du siècle, on prévoit une baisse de 5 à 10 % des pluies annuelles et des saisons sèches plus longues.
Enfin, les périodes de pluie deviendront plus irrégulières : des épisodes très secs pourraient être suivis de fortes pluies. Ce cycle déséquilibré compliquera la gestion de l’eau avec le système actuel de consommation.
M.M.
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