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Etat de la ressource en eau à La Réunion
27 novembre 2013, par
L’épisode de fortes pluies ne sera pas suffisant pour compenser la pénurie. La sécheresse historique s’est en effet aggravée au mois d’octobre. C’est l’inquiétude pour les agriculteurs. Et c’est aussi le même sentiment pour l’avenir, car comment ferons-nous pour partager une ressource indispensable à la vie qui ne cesse de diminuer.
Lundi, La Réunion a connu un épisode pluvieux. Mais dès hier, les précipitations se sont atténuées. Elles ne suffiront pas à compenser les déficits accumulés depuis plusieurs mois.
Dans son dernier état de la ressource, l’Office de l’eau constate une nouvelle dégradation de la situation. Quatre cours d’eau ont atteint un minimum historique, ainsi que onze nappes phréatiques.
La situation est la plus inquiétante dans le Nord, l’Est et le Sud. Traditionnellement, le Nord et l’Est sont les régions arrosées de l’île. C’est d’ailleurs sur la base de ce fait qu’un chantier gigantesque a été lancé pour pomper dans l’Est l’eau qui manque dans l’Ouest, la région la plus densément peuplée. Or, c’est au moment où ce chantier va se terminer que tout est chamboulé. La faute au changement climatique.
Le changement climatique enclenché
Le 11 novembre dernier, la conférence de Varsovie sur le climat s’est ouverte avec à l’esprit la catastrophe des Philippines. Ce pays venait d’être touché par le plus puissant cyclone jamais mesuré. Les observateurs auraient pu penser que ce phénomène allait amener les pollueurs historiques à montrer l’exemple. Il n’en a rien été, et c’est même le contraire qui s’est produit. Le Japon et l’Australie ont affirmé vouloir renoncer à leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce sont pourtant ces derniers qui sont responsables du dérèglement climatique.
Le scandale a été si grave que les ONG se sont résolues à quitter la conférence. Par ce geste sans précédent, elles ont voulu marquer leur réprobation, et provoquer l’électrochoc nécessaire à la prise de conscience.
Cet épisode souligne que ce n’est pas demain que le dérèglement climatique cessera, faute de mesures suffisamment contraignantes appliquées sur une longue durée.
Autrement dit, le changement climatique va s’installer. Et pour les Réunionnais, sa manifestation aujourd’hui la plus concrète, c’est la sécheresse.
Un défi pour tous les responsables politiques
Cela signifie qu’une des urgences pour les responsables politiques, c’est de prévoir des moyens pour protéger la population des effets de la sécheresse. Cette année, les planteurs s’attendent à des pertes considérables. Ils vont être les premiers touchés. Dans plusieurs communes de l’île, des coupures ont été décidées pour préserver la ressource. Et dans bien des cas, l’eau ne coulait plus que quelques heures par jour.
C’est un changement total dans les habitudes.
À plus long terme, il sera nécessaire d’anticiper un nouveau mode de gestion de cette eau précieuse. Car si la ressource reste soumise à un régime de sécheresse, la population continue d’augmenter de 10.000 personnes par an. Plus nous serons nombreux à La Réunion, et plus nous serons sous les effets du changement climatique. La puissance publique ne peut ignorer cette réalité, elle doit donc agir.
M.M.
Le communiqué de l’Office de l’eau L’état quantitatif des ressources en eau superficielle et souterraine se dégrade sur l’ensemble du département. Les débits médians mensuels des cours d’eau poursuivent leur baisse et les déficits les plus importants se maintiennent essentiellement dans les secteurs de la Plaine des Palmistes (-90% sur le Bras Noir) et de l’Est (-91% sur le Bras Panon, -89% sur la Rivière Saint Jean, -77% sur le Bras Laurent, -74% sur la Rivière des Roches et -65% sur le Bras des Lianes). Dans une moindre mesure, des déficits sont enregistrés sur la Rivière des Marsouins (-30%) et la Rivière du Mât (-26%) mais leurs débits sont proches des minimums historiques. Sur le Sud et le Sud-Ouest, l’état des cours d’eau est également déficitaire. La Rivière Langevin et la Source Dussac connaissent des déficits respectifs de -17% et -26%. La Rivière Saint Denis (-4%) maintient un débit stable entre les mois de septembre et d’octobre 2013. Le mois d’octobre s’achève par des précipitations conséquentes enregistrées le 31 dans le secteur Est. Cela permet une remontée du débit des rivières de l’Est mais ne suffit pas à combler les déficits accumulés tout au long de la période d’étiage. En ce qui concerne les eaux souterraines, l’état quantitatif se dégrade par rapport au mois de septembre. Quatre stations supplémentaires connaissent des niveaux inférieurs aux minimums historiques de saison en octobre 2013. Comme pour les eaux de surface, les déficits les plus importants concernent principalement l’Est et les Plaines où l’ensemble des aquifères ont des niveaux inférieurs aux minimums historiques mensuels. Les minimums historiques sont dépassés sur onze ouvrages : le piézomètre « S1 Champ Fleury », le forage « P27 Belle Eau » à Sainte- Suzanne, le forage « S2 Rivière du Mât les Bas » à Bras Panon, le forage « PIB4 Gol » à Saint-Louis, le forage « P11 Syndicat » à Pierrefonds Saint-Pierre, le forage « Ravine Blanche » à Saint-Pierre le forage « S3 Citronnier » dans les hauts de Saint-André, le forage « P14 Champ Borne n°2 » sur le littoral de Saint-André, le forage « Petite Plaine » à la Plaine-Des-Palmistes, les forages « P26 Bourbier les Bas » et « Bourbier les Hauts » à Saint-Benoît. Dans le Sud et à Saint-Gilles, les déficits sont également très importants : -81% à Saint- Gilles et -74% sur le forage « PIB2 les Cocos » à Saint-Louis. Des déficits moins marqués s’enregistrent sur les nappes du Port (-15% en moyenne), de Saint-Paul Ville (-8% en moyenne) et de Sainte-Marie (-27%). |
Les cours d’eau
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Les nappes
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