
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Deux semaines après le passage du cyclone au Mozambique et au Zimbabwe, comment éviter pareille catastrophe ?
4 avril 2019, par
Le changement climatique est souvent cité comme un facteur ayant contribué à la catastrophe qu’a subie le Mozambique et le Zimbabwe. Or, ces deux pays, comme les autres de notre région dont La Réunion, n’est pour rien dans la pollution de l’atmosphère à l’origine du déréglement climatique. Force est de constater que les pollueurs historiques, essentiellement les anciennes puissances coloniales, restent loin d’assumer leur responsabilité en termes de solidarité pour que le Mozambique et les autres pays vulnérables puissent protéger leur population des effets du changement climatique.
Le PAM a besoin de 140 millions de dollars pour les trois prochains mois pour venir en aide aux Mozambicains touchés par le cyclone et les inondations.
« La vie de ces gens a été dévastée. Ils n’ont plus de moyens de subsistance maintenant. Ils ont perdu leurs maisons, leurs fermes, leurs récoltes et leurs proches. Et ils vont avoir besoin d’aide au moins pendant les six à douze prochains mois pour se remettre sur pied », a déclaré jeudi le Directeur exécutif du PAM, David Beasley, dans un communiqué.
« La catastrophe a démontré à quel point les communautés sont vulnérables aux chocs climatiques et va inévitablement faire augmenter les taux de malnutrition déjà élevés », indique le PAM qui estime que « 400.000 hectares de cultures - principalement de maïs - ont été emportés par les eaux quelques semaines seulement avant la principale récolte d’avril-mai. D’autres sources de revenus importantes de la région, comme le bétail et la pêche, ont également été durement touchées ». D’où ce besoin d’aide jusqu’à la prochaine récolte.
Dans l’immédiat, le PAM compte atteindre 1,7 million des 1,8 million de Mozambicains qui ont besoin d’une aide d’urgence. La plupart ont tout perdu. Les produits alimentaires sont rares sur les marchés où les prix ont déjà été multipliés par cinq.
Cette catastrophe a donné lieu à plusieurs interprétations. Beira, la deuxième ville du pays, a été dévastée. Plusieurs médias ont présenté cette cité comme la « première ville rayée de la carte par le changement climatique ». S’il est bien difficile d’attribuer la survenue des inondations et du cyclone Idai au changement climatique, le réchauffement moyen de la température de la Terre a pour conséquence de faire monter le niveau de la mer et donc d’augmenter le volume de l’océan Indien. Ce réchauffement maintient également plus longtemps la température de l’eau au-delà du seuil nécessaire à la vie d’un cyclone. C’est pourquoi l’impact du changement climatique est nécessairement questionnée dans ce phénomène climatique extrême.
Or, il est évident que le Mozambique est un pays qui a contribué de manière très marginale à la hausse de la température moyenne à la surface du globe depuis le milieu du 19e siècle. Les principaux responsables de ce dérèglement restent les pollueurs historiques que sont les pays européens, l’Amérique du Nord et le Japon. S’ils subissent également les effets de ces phénomènes, ils bénéficient de moyens financiers leur permettant de s’adapter, et ont déjà fait leur transition démographique. Ils ne sont pas obligés de tenir compte dans leur politique intérieure d’une population en forte croissance.
Malheureusement, ces pollueurs historiques restent bien frileux quant à leurs engagements à la solidarité avec les victimes de leur croissance économique. Ces derniers ont non seulement subi le pillage de la colonisation par l’Occident, mais doivent aussi faire face aux effets d’une pollution dont ils ne sont pas responsables.
Ainsi, la nouvelle civilisation que devra imposer le respect de l’Accord de Paris ne pourra exister que si elle place au coeur de ses valeurs la solidarité avec les peuples.
M.M.
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