Phénomènes climatiques extrêmes

La tempête Qumaira s’abat sur le littoral atlantique

7 février 2014

Après avoir subi la houle, les vents et des pluies diluviennes avec la tempête Petra, la côte Atlantique française a été touchée hier et aujourd’hui par Qumaira. La veille, 28 départements étaient placés en vigilance orange, et un en rouge, le Finistère, a annoncé Météo France.

En Bretagne, la houle arrive sur le littoral.

Depuis plusieurs semaines, le Nord-Ouest subit d’importants dégâts matériels dus à des phénomènes climatiques intenses auxquels s’ajoute « des submersions sur les parties exposées ou vulnérables du littoral », du côté sud du Finistère, du Morbihan, et de la Loire-Atlantique, entre jeudi 20 heures et vendredi 4 heures.

Rafales de vent et pluies diluviennes

Les prévisionnistes ont annoncé des vents de « forte tempête hivernale (...) pouvant occasionner des dégâts », qui vont « se renforcer sur les côtes des Pays de la Loire en début de nuit prochaine » [entre jeudi et vendredi]. Ils « progresseront vers l’Ile-de-France, qui sera touchée en deuxième partie de nuit ». Des rafales de 100 à 110 km/h dans les terres, et jusqu’à 120 km/h sur les caps exposés, sont attendues, ont annoncé les médias.

Le vent sera accompagné d’un « épisode pluvieux notable, arrivant sur des sols déjà saturés et nécessitant une vigilance accrue ». Les fortes précipitations attendues par le sud du pays sur la Bretagne, pourraient atteindre localement 50 à 60 mm sur les versants exposés du relief. Elles seront accompagnées de rafales de 80 à 100 km/h dans les terres et 90 à 110 km/h sur les côtes, selon les prévisionnistes.

Coupure d’électricité et cargo échoué

Les précédents évènements climatiques ont privés 4.000 foyers jeudi 6 février, dont 3.000 dans le Finistère, selon un dernier point d’ERDF. Plus d’un millier de personnes a été mobilisées pour rétablir la situation après le passage de la tempête Petra. Cependant cette nouvelle tempête ne va pas rien améliorer d’autant que de Ouessant à l’île d’Yeu, la plupart des liaisons maritimes ont été interrompues vers les îles.

Un cargo espagnol s’est encastré mercredi 5 février dans une digue à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) en quittant le port de Bayonne, se coupant en deux. Mais le ministre de la Mer, Frédéric Cuvillier, a estimé que « les risques de pollution massive sont a priori écartés ». Il a également indiqué que la pollution était pour le moment « extrêmement limitée ». Tentant de naviguer dans un mer déchainée par les vents, soufflant à près de 110km/h, le cargo a eu une avarie moteur.

 SaiLin  

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