
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
OXFAM et le coût alimentaire de la crise environnementale
8 septembre 2012
Le changement climatique rend les événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses, les inondations et les vagues de chaleur, beaucoup plus probables. Comme le montre la sécheresse survenue aux États-Unis en 2012, qui dit événements climatiques extrêmes dit prix alimentaires extrêmes. À La Réunion, l’autonomie alimentaire est loin d’être assurée. À quel prix devrons-nous payer la nourriture ? Aurons-nous même la capacité de l’importer ? Voici des extraits de l’étude de l’ONG OXFAM.
Il est probable que l’augmentation du nombre de personnes souffrant de la faim sera l’un des impacts les plus brutaux du changement climatique sur l’humanité. Les émissions de gaz à effet de serre provoquent l’augmentation des températures, modifient les schémas de précipitations et accroissent la probabilité d’événements météorologiques extrêmes — comme la sécheresse qui a touché la région du Midwest des États-Unis en 2012 — avec des conséquences dévastatrices pour la production agricole. Avec comme toile de fond un accroissement de la population et une transformation des régimes alimentaires tels que la production alimentaire mondiale aura du mal à suivre la demande croissante, les perspectives de la sécurité alimentaire dans un avenir caractérisé par un changement climatique incontrôlé sont sombres.
On peut d’ores et déjà observer l’impact du changement climatique sur la production alimentaire, et il ne fera qu’empirer à mesure que le changement climatique s’accélérera. Tout d’abord, les changements à évolution lente des températures moyennes et des schémas des précipitations exercent une pression en aval sur les rendements mondiaux moyens. Vient s’ajouter à ce phénomène la perte des cultures causée par des événements météorologiques extrêmes plus fréquents et intenses.
Des recherches commanditées par Oxfam suggèrent que le prix moyen d’aliments de base comme le maïs pourrait plus que doubler au cours des 20 prochaines années par rapport aux prix moyens observés en 2010 — et que jusqu’à la moitié de cette augmentation serait due aux changements des températures moyennes et des schémas de précipitations.
Les événements météorologiques plus fréquents et extrêmes aggraveront encore la situation, créant des pénuries, déstabilisant les marchés et précipitant des flambées des prix alimentaires qui viendront s’ajouter aux hausses structurelles des prix prévues.
Possible interdiction des exportations
Comme le montre la sécheresse survenue aux États-Unis en 2012, la plus grave depuis plus d’un demi-siècle, les chocs météorologiques, en particulier dans les grands pays exportateurs de produits agricoles, peuvent entraîner une montée en flèche des prix sur le court terme. Ils peuvent par ailleurs déclencher des ripostes de la part des pays producteurs et consommateurs — comme l’interdiction des exportations suite à la sécheresse russe de 2010 — qui peuvent encore faire augmenter les prix. La pression que les flambées des prix ont exercée sur le système alimentaire mondial au cours des quelques dernières années a exacerbé l’instabilité et les conflits sociaux dans de nombreux endroits du monde.
Ces extrêmes sur le plan des événements météorologiques et des prix alimentaires pourraient devenir la nouvelle « normalité ». Il faut mener des recherches supplémentaires pour tester la résistance au stress du système alimentaire mondial, afin de mettre en évidence ses vulnérabilités et d’identifier les politiques publiques qui permettraient de renforcer la résilience dans un monde qui se réchauffe, en particulier pour les consommateurs et les producteurs alimentaires les plus pauvres du monde. Les recherches présentées dans ce document constituent une première étape.
Les plus pauvres seront les plus touchés
Les flambées des prix alimentaires sont une question de vie ou de mort pour de nombreux habitants des pays en développement ; ces populations consacrent en effet jusqu’à 75 pour cent de leur revenu à l’alimentation. La FAO estime que la flambée des prix de 2007/08 a contribué à une augmentation de huit pour cent du nombre de personnes souffrant de sous-nutrition en Afrique. 950 millions de personnes souffrent aujourd’hui de la faim dans le monde. |
Riz, maïs et blé : tous les prix augmenteront
La modélisation de base indique que le prix moyen des denrées de base pourrait plus que doubler au cours des 20 années à venir par rapport aux prix moyens observés en 2010 — et que jusqu’à la moitié de cette augmentation pourrait être causée par le changement climatique (lequel entraîne la modification des températures moyennes et des schémas de précipitations) 14. Entre 2010 et 2030, les prix moyens à l’exportation sur le marché mondial pourraient : - augmenter de 177% pour le maïs. Jusqu’à la moitié de cette hausse pourrait être causée par le changement climatique ; - augmenter de 120% pour le blé. Environ un tiers de cette hausse pourrait être causée par le changement climatique ; - augmenter de 107% pour le riz raffiné. Environ un tiers de cette hausse pourrait être causée par le changement climatique. |
« Une nouvelle sécheresse survenant aux États-Unis en 2030 pourrait faire augmenter le prix du maïs de 140% par rapport au prix moyen des denrées alimentaires de 2030 ».
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« Nous ressentirons tous les effets d’une flambée des prix alimentaires, mais les populations les plus démunies — qui doivent parfois consacrer jusqu’à 75% de leurs revenus à l’alimentation — seront, elles, touchées de plein fouet »
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« Après la débâcle financière, nos gouvernements ont soumis les banques à des "tests de résistance". Nous devons de la même manière tester la résistance du système alimentaire mondial au changement climatique » |
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