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8 décembre 2022
Le sommet de l’ONU sur la biodiversité s’est ouvert le 7 décembre à Montréal dans le but de trouver en deux semaines un accord historique. L’accord de la "dernière chance" pour sauver les espèces et les milieux naturels d’une destruction irréversible.
"Cette réunion est notre chance de passer de la discorde à l’harmonie, d’arrêter cette orgie de destruction et de conclure un pacte de paix avec la nature", a déclaré le président de la COP15, Huang Runqiu, ministre chinois de l’Ecologie et de l’Environnement, après avoir déclaré l’ouverture du sommet.
"Le monde a les yeux tournés vers nous, attend nos travaux et nous devons avancer ensemble", a-t-il ajouté, alors que les négociations traînent depuis trois ans et laissent craindre un nouvel échec retentissant.
Les délégués de plus de 190 pays ont jusqu’au 19 décembre pour adopter un "cadre mondial décennal" mettant un terme d’ici 2030 à la destruction de la nature et de ses ressources, indispensable à la survie de l’humanité et à la lutte contre le réchauffement climatique.
Actuellement, un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent. A cela s’ajoute la pollution et le changement climatique qui accélèrent la dégradation des océans.
"L’humanité est devenue une arme d’extinction massive", a déclaré le secrétaire général de l’ONU à la tribune. Cette situation vient de "notre appétit sans limite pour une croissance économique incontrôlée et inégale".
Cette COP15, similaires aux COP sur le climat, est une des dernières chances de "stopper notre guerre contre la nature", a-t-il déclaré. D’autant plus que e coût de la dégradation des écosystèmes est estimé à 3.000 milliards de dollars par an d’ici 2030, a rappelé Antonio Guterres.
Il s’agit de concrétiser un accord sur une vingtaine d’objectifs, dont le principal vise à protéger 30% des terres et des mers. Selon l’un des derniers communiques de l’ONU, "les mesures doivent être à la fois ambitieuses et réalisables si l’on veut que de réels progrès soient accomplis. Elles devront s’attaquer aux cinq principaux facteurs directs de la perte de biodiversité" :
- le changement de l’exploitation/utilisation des mers et des terres ;
- la surexploitation des organismes ;
- le changement climatique ;
- la pollution ;
- les espèces non indigènes envahissantes.
Outre ces grands thèmes, il s’agira pour les dirigeants de définir les "causes sous-jacentes" à la dégradation de la nature, telles que la surconsommation et la production non durables. "L’agriculture et l’urbanisation par exemple sont à l’origine de 80 % de la perte de biodiversité dans de nombreuses régions, c’est pourquoi il est essentiel de s’y attaquer", selon l’ONU.
Il est également important que les solutions trouvées lors de la COP15 "englobent l’ensemble de la société, du secteur financier et des entreprises aux gouvernements, en passant par les ONG et la société civile."
Avant son discours, une dizaine de militants autochtones avaient protesté lors de l’allocution du Premier ministre canadien Justin Trudeau, signe que la crise écologique dans ces communautés pose de nombreux défis.
Leurs territoires abritent 80% de la biodiversité qui subsiste dans le monde. La reconnaissance, y compris financière, de leur rôle dans l’accord final est une des questions brûlantes à régler.
Or dans un communiqué de presse, l’ONU a indiqué qu’au cours des 15 jours de débat, il sera primordial de faire participer les peuples autochtones et les communautés locales aux processus décisionnels relatifs à la nature, ainsi que la reconnaissance de leurs droits sur les terres.
Avant le lancement de la COP15, des discussions ont eu lieu du 3 au 5 décembre afin de trouver des consensus. Cependant, elles se sont conclues sans avancée significative laissant craindre un échec des prochaines négociations.
"Ce sommet est une chance que le monde ne doit pas manquer, probablement la dernière pour les gouvernements d’inverser le cours des choses et de sauver notre précieux système de survie", a déclaré Bernadette Fischler Hooper, responsable du plaidoyer au WWF.
"Tout le monde parle de compromis, mais nous n’avançons pas assez vite", a déploré Inger Andersen, la patronne de l’ONU-Environnement. D’autant plus que le sommet se déroule sans l’appui des irigeants mondiaux, pourtant venus en nombre à la COP climat de Charm-el-Cheikh en novembre.
Ce sont donc les ministres de l’Environnement qui seront chargés, à partir du 15 décembre, de faire aboutir les négociations. Cependant, certains craignent "des stratégies éventuellement délibérées pour provoquer un scénario semblable à Copenhague", où la COP Climat avait connu un échec retentissant en 2009, note l’ONG Avaaz.
Pour éviter ce blocage, les pays doivent s’accorder sur des objectifs mesurables et contrôlés, afin l’échec l’échec du cadre précédent, adopté en 2010 à Aichi, au Japon.
Des accords devront être conclus sur le financement, notamment sur le montant de l’aide que les pays riches apporteront aux pays en développement pour financer la conservation de la biodiversité. Un point de tension, qui peine à trouver un consensus, notamment lors de la précédente Conférence internationale sur le climat qui s’est déroulé en novembre en Égypte.
Une coalition de nations du Sud a réclamé au moins 100 milliards de dollars par an pour la biodiversité, autant que pour le climat, et d’augmenter progressivement ce montant jusqu’à atteindre 700 milliards de dollars par an d’ici 2030.
Certains pays veulent la mise en place d’un fonds dédié à la biodiversité. Cette proposition est rejeté par les pays riches, qui préfèrent perfectionner les canaux existants, notamment les banques publiques de développement.
La question épineuse de la biopiraterie est aussi un point de blocages, car de nombreux pays exigent que les pays riches partagent enfin les bénéfices des cosmétiques et des médicaments dérivés des ressources conservées au Sud.
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