
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
21 août 2013, par
Le pays subit d’importantes chutes d’eau et inondations dévastatrices. En cinq ans, près de 50 millions de Bangladais sont concernés en moyenne par les inondations. Une majeure partie d’entre eux sont devenus des « migrants environnementaux » dans leur propre pays.
Selon un rapport de la Banque mondiale, si le réchauffement climatique atteint 2°C, cela provoquera « des pénuries alimentaires généralisées » et des « cyclones plus intenses ».
Une catastrophe humanitaire
Au Bangladesh, tous les trois ans, un cyclone dévaste les récoltes, les habitations et les infrastructures, ce qui représenterait un habitant sur trois touché par les inondations. A cela s’ajoute la période des moussons, durant laquelle un quart du pays est sous les eaux, inondant près de 60% du territoire. Le rapport explique que l’élévation du niveau de la mer provoquera la destruction de la production vivrière et détruira les moyens de subsistance. De plus, si le niveau de la mer augmente de 1 mètre, 17% des terres du pays seront ravagés. Bien que les scientifiques attestent que l’élévation de la mer serait de 26 à 88 cm d’ici 2100, les projections peuvent vite évoluer.
L’érosion des rives touche chaque année près de 2.000 à 3.000 km de berges, ainsi que des pluies diluviennes et une accélération de la fonte glacière, de l’Himalaya, le pays va connaitre des inondations « inhabituelles » entraînant la perte de cheptels et de surface cultivable. L’ensemble du territoire est concerné par les changements climatiques, mais aussi dans la vie des Bangladais.
Marie du Pontavice, membre de l’ONG Terre des hommes, a expliqué à “Libération” que « chaque cyclone provoque un chômage instantané. Il n’y a plus de travail dans les camps, ni de moyen de subvenir aux besoins alimentaires ».
L’Asie et l’Afrique en ligne de mire
D’après Veena Khaleque, de l’ONG Practical Action, des habitants des Chars, îles fluviales du Nord du pays, se sont déplacés dix-huit fois dans leur vie : « Les plus vulnérables sont les femmes et les personnes âgées souvent abandonnées ». La chercheuse explique que « 30% des migrations sont dus à des désordres environnementaux » , il ne faut donc pas parler de « réfugiés climatiques », ni de « victimes », mais de « migrants environnementaux », car la migration peut avoir des effets positifs sur le développement économique du pays.
Selon les estimations de 2008, 6 à 8 millions de personnes sont concernées d’ici 2050, mais ce chiffre a été revu à la hausse un an plus tard, avec 20 millions de personnes.
Le Bangladesh n’est pas le seul pays d’Asie à être durement touché par les changements climatiques. Selon Jean Jouzel, expert au GIEC, « la population est très peu sensibilisée, car les intérêts économiques priment sur les risques d’intensification des inondations » dans les régions asiatiques et africaines. « Régulièrement, des inondations spectaculaires surviennent provoquant des déplacements temporaires de populations et des coûts économiques importants », a ajouté ce dernier. L’expert a expliqué dans “La Croix” que « les populations des pays émergents situées sur des zones côtières » sont confrontées à la salinisation des sols et donc l’appauvrissement des récoltes dans ces régions. L’inondation de 2004 avait détruit les trois quarts des récoltes sur pied au Bangladesh.
Céline Tabou
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