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Selon des experts réunis en Grande-Bretagne
3 février 2005
D’un coin à l’autre de l’île, les Réunionnais se plaignent de subir en cette période de très fortes chaleurs. Le phénomène ne serait pas que local. Des experts réunis depuis mardi à Exeter, en Grande-Bretagne, pour la conférence scientifique internationale sur le climat, considèrent que les effets du changement climatique se font déjà sentir.
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Hausses de températures, élévation du niveau de la mer, modification des écosystèmes terrestres et marins sont, aux yeux des scientifiques, les éléments d’un mouvement d’ampleur dont on n’observerait que les prémices.
Les concentrations de gaz à effet de serre relâchées par l’homme dans l’atmosphère ont commencé à dérégler la délicate machine climatique, ont mis en garde les experts réunis mardi 1er février à l’ouverture d’une conférence scientifique.
"Il n’y a plus aucun doute que le climat de la planète change", a rappelé le président de la conférence, Dennis Tirpak avant de préciser : "Neuf des dix dernières années se sont révélées les plus chaudes depuis le début des relevés météorologiques en 1861".
"Depuis les années 1970, le changement climatique a accru la fréquence et l’intensité des épisodes de sécheresse", a-t-il remarqué. "Les écosystèmes terrestres et marins sont modifiés, avec des conséquences difficiles à prédire", a-t-il ajouté.
En Asie, "la répétition des inondations et sécheresses est déjà visible", considère Rajendra Pachauri, président du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), qui travaille sous l’égide de l’ONU.
La fonte de la glace de l’Antarctique est responsable d’au moins 15% de l’élévation de 2 mm du niveau de la mer par an induit par le réchauffement climatique, selon le scientifique britannique Chris Rapley.
Toutefois, l’impact du réchauffement climatique est loin d’être uniforme : une partie de l’Antarctique connaît actuellement une baisse de température, selon les experts.
Le niveau moyen des océans a déjà augmenté de 10 à 20 cm en un siècle et devrait s’élever d’ici à 2100 de 9 à 88 cm, du fait de la hausse de la température et de la fonte des glaciers et calottes glaciaires, selon le GIEC.
La fonte possible du Groenland inquiète beaucoup les experts. Certaines régions côtières commencent déjà à fondre, et une hausse locale de température de 2,7 degrés entraînerait une fonte massive de la couche de glace.
La fonte totale du Groenland se traduirait par une hausse de 7 mètres du niveau des océans, sur plusieurs siècles. "Il est fort possible que le point de bascule intervienne dans les tout prochains siècles", a estimé Jason Lowe du Centre Peter Hadley sur le climat. Même si l’homme parvenait à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, le niveau de la mer continuerait de monter "pendant plus de 1.000 ans", remarque-t-il.
Les experts du GIEC prévoient une hausse de 1,4 à 5,8 degrés de la température moyenne à la surface de la Terre d’ici la fin du siècle, sous l’effet des gaz libérés dans l’atmosphère par les activités humaines, principalement le CO2 (gaz carbonique) relâché par les énergies fossiles telles que le charbon, le pétrole et le gaz.
(D’après un article du “Monde” du 1er février rédigé à partir d’une dépêche de l’AFP)
À propos des classes en été
Après la manifestation des élèves du collège Paul-Hermann à Saint-Pierre avant-hier, la section communiste de Saint-Pierre pose le problème des classes en été sur tout le littoral de l’île à travers le communiqué suivant.
"La manifestation des élèves du collège Paul-Hermann à Saint-Pierre, ce mardi 1er février, à propos des conditions de travail dans leur établissement en cette période de forte chaleur, pose le problème général des classes en été sur tout le littoral de l’île.
C’est un problème réel qui doit trouver sa solution en dehors de toute polémique et de tout débat partisan.
Il faut réfléchir dans deux directions : celle du calendrier scolaire et celle de l’adaptation des bâtis scolaires.
En ce qui concerne le calendrier scolaire, le débat ne peut pas se résumer à une procédure (aussi bien menée soit-elle) organisée par le Rectorat seulement. Tout le monde doit être concerné, aussi bien le monde de l’éducation, (administratifs, enseignants, élèves, parents...) que celui de toutes les autres activités puisque souvent la vie de l’île s’organise au rythme des vacances et des rentrées scolaires qui sont devenues des phénomènes de société importants.
Pour ce qui est de l’adaptation des bâtiments scolaires, une “mise à normes” doit être envisagée par les efforts conjugués de toutes les collectivités (il ne s’agit pas de laisser telle ou telle collectivité se débrouiller toute seule avec ses écoles, lycées ou collèges). De plus, il convient d’utiliser les procédés architecturaux (pour les bâtiments à construire) et les technologies les plus économes possibles en matière d’énergie et les plus conformes à l’esprit du développement durable.
Qu’il s’agisse du calendrier scolaire ou de la mise à norme des bâtiments un large débat doit être engagé à La Réunion impliquant les élus, les administratifs, et des représentants des forces vives de l’île afin de trouver les solutions appropriées.
La Réunion ne peut pas faire l’économie d’un tel débat. Les variations atmosphériques, rendues plus rudes avec les changements climatiques, nous poussent à agir vite."
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