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Dans deux jours, la Conférence annuelle sur le Climat
26 novembre 2011
Dans un communiqué diffusé hier, l’Organisation de coopération et de développement économiques appelle les dirigeants du monde à faire preuve de courage politique lors de la Conférence de Durban sur le Climat qui débute après-demain. Ce courage politique, c’est prendre des décisions qui permettront d’éviter la catastrophe que prédit l’OCDE dans son dernier ’Perspectives de l’environnement’. Voici le communiqué de l’organisation.
« Il faut s’attendre à un doublement des émissions mondiales de gaz à effet de serre durant les 40 années à venir, selon les dernières analyses de l’OCDE. Une hausse moyenne de 3 à 6 degrés de la température du globe pourrait s’ensuivre d’ici la fin du siècle en l’absence d’initiative décisive des gouvernements.
Les Perspectives de l’environnement de l’OCDE à l’horizon 2050 (à paraître en mars 2012) prédisent un avenir funeste à la planète d’ici quatre décennies si nous ne modifions pas nos politiques et nos comportements pour répondre aux besoins des 9 milliards d’habitants qu’elle devra alors faire vivre. Par exemple, faute de nouvelles mesures gouvernementales, le mix énergétique ne changera pas notablement d’ici 2050 et la part des énergies fossiles se maintiendra à 85%. Dans le même temps, la concentration d’équivalent CO2 dans l’atmosphère pourrait atteindre 685 parties par million (ppm), ce qui est très supérieur aux 450 ppm qui, d’après les scientifiques, limiteraient avec une probabilité de 50% la hausse des températures à 2°C.
La fenêtre de tir est en train de se refermer
« Les coûts économiques et les conséquences environnementales de l’inaction politique face au changement climatique sont significatifs », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría. « Les gouvernements doivent se débarrasser de leurs œillères nationales et considérer la situation à l’échelle mondiale. Pour atteindre l’objectif fixé par la communauté internationale, à savoir limiter à 2°C l’augmentation de la température mondiale, ils doivent accélérer les négociations en cours à Durban ».
Il est encore possible de faire mentir les perspectives funestes annoncées pour 2050, à condition que les gouvernements optent pour un chemin de croissance plus vert. Mais la fenêtre de tir est en train de se refermer très vite. D’après les estimations, issues du scénario d’atténuation des Perspectives de l’environnement, des politiques ambitieuses permettraient de réduire de 70% les émissions de gaz à effet de serre (ou de 52% par rapport au niveau de 2005). Nos dernières estimations, fondées sur des projections selon lesquelles le PIB mondial aura plus ou moins quadruplé en 2050, indiquent un coût de l’atténuation d’environ 5.5% du PIB mondial. Maîtriser le changement climatique reviendrait donc à ralentir la croissance du PIB mondial de 0.2 point de pourcentage, de 3.5% à 3.3% par an en moyenne durant la période considérée. C’est peu en regard du coût que pourrait représenter l’inaction.
L’inaction se paie très cher
D’après les Perspectives de l’environnement, il faudra déployer un large éventail de solutions technologiques pour réduire les émissions de GES et atteindre l’objectif de 2°C au moindre coût. Faute de mesures pour favoriser ces solutions, le coût de l’atténuation sera plus élevé. Par exemple, le coût mondial de la réalisation de l’objectif de 2°C augmenterait d’un tiers en l’absence de technologies de séquestration du carbone, de 50% environ en cas de renoncement au nucléaire, et de plus de 100% si les solutions d’amélioration de l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables se développaient moins vite.
De même, reporter l’action en faveur de l’atténuation et limiter la réduction des émissions aux engagements insuffisants, pris à Copenhague et Cancun, majorerait le coût mondial de l’atténuation de 50% à peu près. Les gouvernements doivent assurer maintenant la montée en puissance de leur action d’atténuation et d’adaptation pour empêcher les coûts de monter.
Les mécanismes de financement destinés à aider les pays en développement à atténuer le changement climatique et à s’y adapter donneront lieu, à Durban, à des débats et négociations ; les gouvernements étant déjà confrontés à des déficits colossaux. Il ressort des Perspectives de l’environnement que limiter les émissions de GES en faisant payer le carbone, moyennant des taxes sur ce dernier ou des systèmes d’échange de permis, peut permettre de dégager des recettes conséquentes. Par exemple, si les pays industriels mettaient en œuvre les engagements de réduction des émissions qu’ils ont pris à Copenhague au moyen d’une taxe sur le carbone ou d’un système de plafonnement et d’échange dans lequel tous les permis seraient mis aux enchères, ils engrangeraient plus de 250 milliards USD.
Les Perspectives de l’environnement visent à éclairer la réflexion à Durban, quant à la gravité des problèmes liés au changement climatique. Cette réflexion devra cependant se prolonger par une action vigoureuse des dirigeants ».
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