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Une saison cyclonique intense en perspective
14 décembre 2024, par
La saison cyclonique 2024-2025 commence avec la formation du cyclone tropical intense Chido. Après avoir frôlé le nord de Madagascar, notamment la région d’Antsiranana, le système poursuit sa trajectoire vers l’archipel des Comores, suscitant des inquiétudes majeures dans cette zone particulièrement vulnérable. Si un tel cyclone frappait La Réunion, les dégâts seront catastrophiques car des centaines de milliers de Réunionnais vivent dans des zones à risque. En effet, les leçons du cyclone de 1948 qui raya Saint-Leu de la carte ont été oubliées.
Le cyclone Chido rappelle l’urgence d’adapter nos territoires aux phénomènes météorologiques extrêmes devenus plus fréquents et plus destructeurs. Selon Météo France, cité dans un article publié le 10 décembre dernier sur le site de La 1ère Réunion, la saison cyclonique actuelle s’annonce particulièrement intense. Bien que le nombre de systèmes prévu soit légèrement inférieur à celui de l’année précédente, entre 9 et 13 systèmes sont attendus dans le bassin Sud-Ouest de l’Océan Indien, dont 4 à 7 pourraient atteindre le stade de cyclone tropical. Chido, premier cyclone significatif de la saison, illustre cette prévision. Avant de s’affaiblir à son approche des côtes de Diego Suarez dans le Nord de Madagascar, Chido était classé comme cyclone tropical intense.
À son approche à Mayotte, c’est un climat d’angoisse compte tenu de la vulnérabilité de la population.
Les autorités malgaches redoutent des inondations majeures et des dégâts similaires à ceux causés l’année dernière par une tempête tropicale ayant entraîné l’effondrement de deux ponts sur la RN6 près d’Ambilobe. Cet événement avait eu des répercussions économiques importantes, augmentant considérablement le coût de la vie.
Le réchauffement climatique joue un rôle central dans cette dynamique. L’océan Indien a connu un réchauffement de +0,6°C, offrant ainsi un environnement propice à la formation de cyclones plus intenses. Le réchauffement anormal des eaux près des îles Chagos pourrait intensifier l’activité cyclonique. L’élévation du niveau de la mer, conjuguée à des houles plus fortes, amplifie également les risques côtiers.
À La Réunion, les leçons du cyclone de 1948 notamment ont-elles été oubliées ?
En effet, une catastrophe encore plus grave est possible. Cette année-là, l’île avait subi des dégâts considérables, notamment à cause des crues soudaines provoquées par les pluies diluviennes et la montée de la mer causée par la houle cyclonique. La ville de Saint-Leu fut rayée de la carte et des dizaines de personnes perdirent la vie. La situation pourrait être pire aujourd’hui en raison de l’urbanisation croissante dans des zones vulnérables. Le quartier de la Trinité à Saint-Denis, par exemple, est construit dans le lit d’une rivière. En cas de fortes pluies, cette zone risque de subir des inondations dévastatrices.
L’artificialisation des sols dans les hauts due à la construction massive de routes, de bâtiments et d’infrastructures accentue le ruissellement de l’eau des pluies cycloniques vers le bas, aggravant les risques d’inondations. Des quartiers entiers se retrouvent exposés, créant une vulnérabilité accrue pour les populations urbaines.
Les villes réunionnaises du littoral sont aujourd’hui menacées d’être détruites en cas de cyclone tropical intense. L’urbanisation mal planifiée et le changement climatique augmentent considérablement les risques. Il devient impératif d’adapter les territoires aux nouvelles réalités climatiques, en préparant des plans d’évacuation voire de relocalisation dans des zones sans risque, et en stoppant les constructions d’importantes infrastructures à proximité du littoral. La priorité doit rester la protection de la population.
M.M.
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