
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Ce que rappelle la tempête Temblin aux Philippines
27 décembre 2017, par
La catastrophe provoquée par la tempête Temblin aux Philippines met à nouveau l’accent sur les erreurs à ne pas commettre dans l’aménagement du territoire à La Réunion. Parmi celles-ci, l’idée de construire une ville nouvelle à Cambaie, une plaine littorale.
Vendredi, un cyclone a touché les Philippines. 240 morts sont à dénombrer. Les vents et les inondations ont fait des dégâts considérables. 500.000 personnes ont besoin d’une aide urgente, 152.000 ont dû être évacuées dont 90.000 vers des centres d’hébergement. Quand elles reviendront, elles ne savent pas si elles pourront encore habiter leur maison.
Ce nouvel événement dramatique vient rappeler la force des cyclones, ainsi que la vulnérabilité de La Réunion à ce phénomène. Notre île est en effet située dans la zone tropicale, un cyclone peut donc la toucher. Le bilan de Temblin aux Philippines rappelle le souvenir du cyclone de 1948 à La Réunion qui fit de nombreuses victimes et transforma le centre-ville de Saint-Leu en lit de rivière.
La Réunion a un relief singulier qui amplifie les dégâts des eaux de ruissellement. Elle dévale rapidement de la montagne vers une étroite bande littorale. Quand ce secteur subit en même temps la montée du niveau de la mer causée par le cyclone, alors l’eau s’accumule et peut noyer une ville.
Manifestement, ces données semblent avoir été oubliés par les promoteurs d’une Ecocité à Cambaie. C’est une zone littorale au pied de la montagne, et il est prévu d’y construire une ville nouvelle de plusieurs dizaines de milliers d’habitants.
Les vues d’artistes qui présentent le projet dévoilent les constructions d’une ville normale. Elles ne montrent pas une prise en compte du risque d’inondation qui surviendra tôt ou tard.
En France, plusieurs communes ont construit en prenant en compte ce risque. C’est la condition nécessaire pour ne pas à être contraint à évacuer définitivement. Le rez-de-chaussée est inoccupé par des logements ou des commerces. Ils servent de jardins ou de parking, en sachant qu’en cas d’alerte à inondation, les véhicules ont le temps d’être mis à l’abri. Cela suppose qu’il existe une solution de repli dans ce cas. C’est possible en France du fait de la superficie de ce pays. C’est bien plus difficile à La Réunion, compte-tenu de l’exiguïté du territoire et de la densité de population.
Cela signifie donc que la meilleure anticipation du risque, c’est tout simplement de ne pas construire de ville nouvelle dans une zone du littoral à La Réunion. L’accent doit plutôt être mis sur l’aménagement de villes nouvelles à mi-hauteur. La construction de la route des Tamarins a créé le premier axe d’aménagement de ce secteur. Son prolongement vers l’Est et le Sud est une condition nécessaire à l’aménagement d’un territoire dont les nouvelles constructions ne seront plus soumises au risque d’inondation. Une nouvelle politique est donc nécessaire.
M.M.
Alors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Mézami, dimansh soir dann télé, banna la anparl in mess roganizé laba dann Sin-Bénoi avan la rouvertir la koupe kann dan lèst. A s’ki paré lété (…)
Dans son nouveau rapport annuel sur la conjoncture financière des collectivités territoriales, les analyses de la Cour des comptes sur les (…)
Médam zé méssyé, la sossyété, mi panss zot i koné la doulèr tonm dann in ni fourmi, sirtou fourmi k’i morde,kalité fourmi i pike aou in landroi é (…)
Les dirigeants du groupe des BRICS ont condamné les attaques contre l’Iran, Gaza et le Cachemire lors de leur sommet le 6 juillet, présentant le (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Messages
27 décembre 2017, 19:19, par Maillot Joseph Lucay
Au lieu d’affecter cette zone à l’habitat , pourquoi ne pas en faire un parc de loisir , comme la commune de Saint Denis a fait pour le jardin de la trinité à Saint Denis . Il ne faut pas oublier que ce jardin de la trinité devenu l’un des lieux de loisirs privilégiés des dionysiens était à l’origine une plaine de galet qui avant l’endiguement de la ravine de patate à Durand était inondée à chaque saison cyclonique .
Le site de Cambaie conviendrait bien pour des installations sportives ,notamment pour un des circuits de vitesse pour les automobiles ou les motos ,des circuits d’apprentissage du permis de conduire des camions ou autres engins motorisés avec lesquels il vaut mieux se familiariser sur un circuit privé avant d’aller sur les routes , pour un champs de courses de chevaux ou de chiens , pour des zones de baignades ou de jeux de glisse ,pour un vélodrome .Bref , pour des équipements concerneraient tous les réunionnais et qui pourraient supporter une inondation et être remis en état facilement . Il y a de quoi faire au lieu de l’affecter à une nouvelle ville .....