
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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6 novembre 2023
Le financement de l’adaptation des pays en développement au changement climatique a reculé de 15% en 2021 sur un an, selon un rapport des Nations unies, qui estime que certains de ces pays exigeraient au contraire des financements jusqu’à 18 fois supérieurs aux montants actuels.
Malgré les signes évidents "d’une accélération des risques climatiques et de leurs impacts à travers le monde, le déficit de financement pour l’adaptation se creuse, désormais compris entre 194 et 366 milliards d’euros par an", a déploré le rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Pour le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, ce déficit est le signe que la lutte contre le changement climatique "patine". En effet, le PNUE a indiqué que ce déficit augmente même "malgré les promesses faites lors de la COP26 à Glasgow de doubler les financements d’adaptation entre 2019 et 2025, pour atteindre 40 milliards d’euros par an", constituant ainsi "un précédent inquiétant".
L’adaptation au changement climatique, c’est-à-dire les mesures destinées à réduire l’exposition et la vulnérabilité des pays et des populations aux effets du changement climatique, était un point important de l’accord de Paris visant à contenir le réchauffement "nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels".
De nombreuses économies en développement, les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre, sont les plus exposées aux effets dramatiques et destructeurs du réchauffement climatique : phénomènes météorologiques extrêmes, montées des eaux, incendies, sécheresses, etc.
"Cette incapacité à s’adapter de manière adéquate intensifie la crise climatique et a des conséquences massives sur les dégâts qu’elle engendre, en particulier pour les plus vulnérables", ont écrit les auteurs de ce rapport.
Ils attestent que "les 55 économies les plus vulnérables du point de vue climatique ont déjà subi des dommages à hauteur de plus de 500 milliards de dollars au cours des deux dernières années".
"Le monde doit réduire de toute urgence les émissions de gaz à effet de serre et intensifier les efforts d’adaptation pour protéger les populations vulnérables", a exhorté Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, dans l’avant-propos du rapport.
Pour le moment, cette dernière constate que "ni l’un, ni l’autre n’est en train de se produire". En 2009, les pays riches avaient promis de fournir 100 milliards de dollars pour financer à la fois l’adaptation au réchauffement climatique et les réductions d’émissions dans les pays en développement d’ici à 2020.
Mais ce montant n’a finalement atteint que 83 milliards de dollars selon les chiffres les plus récents, fournis par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
"Les pays en développement se tiennent prêts, attendant les fonds nécessaires pour protéger leurs populations contre les catastrophes climatiques imminentes", a assuré auprès Harjeet Singh, responsable de la stratégie politique mondiale au sein du Réseau Action Climat International.
Cette dernière a indiqué à l’Agence France Presse que "sans une adaptation rapide, nous nous attendons à des pertes inimaginables de vies et de moyens de subsistance causées par des inondations incessantes, des incendies de forêt déchaînés et des mers qui montent en flèche".
Selon l’analyse du PNUE, le financement public pour l’adaptation était de 21,3 milliards de dollars en 2021, contre 25,2 milliards de dollars en 2020. Cependant, pour Paul Watkiss, coauteur du rapport, il est "trop tôt" pour dégager une tendance à moyen terme, en raison de facteurs impondérables, tels que la guerre en Ukraine, en Palestine, ou la pandémie de Covid-19.
Le PNUE a estimé, compte tenu du retard pris, que les fonds nécessaires aux pays en développement pour leur adaptation au changement climatique seront compris entre 215 et 387 milliards de dollars par an pour la décennie qui vient. Au-delà de 2030, les coûts d’adaptation devraient encore augmenter, "de manière significative".
Plusieurs sources de financements potentiels sont en avant dans le rapport, notamment le secteur privé ou encore des réformes de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) proposées par les pays en développement afin de s’aligner sur les priorités climatiques.
Pour Antonio Guterres, une partie du financement de ce fonds devrait incomber aux géants de l’industrie fossile, via une taxe exceptionnelle. "Les barons des combustibles fossiles et ceux qui les soutiennent ont contribué à créer ce gâchis ; ils doivent soutenir ceux qui en souffrent", a-t-il déclaré.
Quelque soit les perspectives financières envisagées, le rapport souligne que l’adaptation est un bon investissement, citant des études selon lesquelles chaque milliard investi contre les inondations côtières entraîne une réduction de 14 milliards de dollars des dommages économiques.
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