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5 octobre : Journée mondiale de l’habitat
5 octobre 2011
Le rapport 2010 de l’Observatoire national sur les effets du changement climatique (ONERC) soulignait l’enjeu très important de l’adaptation des villes au changement climatique. Ces dernières concentrent la population et les vulnérabilités. Au moment où l’humanité atteint 7 milliards de personnes, jamais les villes n’ont été aussi peuplées et aussi exposées aux effets des changements climatiques. Cette tendance va se poursuivre. A l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné lundi que le lien entre urbanisation et changement climatique était bel et bien réel et pourrait s’avérer meurtrier.
La célébration de cette Journée cette année coïncide avec le mois où les démographes annoncent la naissance du sept milliardième habitant de la planète. « L’avenir dont hériteront cet enfant et sa génération dépendra en grande partie de la manière dont nous répondrons aux pressions concurrentes exercées par la croissance démographique, l’urbanisation et le changement climatique », a déclaré Ban Ki-moon dans un message lu par la vice-secrétaire générale de l’ONU, Asha-Rose Migiro, à une réunion de haut niveau sur les liens entre l’urbanisation et le changement climatique.
« Les spécialistes prévoient que d’ici à 2050, la population mondiale aura augmenté de 50% par rapport à 1999. À ce moment-là également, disent les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale devront avoir été réduites de 50% par rapport aux niveaux enregistrés au début du nouveau millénaire. J’appelle cela le défi des 50–50–50, » a-t-il ajouté.
L’importance de la géothermie
La montée du niveau des mers est une des conséquences importantes du changement climatique. À la fin du siècle, le nombre de personnes qui ne vivent qu’à un mètre au-dessus du niveau de la mer atteindra 130 millions et les grandes villes situées le long des côtes comme New York, Karachi, Calcutta, Belém, La Nouvelle-Orléans, Shanghai, Tokyo, Lagos, Miami et Amsterdam pourraient être menacées par de graves dangers causés par des ouragans.
« Le lien entre urbanisation et changement climatique est bel et bien réel et pourrait s’avérer meurtrier », a insisté le Secrétaire général.
Les villes sont des centres d’industrialisation et des sources d’émissions, mais elles offrent aussi des solutions. De plus en plus de municipalités utilisent l’énergie éolienne, solaire ou géothermique et contribuent ainsi à la croissance verte et à une meilleure protection de l’environnement, a-t-il noté.
Des progrès observés
Il s’est également félicité des initiatives de portée internationale pour contribuer à la croissance verte et à une meilleure protection de l’environnement qui ont déjà vu le jour, dont la création du Fonds pour l’adaptation aux changements climatiques et l’adoption du plan d’action visant à réduire les émissions causées par le déboisement et la dégradation des forêts, connu sous le nom de "REDD plus". « Tous les pays s’entendent sur l’objectif qui consiste à limiter l’augmentation de la température mondiale à 2 degrés Celsius », a rappelé Ban Ki-moon.
L’ONERC place les villes au cœur de l’adaptation
« Les villes présentent une vulnérabilité particulière compte tenu d’une forte concentration de population et du regroupement d’infrastructures et de biens matériels sur leur territoire et elles sont très sensibles à toute évolution brusque de leur environnement naturel ou socio-économique. L’adaptation des villes à l’accroissement de l’intensité ou de la fréquence de certains aléas climatiques constitue donc un enjeu important pour l‘avenir de nos sociétés.
Dans le cadre de sa mission de réflexion et de proposition de recommandations sur les mesures de prévention et d’adaptation à envisager pour limiter les risques liés au changement climatique, l’ONERC a demandé à deux organismes de recherche, le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement et l’Institut du développement durable et des relations internationales, de réaliser une synthèse des vulnérabilités des villes et un tour d’horizon de l’état des politiques des villes françaises et internationales en matière d’adaptation. Mise en perspective, cette synthèse a été complétée par un panorama de la recherche française traitant de la ville face à l’enjeu climatique. »
Les villes en première ligne dans la recherche de solutions
De son côté, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies Nassir Abdulaziz Al-Nasser, a rappelé que le monde faisait face à une recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les canicules, les très fortes tempêtes, la pénurie d’eau potable, des sécheresses plus intenses et davantage d’inondations. « Cela met en péril notre habilité à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, et les premières victimes sont comme souvent les femmes et les groupes vulnérables », a-t-il dit.
« Nous ne pourrons pas empêcher complètement le changement climatique. Des stratégies d’adaptation efficaces devront être conçues et mises en place pour assurer que les villes résistent mieux aux risques liés aux changements climatiques », a expliqué M. Al-Nassir en rappelant l’importance démographique des villes qui abritent beaucoup de créativité, d’industries, de savoir, de culture et d’infrastructures. « Les villes sont donc les mieux placées pour trouver des solutions créatives pour le développement durable », a-t-il poursuivi.
Plus de deux milliards d’êtres humains dans les bidonvilles
Les Rapporteurs spéciaux des Nations unies sur le droit à un logement convenable, Raquel Rolnik, et sur les droits des personnes déplacées, Chaloka Beyani, ont dans un message commun rappelé qu’il n’y avait pas de grandes raisons de célébrer la Journée mondiale de l’habitat cette année.
« Presqu’un tiers de la population mondiale continue de vivre dans des bidonvilles, des implantations sauvages souvent placées dans des zones exposées à des risques environnementaux graves. Il existe un mélange dangereux d’urbanisation, souvent dans des endroits dépourvus d’aménagements ou de planification urbaine, et d’une multiplication de catastrophes provoquées par les changements climatiques », ont déclaré Mme Rolnik et M. Beyani.
De nombreux groupes de populations défavorisées vivent sur des sites inadaptés à la construction de logements, comme des flancs de montagnes, des zones menacées par les inondations, les glissements de terrain ou par d’autres risques liés aux phénomènes météorologiques.
« A l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, nous exhortons les gouvernements et les organisations internationales à reconnaître les implantations sauvages et les droits de l’homme de leurs habitants en prenant en compte leurs besoins spécifiques et leurs vulnérabilités dans une approche de réduction des risques de catastrophes naturelles », ont souligné ces deux experts.
La responsabilité des maires dans la lutte
Pour sa part, la chef du bureau de la Stratégie internationale des Nations Unies pour la prévention des catastrophes, Margaretha Wahlström, a noté que les maires et dirigeants municipaux étaient « en première ligne dans le combat contre les changements climatiques et les catastrophes ». Jusqu’à présent 841 villes et municipalités du monde entier participent activement à la campagne mondiale pour réduire les catastrophes.
« Les pertes en vies humaines et les pertes économiques dues aux catastrophes deviennent de plus en plus des phénomènes urbains et la protection des zones construites sera prioritaire au 21ème siècle alors que la population mondiale aura dépassé les sept milliards et que plus de la moitié vivra dans des villes. Sur les 40 dernières années, le nombre de personnes exposées aux risques d’inondations est passé de 32,5 à 69,4 millions », a rappelé Mme Wahlström.
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