James Michel, président des Seychelles

« Le monde doit se rassembler pour se sauver »

17 décembre 2009, par Manuel Marchal

Le président des Seychelles a rappelé que l’accord à conclure devra être contraignant et devra empêcher une augmentation moyenne de la température de 1,5 degré.

« Les Seychelles ont lancé un Plan climat, elles ont aussi créé la Sea level rise foundation et veulent être neutres en carbone en 2020. Les Seychelles investissent dans les énergies renouvelables et sont déterminées à prendre leur part. Les petites Seychelles, avec 85.000 habitants, ne peuvent pas sauver toutes seules la planète. Nous n’avons pas les moyens et la technologie qu’ont de nombreux pays développés. Le monde doit se rassembler pour se sauver » : c’est ce qu’a affirmé hier James Michel, président des Seychelles, lors de la séance plénière de la Conférence de Copenhague.

Il a indiqué que de Rio à Kyoto et maintenant à Copenhague, il n’y a de la place pour rien sauf pour l’action. « Aujourd’hui, nous devons écouter la voix de la raison, la voix du réalisme », a-t-il ajouté. L’heure n’est pas à un accord qui maintiendra les inégalités, « nous avons besoin d’un accord qui sauve notre future partagé ».

« Nous ne pouvons pas nous satisfaire de la situation. Sans un accord contraignant et une solution juste, il n’y aura que petite ou pas d’action contre le changement climatique », a-t-il dit avant de conclure : « l’Histoire nous jugera soit comme des dirigeants courageux qui prirent des mesures pour sauver l’humanité, ou comme des politiciens qui ont abdiqué leurs responsabilités et apportés d’immenses souffrances et difficultés ».

 Manuel Marchal 

A la Une de l’actuConvention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique

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