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James Michel, président des Seychelles
29 décembre 2009
Le 16 décembre dernier à Copenhague, le chef d’État des Seychelles a appelé le monde à agir pour aller vers un accord juste, équilibré afin d’aboutir à une solution globale à un problème global.
« Premièrement, je souhaite dire que les Seychelles soutiennent pleinement la déclaration prononcée par le Premier ministre de la Grenade, au nom de l’Alliance des petits États insulaires.
Rarement un rassemblement de dirigeants du monde n’a été porteur d’autant de promesses, d’autant d’espoir, pour le sort de l’humanité que ce sommet sur le changement climatique.
Nous souhaitons parler de progrès et de bonne volonté.
Mais la bonne volonté n’est pas suffisante. De Rio, de Kyoto et maintenant aujourd’hui de Copenhague, à ce moment il n’y a pas de place pour autre chose que l’action.
La science a expliqué, les données ont été répétées. Nous avons été avertis.
Je ne suis pas là pour montrer du doigt, mais pour lancer un appel à tous les dirigeants du monde à se rassembler et à examiner notre conscience. Nous ne pouvons plus continuer à perdre du temps sur des décisions critiques pour le monde.
Aujourd’hui, nous devons entendre la voix de la raison, la voix du réalisme. Nous sommes ici parce que nous savons que le changement climatique est déjà avec nous. Il menace déjà l’existence de l’humanité. Des économies puissantes aux pays les plus pauvres, nous avons à faire face à cette réalité. Le changement climatique ne fera pas attention au PIB, à la croissance ou au niveau de la dette. Nous sommes ici ensemble, riches et pauvres, petits et grands. Si nous ne l’arrêtons pas, nous sommes tous condamnés.
« Cet accord concerne notre droit à l’existence »
La voie à suivre dépend d’un accord qui doit être réaliste, équitable et durable.
C’est un symbole d’espoir que je porte au nom de mon peuple. Un espoir partagé par tous les insulaires, qui ont des dirigeants à Copenhague, nous pouvons faire la différence pour le monde.
Une déclaration peu ambitieuse offre peu d’espoir aux agriculteurs, pêcheurs, villageois et populations côtières déjà directement touchées. Une déclaration sans valeur ne sauvera pas les richesses que certains ont amassé depuis longtemps. Nous avons besoin d’un accord pour sauver notre futur commun.
Je comprends que le désir des pays développés prospères est de continuer leur croissance. Je comprends aussi le besoin des économies émergentes de continuer à accélérer leur croissance. Mais je suis un dirigeant d’un petit État insulaire en développement. Pour nous, cet accord concerne notre droit à l’existence.
« Nous devons faire mieux ! »
L’engagement que nous escomptons voir adopté vendredi doit être meilleur qu’il ne l’est aujourd’hui. Nous pouvons faire mieux. Nous devons faire mieux ! Nous avons besoin de maintenir le réchauffement global en dessous de 1,5 degré si possible, si nous voulons parvenir à quelque chose de significatif. Nous devons réduire la concentration globale de CO2 en dessous de 350 parts par million.
M. le Président, nous savions que les perspectives d’un accord juridiquement contraignant sont peu encourageantes. Comme les dirigeants d’autres petits États insulaires, je ne suis pas là pour célébrer des progrès limités, mais pour parler franchement une fois de plus, comme nous le faisons toujours, de notre combat pour survivre, de notre droit humain à exister.
Nous sommes ici pour lutter pour un accord basé sur l’équité et l’égalité.
L’équité signifie que nous garantissons la viabilité des plus vulnérables au changement climatique. Petits États insulaires en développement, Pays les moins avancés, et pays d’Afrique touchés par la sécheresse et la désertification sont les plus touchés par le changement climatique, et pourtant, ils sont les moins coupables de son déclenchement.
En termes d’équité, nous devons aussi pointer que tous les avis disent que les fonds alloués à l’adaptation au changement climatique sont tout à fait inadéquats.
Ce que nous avons à présent, c’est en effet un "accord de l’homme riche", qui va seulement renforcer les inégalités.
« L’Histoire nous jugera »
Seychelles est un des plus petits producteurs d’émissions du monde, avec plus de 50% de nos terres déclarées en tant que réserves naturelles. Et pourtant nous sommes déterminés à réduire notre dépendance des carburants fossiles. Nous avons lancé notre "plan climat" à cette conférence. En 2007, nous avons lancé la "Sea Level Rise Foundation". Nous agissons pour devenir neutre sur le plan climatique en 2020 (compenser toutes les émissions de CO2 — NDLR). Nous investissons dans les énergies renouvelables. Nous sommes déterminés à jouer notre rôle.
Les petites Seychelles, avec une population de 85.000, ne pourront pas sauver toute seule la planète. Nous n’avons pas les ressources ou la technologie qu’ont beaucoup de nations développées.
Le monde doit se rassembler pour se sauver lui-même.
M. le Président,
Nous ne pouvons pas nous satisfaire de la situation actuelle. Sans une contrainte juridique et une juste solution, il n’y aura que de petites actions ou pas d’action face au changement climatique.
L’Histoire nous jugera comme de courageux dirigeants qui ont pris des mesures pour sauver l’humanité, ou comme des politiciens qui ont abdiqué leur responsabilité et apporté d’immenses souffrances et difficultés.
Avant de conclure, j’aimerais aussi remercier le gouvernement danois et le peuple danois pour leur accueil chaleureux. Nous apprécions les effort fait par beaucoup pour résoudre des problèmes impossibles.
M. le Président,
À Copenhague en 2009, le sort de notre planète est en train de se décider. Soit elle sera laissée en vie, soit elle mourra dans d’atroces souffrances.
Nous devons nous engager pour un accord durable pour le monde. C’est un choix que nous faisons pour le futur de l’humanité.
Sauvons l’humanité ensemble.
Je vous remercie »
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