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Présentation du rapport du GIEC à Paris
2 octobre 2013, par
A l’occasion du Forum ’Changement climatique : des données scientifiques à l’action politique’, les experts du GIEC ont présenté leur 5ème rapport à Paris, où le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a comparé le « grand dérèglement climatique » à un « précipice », demandant une « mobilisation collective ».
En vue de la Conférence des Parties de 2015 en France, le ministre de l’Écologie, Philippe Martin, a insisté sur la « vraie urgence » à agir et mettre en place une nouvelle politique de développement, basée sur une économie verte.
Pour Konrad Steffen, Directeur de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), et certains scientifiques, le rapport sur le climat du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) « est plus précis qu’auparavant » et « annonce des effets plus importants ». Ce rapport a apporté une nouvelle analyse et méthodologie permettant des observations plus claires, car « aujourd’hui, nous pouvons dire plus précisément dans quelle mesure les océans vont s’agrandir et cela a une influence énorme sur les habitants des côtes », a expliqué Konrad Steffen.
En effet, selon le GIEC, en cas d’inaction sur les rejets de gaz à effet de serre, le thermomètre mondial pourrait encore augmenter de près de 5°C d’ici la fin du siècle. Les États membres des Nations unies souhaitent parvenir à un « accord ambitieux, contraignant et global sur les limitations de gaz à effet de serre (GES) afin de contenir le réchauffement du globe à 2°C », mais les intérêts des États et les lobbyistes freinent tout consensus.
La passivité des dirigeants à trouver un accord, d’ici 2015, pourrait entrainer des conséquences plus graves, car un « précipice (...) s’ouvrira sous nos pas », a déclaré Laurent Fabius. Ce dernier a indiqué : « Nous pouvons encore l’éviter, mais si nous restons inertes ou insuffisamment actifs, le précipice s’ouvrira sous nos pas ». Lors de son allocution, le ministre a rappelé « qu’une inversion de la trajectoire des émissions globales de CO2 est encore possible », car nous devrons à la fois « agir offensif » et « agir collectif ».
D’autant que, selon les hypothèses du GIEC, le scénario le plus optimiste serait de « limiter la hausse de température moyenne à la surface de la Terre à 2°C au-dessus de la valeur préindustrielle ». Mais pour cela, « une mobilisation collective de grande ampleur est nécessaire ainsi qu’une transformation rapide et profonde de nos modes de production et de consommation au bénéfice de tous », a souhaité le gouvernement.
« Le rapport du GIEC est un nouvel appel à l’action », qui montre « qu’il n’est pas trop tard pour agir », à travers trois types d’actions : offensif, collectif et positif. « Notre priorité sera de préserver, de développer et, dans certains cas, de rétablir la confiance entre les parties », a affirmé le gouvernement. En agissant collectif, il s’agira de mettre en place une « étroite coordination » entre les États, afin de poser les bases du futur accord à Varsovie (novembre 2013) et d’en adopter les premiers éléments à Lima, au début de l’année 2014.
En vue de ces prochains rendez-vous à Varsovie et à Lima, il y a « toute une série d’étapes » devant être franchies avant de « parvenir à un accord universel et contraignant » fin 2015, a ajouté Philippe Martin.
« Paris Climat 2015 ne doit pas être une réunion pour essayer, ce doit être une réunion pour décider », ont affirmé les ministres présents.
De son côté, Philippe Martin a évoqué le « consensus sur les problèmes », mais aussi les difficultés à « faire consensus sur les solutions qu’il faut apporter ». Pour le ministre de l’Écologie, il faut faire partager les conclusions du GIEC « par les chefs d’État et les opinions publiques ».
Citant Pascal Canfin, Laurent Fabius a indiqué qu’il est « indispensable que nous portions tous un discours positif, plus positif que celui de ces dernières années, en insistant sur les opportunités qu’offrent la transition écologique et la lutte contre le changement climatique, pour le développement, pour la croissance économique ».
Céline Tabou
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