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Vers un conflit armé autour des ressources en eau
13 septembre 2023
La Syrie, l’Irak, le Yémen et le Soudan sont de parfaits exemples de l’impact des conflits internes et des conditions climatiques extrêmes, selon des experts du Middle East Institute. Ces derniers sont déjà confrontés à une hausse des températures, à la pollution de l’air et à des pénuries de nourriture et d’eau.
Dans les décennies à venir, les populations vivant au Moyen-Orient seront menacées par des vagues de chaleur prolongées, une augmentation des températures moyennes et une raréfaction de l’eau, sans compter le risque de conflits régionaux liés à la diminution des ressources, à moins que de sérieux efforts ne soient faits pour atténuer ces conditions, ont affirmé les experts.
Le Moyen-Orient a déjà connu une augmentation de 1,5°C des températures moyennes depuis les années 1990. Cependant, le pire est à venir, selon des experts du climat et de l’eau lors d’une session organisée par le Middle East Institute (MEI), basé à Washington.
Ils indiquent que des pays comme la Syrie, l’Irak, le Yémen et le Soudan sont de parfaits exemples de l’impact des conflits internes et des conditions climatiques extrêmes. D’autant que la moitié de la population de la région vivait dans des zones ayant un déficit hydrique.
Ces conditions difficiles devraient donner l’occasion aux gouvernements de la région de coopérer entre eux et avec les organisations internationales, en vue de trouver des solutions et d’agir, ont expliqué les scientifiques.
Mohammed Mahmoud, chercheur principal et directeur du Programme Climat et Eau au MEI, a expliqué que la région est confrontée à de graves défis en raison du changement climatique.
« Même sans changement climatique, la région est sujette à la sécheresse et à un temps sec. Mais si l’on ajoute le changement climatique, le problème devient encore plus critique », souligne-t-il.
Mohammed Mahmoud a également souligné que le Soudan, ravagé par un conflit entre les forces gouvernementales et les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), et voit actuellement sa population manquer d’eau et de nourriture.
Il est très probable qu’il y ait un conflit armé autour des ressources en eau à l’avenir, précise-t-il.
Hayder Alabdali, responsable du climat et de l’environnement au sein du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Bagdad, déclare que l’Irak, un pays dont les ressources en eau sont historiquement abondantes et le patrimoine agricole important, est confronté à des pénuries d’eau, la hausse des températures ayant un impact sur l’agriculture et le bien-être de la population.
Clare Dalton, cheffe de mission du CICR aux Émirats arabes unis (EAU), précise que la pollution atmosphérique constitue une difficulté supplémentaire. L’Irak est le cinquième pays le plus vulnérable au monde en termes de températures extrêmes, de raréfaction de l’eau et de pénurie alimentaire, indique-t-elle.
M. Alabdali déclare que le gouvernement irakien ne dispose pas de stratégies et de solutions claires à long terme pour faire face à la crise de l’eau et aux conséquences du changement climatique. Le problème est exacerbé par l’impact des barrages construits en amont en Turquie et en Syrie.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par ces problèmes qui rendent les répercussions humanitaires plus complexes. »
Hayder Alabdali ajoute que le gouvernement irakien n’applique que des « solutions à court terme », notamment lorsqu’il autorise la population à creuser des puits à des fins agricoles, ce qui constitue une menace pour les nappes phréatiques.
Megan Ferrando, chercheuse non-résidente au Programme Climat et Eau du MEI, déclare que la sécheresse et les inondations ont eu pour conséquence des pénuries d’eau dans toute la Syrie, et que la population a été confrontée à une épidémie de choléra, ce qui constitue un autre exemple de la façon dont un conflit armé peut exacerber les conditions de vie existantes.
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