
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
17 janvier 2008
Moins de viande, moins de shopping et moins de voitures : en visite à Paris, le Président du Groupe d’experts sur le changement climatique et Prix Nobel de la Paix, Rajendra Pachauri, a délivré mardi son ordonnance pour sauver le climat : “Changer de mode de vie”.
Économiste de formation, spécialiste des questions d’énergie, M. Pachauri, qui préside le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) depuis 2002, se préoccupe d’environnement depuis des décennies, à la tête de l’Institut pour l’énergie et les ressources de New Delhi (Teri).
Parallèlement aux efforts faits par la communauté internationale pour lutter contre l’effet de serre à l’occasion de la conférence de l’ONU sur le climat en décembre à Bali, qui l’ont « encouragé », il explique courir le monde pour provoquer « un sursaut » et « changer les mentalités » des citoyens.
« Il s’agit vraiment de changer d’état d’esprit, de développer un comportement par lequel on évalue les options en présence et les actions à mener pour minimiser son empreinte écologique », souligne-t-il au cours d’une escale de deux jours à Paris, avant Londres puis l’Antarctique.
Le “Vélib” (qui consiste à mettre à disposition en libre-service des bicyclettes) parisien, qu’il a découvert le matin même, l’a ravi : « un merveilleux progrès », estime-t-il. « En marchant ou roulant à vélo, on peut faire une énorme différence ».
A l’inverse, il ne voit pas d’un bon œil la course effrénée aux quatre-roues qui s’empare des pays émergents dont le sien, l’Inde, où le constructeur Tata vient de lancer sa “Nano” à 2.500 dollars, dont il espère écouler 1 million d’exemplaires par an.
« Ce n’est certainement pas la solution dans un pays comme l’Inde, avec tellement de pauvres. Il vaudrait mieux développer les transports publics », martèle-t-il, reconnaissant qu’il ne va « pas être très populaire en disant ça ».
« Autrefois, dans mon institut, les jeunes rêvaient d’un deux-roues, maintenant ils veulent une voiture, et malheureusement, ils en ont les moyens ». Lui-même a une voiture, confie-t-il : mais il est passé du « 4x4 à la Toyota Corolla ».
A l’heure des soldes dans les grandes capitales occidentales, le Dr Pachauri dénonce d’une manière générale la dérive consumériste : « Je hais le shopping, acheter des choses juste parce qu’elles sont disponibles ».
Il ajoute qu’on pourrait aussi « éteindre les lumières » qui inondent le salon de la Caisse des Dépôts, établissement considéré comme étant le « bras financier » de l’État français, où il reçoit la presse, et plaide, en végétarien convaincu : « S’il vous plaît, mangez moins de viande ! »
. « Ce n’est pas très bon pour la santé et c’est un produit fortement émetteur » de gaz à effet de serre. Selon une étude japonaise parue en juillet, produire 1 kilo de bœuf équivaut à 3 heures de conduite en laissant les lumières allumées chez soi, soit 36,2 kilos de CO2...
Par son mode de vie, Rajendra Pachauri aurait une empreinte écologique assez légère si elle n’était « plombée » par ses très nombreux déplacements en avion, « énergivores » et fortement émetteurs en dioxyde de carbone (CO2, le principal gaz à effet de serre).
« Mais je n’ai pas le choix : c’est mon travail et ma responsabilité de propager le message du GIEC dans le monde ». Le 4ème Rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, publié en 2007, précise l’ampleur et la gravité du réchauffement. « En temps de guerre, les gens sont capables de changer rapidement de mentalité : je dois projeter le message sur la réalité du changement climatique de façon à provoquer un sursaut, à les secouer ».
À 67 ans, il n’a « pas encore décidé » s’il serait candidat en septembre à sa propre succession à la tête du GIEC : continuer de voyager à ce rythme alourdirait encore son “empreinte carbone”.
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