
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
17 juin 2010
Sous le titre ’L’évaluation en France, région par région, de l’impact du réchauffement climatique est une priorité’, ’Le Monde’ daté d’hier met l’accent sur le rapport coordonné par le président de l’ONERC.
La France doit d’urgence se donner les moyens de mesurer et de comprendre l’impact du réchauffement. C’est la conclusion pressante de l’ébauche du plan national d’adaptation au changement climatique, que la secrétaire d’Etat à l’Écologie, Chantal Jouanno, devait rendre publique, mardi 15 juin. Ce rapport de 150 pages contient les recommandations des acteurs de tous horizons engagés dans la concertation nationale lancée il y a six mois par le gouvernement, sur le modèle du Grenelle de l’environnement.
« Seules l’amélioration des connaissances et leur diffusion auprès de tous les publics permettront de faire de cette question une priorité nationale en ces temps de crise économique », argumente l’ancien député et sénateur réunionnais Paul Vergès, président de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique et coordinateur du rapport.
L’analyse territoire par territoire des différents enjeux — eau, agriculture, littoral, urbanisme... — reste notamment à entreprendre. « La hausse des températures ne sera pas partout une catastrophe, ce sera même pour certains une opportunité, seulement on n’a pas une idée très précise des variations régionales du climat et il reste une grande incertitude concernant l’augmentation du niveau de la mer », explique Jean Jouzel. Le glaciologue, membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, est l’un des trois présidents de cette concertation.
L’impact promet toutefois d’être considérable, insiste le scientifique : « Le réchauffement est inéluctable, or deux ou trois degrés de plus, c’est vraiment un climat très différent de ce que nous connaissons. Des cultures agricoles vont devoir se déplacer de plusieurs centaines de kilomètres, il faudra inventer une autre façon de vivre en ville, repenser la production d’énergie, abandonner certaines zones littorales... ».
Que ce soit en matière de santé, de ressources en eau, de biodiversité, de risques naturels, le réchauffement va aggraver tous les problèmes et entraîner des effets dominos, préviennent les rapporteurs, dont les 202 recommandations fournissent un inventaire fouillé des pistes à explorer. « Nous sommes au tout début d’un travail d’inventaire et d’expertise, nous apportons plus de questions que de réponses : ce sera aux pouvoirs publics de définir quels sont les risques acceptables et ceux qu’il faut à tout prix éviter », estime M. Vergès.
Reste une inconnue de taille : le financement. Selon des estimations de la Banque mondiale et des Nations Unies, l’adaptation au changement climatique coûterait à la France entre 800 millions et 5 milliards d’euros par an. Il faut affiner ce devis, recommande le rapport, dont les auteurs s’emploient à rassurer les argentiers de l’État en cette période d’austérité : « Le financement de l’adaptation relève en grande part du secteur privé ».
Côté puissance publique, les solutions passeraient par une simple révision des priorités et des réglementations. « L’enjeu sera souvent d’intégrer un volet sur l’adaptation dans des politiques existantes qui bénéficient déjà d’un budget », analyse Michel Havard, député (UMP, Rhône) et président d’un des trois groupes de travail. Quant à l’amélioration des connaissances, « le grand emprunt national comprend un important volet sur la recherche qui pourrait être mobilisé sur ce thème« , ajoute le député.
De toutes les façons, « bien anticiper les défis coûtera moins cher que de ne rien faire », résume Jean Jouzel. Quelques chiffres ? Le patrimoine de routes nationales condamnées par une élévation d’un mètre du niveau de la mer a été évalué à 2 milliards d’euros, et dans le seul Languedoc-Roussillon, les logements menacés par la montée des eaux et l’érosion représentent une valeur de 35 milliards d’euros.
Le rapport doit maintenant s’enrichir d’un volet spécifique sur les régions d’outre-mer, d’une consultation auprès du grand public et d’une concertation en régions jusqu’en octobre. Le plan du gouvernement est attendu pour 2011, sans qu’on sache à ce stade s’il prendra la forme d’un grand texte de loi — un genre de Grenelle 3 ? — ou d’une myriade de dispositions réglementaires.
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