Conférence à l’UNESCO

Le recul de la biodiversité est un enjeu mondial comme le changement climatique

28 janvier 2010

La préservation de la diversité biologique constitue « un enjeu mondial au même titre que le changement climatique », a déclaré la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, à l’ouverture à Paris d’une conférence intitulée “Science et politiques de la biodiversité”.

Évoquant la proposition d’établir un Groupe intergouvernemental d’experts consacré à la biodiversité destiné à améliorer l’interface entre scientifiques et politiques, à l’image du GIEC pour le climat, Irina Bokova a exprimé le souhait de l’UNESCO de co-parrainer cette initiative si elle devait voir le jour.
Présent également à ce colloque qui doit durer jusqu’à vendredi, le ministre français de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, Jean-Louis Borloo, a émis le vœu que cette instance « soit décidée avant la fin de l’année ».
Le Premier ministre de Guinée-Bissau, Carlos Gomes, a souligné que la biodiversité de son pays était riche, mais qu’elle était en régression en partie à cause de l’action humaine et « surtout en raison des variations et changements climatiques ».
Pour sa part, Jean-Louis Borloo a évoqué « la sixième extinction » des espèces vivantes en cours, qualifiant cette situation d’« extrêmement alarmante ». Or, a-t-il constaté, il existe un fossé entre la connaissance que l’on a du déclin de la diversité biologique et son « absence de perception réelle dans l’opinion publique ».
De son côté, Henri Djombo, ministre du Développement durable, de l’Économie forestière et de l’Environnement du Congo, a mis en garde contre le sentiment que l’on pouvait avoir sur le fait que « les pays du Nord veulent que ceux du Sud mettent leurs forêts sous cloche en échange de compensations financières ». Or, selon lui, « aucun pays n’acceptera » que ses forêts deviennent des réserves écologiques pour des fins de conservation.
Face aux atteintes portées aux forêts tropicales, la « vraie solution », selon lui, consiste notamment à mettre un terme aux coupes illégales tout en mettant en œuvre une exploitation durable des forêts et en réhabilitant les terres dégradées.
Par ailleurs, le ministre a souligné que le programme MAB (Man and Biosphere ou l’Homme et la Biosphère) de l’UNESCO devait être « mieux connu et bénéficier de ressources financières solides ».
Enfin, Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique, a rappelé que deux chefs d’État seulement avaient assisté à la Conférence de Stockholm de 1972 sur l’environnement, contre 120 qui se sont déplacés l’an dernier pour participer à celle de Copenhague sur le changement climatique.
Constatant qu’il « aura fallu 37 ans » pour mobiliser la Communauté internationale sur cette question, il a émis l’espoir qu’il n’en faudra pas autant pour la biodiversité et que la conférence prévue en septembre à l’ONU à New York sur cette question réunirait « la Communauté internationale dans son ensemble ».


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Messages

  • Notre planète n’est qu’un écosystème dans lequel le moindre petit changement peut créer un déséquilibre très grave qui peut mettre en danger tous les êtres vivants qui le composent .L’exemple le plus parlant est probalement la situation dans laquelle la planète se trouverait si tous les insectes pollinisateurs notamment les abeilles disparaissaient soudainement : ces insectes jouant un rôle de premier plan dans le renouvellement des plantes ,en quelques années la terre serait transformée en désert ,et faute de végétaux suffisants pour consommer les quantités phénomènales de CO2 que nous avons déjà émis dans l’atmosphère et que nous continuerons d’émettre , le réchauffement climatique va s’accélérer , entrainant l’humanité dans une spirale cataclismique . Il est grand temps que les pricipaux responsables de notre planète prennent des dispositions efficaces pour stoper le réchauffement climatique . Mais ce n’est pas le seul problème , car on constate depuis les années 1995 une disparrition progressive des abeilles sans que l’on puisse donner une explication valable . Les abeillent partent de leurs ruches mais ne reviennent pas . ce qui fait que l’on ne peut pas imputer le phénomène de disparition à une maladie causée par des virus ,des bactéries ou des champigons . Certains ont émis l’hypothèse que les abeillent qui ne rentrent pas à leurs ruches seraient totalement déorientées par les ondes courtes emises par nos satellites et nos télephones et ne retrouveraient plus leurs chemins . Cette hypothèse serait confortée par le mal qui frappe certains cétacés , baleines ,dauphins , marsouins qui s’échouent sur les rivages deplus en plus fréquament et que l’on explique par un dérèglement de leurs organes de communication entre eux par les sonnars des sous marins et des bateaux . Tous ces évenements devraient tirer notre sonnette d’alarme et nous inciter à réagir rapidement avant qu’il ne soit trop tard .

  • Pour compléter mon intervention d’hier sur le sujet de la disparition des abeilles , je voudrais dire que le est réellement constaté même si on n’entend pas beaucup parlé dans les médias. Un étude réalisée par le ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur en 2008 rend bien compte de la gravité de la situation et essaie d’expliquer les raisons du phénomène . Différentes causes sont envisagées ,notament : l’usage intempestif de produits phytosanitaires dont les effets sur les abeilles n’ont pas vraiment été controlés ,l’existence de prédateurs et de maladies naturelles , les effets incontolés de l’electromagnétisme et notamment des ondes courtes produites par les radios et telephones portables ,les conséqences des écarts exessifs de température sur leurs organismes affaiblis par les pesticides ou les maladies . cependant même si la liste des problèmes est assez exhaustive , aucune disposition n’a été prise pour les résoudre à part le retrait de certains produits pesticides comme le Gaucho .
    Pour ma part je pense que les conséquenses de la disparition des abeilles sont trop graves pour que l’on se contente de constater seulement le problème . Il faudrait peut être vérifier chaque hypothèse et élargir le champs de recherche .Il y a peut être d’autres causes qu’lon na pas évoqué , notamment le réchauffement de l’atmosphère car la température létale des abeilles se situe à environ 47° et cette température peut être atteinte même en europe en pleine canicule .On peut envisager aussi une sensiblité particulières aux radiations ou aux ondes electromagnétiques emise par le soleil pendant une période d’hyper activité . Une éruption solaire a ocasionné dans les années 95 une coupure générale des réseaux de distribution d’électricité aux Etats Unis et au Canada . Pourquoi les éruptions solaires ne pourraient pas affecter les insectes comme les abeilles qui semble t-il sorientent à partir de la lumière du soleil ?


Témoignages - 80e année


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