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Un expert du GIEC en visite à La Réunion
19 février 2005
Le réchauffement climatique entraînera, selon toute vraisemblance, une augmentation de la fréquence des cyclones. Jacques Rilling envisage l’hypothèse d’une déstabilisation de grandes zones déjà urbanisées.
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"L’évolution de l’intensité des pluies m’inquiète". De ses yeux clairs de Lorrain, Jacques Rilling a très vite observé les terres pentues de La Réunion. "Avec des habitations diffuses sur des pentes à grande échelle, je n’exclus pas qu’une forte aggravation hydrologique déstabilise de grandes zones de terrain".
Le directeur de la recherche et du développement du Centre scientifique et technique du bâtiment (Marne-la-Vallée, en région parisienne) a été gâté pour sa première visite dans l’île : venu participer à la rencontre du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution climat), il a assisté à un véritable déluge. Des précipitations exceptionnelles qui, selon les scientifiques, le seront de moins en moins, en raison du désormais célèbre réchauffement climatique, et une probable augmentation de la fréquence des cyclones.
"Créer des ravines artificielles, peut-être"
Les premières observations de Jacques Rilling lui font prédire un scénario-catastrophe, tristement constaté à Caracas (Pérou) dans le passé : un magistral glissement de terrain qui engloutit tout un quartier et quelques milliers de vies.
"Les premières annonces seront des fissures dans le bâti", explique-t-il. Et, au pire, on assistera au démarrage brutal d’un glissement de terrain, qui emporterait plusieurs maisons. "J’ai vu le chantier d’un lotissement en construction, sur un terrain... un coulis de terrain. S’il y a accumulation d’eau, on ne peut pas exclure une instabilité". Même si le permis de construire a été accordé "sur des terrains a priori pas problématiques".
Que faire pour éviter un drame sur les pentes réunionnaises ? "Il faudra sonder les terrains. Peut-être effectuer des travaux de stabilisation, en injectant une pâte de ciment liquide. Ce sont des technologies connues".
Ayant encore en mémoire le déluge de jeudi matin, Jacques Rilling ajoute que dans l’avenir, "il faudra trouver le moyen de gérer des quantités d’eau. Créer des ravines artificielles, peut-être".
La menace de l’eau viendra aussi de la mer, dont le niveau montera irrésistiblement : "La partie basse de Saint-Denis pourra avoir des problèmes dans un siècle". Avant cela, le simple bon sens conseille de construire au moins 1,5 mètre au-dessus du niveau actuel de la mer. Les Réunionnais, échaudés par la réplique du tsunami du 26 décembre dernier, y penseront forcément.
Des toitures à clapets
En saison cyclonique, le danger vient aussi du vent. Jacques Rilling évoque des technologies encore peu connues, qui permettent d’éviter l’envol des toitures. "Lors d’un cyclone, avec des vents à 300 km/h, le toit est littéralement “sucé par le dessus”. On peut éviter ce problème avec un système de clapet dans la toiture, qui s’ouvre et rééquilibre les pressions sur et sous la toiture". Ce procédé, connu en Inde, expérimenté en Guadeloupe et en Martinique, mériterait selon lui d’être étendu aux maisons réunionnaises.
Et lorsqu’il ne pleut pas, les habitants souffrent de la chaleur. Surtout en ville. Avec les larges surfaces noires du goudron, le passage des voitures, on observe facilement des "îlots de chaleur urbains", avec une surchauffe de l’ordre de 3 à 4 degrés par rapport à la campagne. Jacques Rilling préconise de blanchir toutes les surfaces possibles, voire de peindre les toitures en blanc : de nombreux Réunionnais y ont déjà pensé. En revanche, il n’existe actuellement aucune technique permettant de goudronner les routes en blanc...
Nastassia
Climatisation : "L’arbre, c’est la solution"
Parmi les grands coupables du réchauffement climatique, la climatisation a déjà été désignée. Faudra-t-il que tous les Réunionnais culpabilisent d’allumer la “clim” ?
Peut-être pas. Mais selon Jacques Rilling, il faut limiter autant que possible la puissance de la climatisation, dont le gaz HFC (fluide de refroidissement), lorsqu’il s’écoule, produit encore plus d’effet de serre que le gaz carbonique.
"Le bon sens indique qu’avant d’installer la climatisation, on prévoie des volets, une protection solaire, des vitrages photo-chromiques (qui réfléchissent la lumière)..." Bref, tout ce qui évitera naturellement l’échauffement de l’intérieur de l’habitation. Planter un arbre devant la maison ? "L’arbre, c’est LA solution", sourit-il. Ou un rideau d’ombrage végétal. Bref, un retour aux valeurs sûres.
"Le tram-train, un vrai beau projet pour l’île"
À l’évocation du projet du tram-train, les yeux bleus de Jacques Rilling s’illuminent. "C’est un vrai beau projet pour l’île, intelligent", s’enthousiasme le docteur ès sciences. En bordure du littoral, quelles mesures de prévention préconise-t-il ? "Il faut anticiper l’évolution du niveau de la mer dans un siècle ?. Prévoir une surélévation d’au moins quatre mètres ?".
Et face à d’éventuels glissements de terrain ? "Il faut stabiliser les pentes par des mesures de soutènement. C’est cher, mais on sait faire". Les ponts au-dessus des ravines ? "On sait faire des ouvrages d’art !"
En dehors de ces aménagements, le scientifique ne voit pas d’obstacles majeurs à ce qui lui apparaît comme l’unique solution au coma circulatoire de l’île : "Mieux vaut ça qu’une autoroute et des camions !"
Selon lui, le seul "problème intraitable" est la coulée de lave, dont la chaleur détruira tout. Mais les Réunionnais n’ont de toute façon pas prévu de tram-train sur le Grand-Brûlé...
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Messages
27 avril 2011, 18:26, par koa Biyada Franck
Protègeons notre environnement car notre vie en dépend déclarait le Dr AMOUGOU en 2000 au Cmeroun déclaration que notre gouvernement à saisi au bon .Aujourd’hui cette déclaration ne saurai mi à profis qu’au Cameroun seulement elle peut être considérer comme une révolte muette et un cris d’alarme pour une faim d’une monde qui si rien n’est fait passera par le changements climatiques d’ailleurs les observations dans le temps et l’espace nous amène a ne pas exclure ce scénario-catastrophique tristement constaté ( la catastrophe de Tchernobyl ,les risque des glissement de terrain meutrie .le rechauffement climatique entrâine, selon toute vraisemblemence,une augmentationde la frequence ; de fait l’hypothèse d’une destabilisation des groupes zones déjà urbanisées.